Charles de Bourbon, duc de Berry (1686-1714)

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bzrryPetit fils de Louis XIV

Portrait de Charles de Bourbon duc de Berry, par Nicolas de Largillière

Né le 31 juillet 1686 à Versailles
Mort le 5 mai 1714 au château de Marly
Enterré à Saint Denis (cœur au Val de Grâce)

Il est le fils de Louis de France, le Grand Dauphin 1661-1711 (fils de Louis XIV) et de son épouse Marie Anne Christine de Bavière (1660-1690).

Charles de Bourbon est le dernier enfant et le troisième fils du couple.

Ses frères étaient :

 1-Louis de Bourbon, duc de Bourgogne, né le 6 août 1682 à Versailles, et mort le 18 février 1712 à Versailles de la rougeole ; il avait épousé le 7 décembre 1697 à Versailles, Marie Adélaïde de Savoie, (née le 6 décembre 1685 au palais royal de Turin, morte de la rougeole le 12 février 1712 au château de Versailles) : ils furent les parents de Louis XV.

2-Philippe de Bourbon, duc d’Anjou, roi d’Espagne sous le nom de Philippe V, né le 19 décembre 1683 au palais de Versailles, mort le 9 juillet 1746 à Madrid ; il avait épousé en premières noces le 3 novembre 1701 à Versailles Marie Louise Gabrielle de Savoie (née le 17 septembre 1688 au palais royal de Turin, morte le 14 février 1714 à Madrid de tuberculose) : il se remariera le 24 décembre 1714 à Elisabeth de Parme (née le 22 octobre 1692 au Palais de la Pilotta à Parme, morte le 11 juillet 1766 au Palais royal d’Aranjuez en Espagne).

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La famille du Grand Dauphin par Pierre Mignard en 1687 : Charles de Bourbon, duc de Berry, est dans les bras de sa mère Marie Anne de Bavière ; son frère Philippe duc d’Anjou (future roi d’Espagne) est au pied de sa mère, et son frère aîné Louis duc de Bourgogne est à droite

Il épouse le 6 juillet 1710 à Versailles sa cousine Marie Louise Elisabeth d’Orléans (née le 20 août 1695 à Versailles, morte le 21 juillet 1719 au château de la Muette), fille aînée de Philippe II d’Orléans, futur Régent, (1676-1723) et de Françoise Marie de Bourbon (1677-1749) fille de Louis XIV et de Mme de Montespan,

Ils eurent trois enfants :

1- une fille, Mlle d’Alençon, née au palais de Fontainebleau le 21 juillet 1711 et morte le même jour au palais de Fontainebleau.

2- Charles d’Alençon, duc d’Alençon, né au palais de Versailles le 26 mars 1713, et mort au palais de Versailles le 16 avril 1713.

3- Marie Louise Elisabeth, Mlle d’Alençon, née au palais de Versailles le 16 juin 1714, et morte au palais de Versailles le 17 juin 1714

 berry3Portrait présumé du duc de Berry en « cupidon »

L’éducation de Charles de Bourbon et de ses deux frères fut confiée à François Fénelon, archevêque de cambrai, puis à Paul de Beauvilliers. A l’âge de quatre ans, il perd sa mère.

A l’âge de quatorze ans, il voit son frère cadet Philippe duc d’Anjou devenir le prétendant au trône d’Espagne : jusqu’à la naissance du premier fils de ce dernier, Charles de Bourbon sera l’héritier présomptif de son frère conformément au testament du dernier roi d’Espagne Charles II.

 

En 1707, date de naissance de Luis, prince des Asturies, Charles de Bourbon perd tout droit à la couronne d’Espagne. Il renoncera définitivement à ses droits de succession en Espagne le 24 novembre 1712 selon les termes du Traité d’Utrecht.

Charles de Bourbon fut titré duc de Berry à sa naissance, mais ne posséda actuellement jamais ce duché. En 1710, son apanage fut constitué du duché d’Alençon, d’Angoulème, et le comté de Ponthieu suivant les lettres patentes du roi Louis XIV, son grand père :

Louis, par la grâce de Dieu, roy de France et de Navarre, à tous présens et à venir, SALUT. (…) Notre très-cher et très-amé petit-fils Charles, fils de France, a dignement répondu à nos espérance (…) Pour ces causes et autres à ce Nous mouvans, de l’avis de notre conseil, Nous avons donné, octroyé et délaissé, et par ces présentes signées de notre main, donnons, octroyons et delaissons à notredit petit-fils Charles, fils de France, et à ses enfans mâles descendans de lui en loyal mariage, pour leur appanage et entretenement, selon la nature des appanages de la Maison de France et les lois de notre royaume, les duchés d’Alençon et d’Angoulême, le comté de Ponthieu et les châtellenies de Coignac et de Merpins, réunis à notre couronne par le décès de notre cousine Elisabeth d’Orléans, duchesse de Guise, ensemble les terres et seigneuries de Noyelles, Hiermont, Coutteville et le Mesnil, par Nous acquises par contrat passé entre les commissaires par Nous nommez, et Marie d’Orléans, duchesse de Nemours, le 16 Decembre 1706, en échange de la baronie, terre et seigneuries de Parthenay

 Le comté de Ponthieu fut échangé quelques mois plus tard pour d’autres domaines, mais le roi lui permet par brevet de conserver le titre de duc de Berry.

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Portrait de Marie Louise Elisabeth d’Orléans, duchesse de Berry, par Pierre Gobert, vers 1710

En tant que troisième et dernier fils du Dauphin, Charles de Bourbon n’avait guère de chance d’accéder au trône. Lorsque son père, le Grand Dauphin meurt en 1711, c’est son frère aîné, Louis, duc de Bourgogne qui devient à son tour Dauphin de France.

Entre temps, Charles de Bourbon s’est mariée avec sa cousine, Marie Louise Elisabeth d’Orléans, fille aînée de Philippe II d’Orléans, le futur Régent.

 Si les premiers temps sont idylliques, le couple ne tarde pas à se quereller. Sa jeune épouse de quinze ans est immature, orgueilleuse et a été incroyablement gâtée par son père qui l’aime infiniment. Le jeune duc de Berry a vingt quatre ans et a bien du mal à contrôler son épouse, qui sombre souvent ivre morte lors de banquets trop arrosés. De plus, elle se moque de son goût pour la religion et le raille en privé.

 Madame Palatine, la grand-mère paternelle de sa femme aime tendrement le duc de Berry qu’elle a affublé du sobriquet de « Berry Bon Cœur ». Ce brave garçon qui ne rêve que d’un mariage paisible est obligé de composer au quotidien avec son épouse. Au bout de quelques mois de mariage, il tombe amoureux d’une femme de chambre de sa femme. Cette dernière l’apprend et le menace de renvoyer la femme de chambre et de dénoncer l’affaire au roi si le duc de Berry ne lui « lache pas un peu les rênes ». Désenchanté par le chantage de son épouse, mais désireux de conserver sa « bonne amie », le duc de Berry consent à fermer les yeux sur le comportement de son épouse.

La Palatine relatera cet incident dans ses Mémoires :

… » par cette menace, elle tint le duc d’une main ferme, et lui qui était un homme simple ne sut pas se révolter : il continua de vivre avec sa femme de mieux qu’il put jusqu’à sa mort, la laissant faire ce qui lui plaisait, tout cela pour une femme de chambre qu’il aimait complètement et dont il ne pouvait se défaire. Un an avant sa mort, le duc de Berry maria la femme de chambre à la condition que l’époux n’exercerait jamais son droit marital. Il laissa cette jeune personne enceinte de lui à sa mort (de même que la duchesse de Berry). A l’étonnement général, la duchesse de Berry qui n’était pas jalouse, prit soin après sa mort de la femme de chambre et de l’enfant né de lui »

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Les capitouls de 1701 avec l’entrée des ducs de Bourgogne et de Berry (à gauche dans le carrosse)

 Le duc de Berry est aimé de tous comme le relate St Simon :

M. le duc de Berry était de la hauteur ordinaire de la plupart des hommes, assez gros, et de partout, d’un beau blond, un visage frais, assez beau, et qui marquait une brillante santé. Il était fait pour la société et pour les plaisirs, qu’il aimait tous; le meilleur homme, le plus doux, le plus compatissant, le plus accessible, sans gloire et sans vanité, mais non sans dignité, ni sans se sentir. Il avait un esprit médiocre, sans aucunes vues et sans imagination, mais un très bon sens, et le sens droit, capable d’écouter, d’entendre, et de prendre toujours le bon parti entre plusieurs spécieux. Il aimait la vérité, la justice, la raison; tout ce qui était contraire à la religion le peinait à l’excès, sans avoir une piété marquée; il n’était pas sans fermeté, et haïssait la contrainte. C’est ce qui fit craindre qu’il ne fit pas aussi souple qu’on le désirait d’un troisième fils de France, qui ne pouvait entendre dans sa première jeunesse qu’il y eût aucune différence entre son aîné et lui, et dont les querelles d’enfant avaient souvent fait peur.

C’était le plus beau et le plus accueillant des trois frères, par conséquent le plus aimé, le plus caressé, le plus attaqué du monde; et comme son naturel était ouvert, libre, gai, on ne parlait dans sa jeunesse que de ses reparties à Madame et à M. de La Rochefoucauld qui l’attaquaient tous les jours. Il se moquait des précepteurs et des maîtres, souvent des punitions; il ne sut jamais guère que lire et écrire, et n’apprit jamais rien depuis qu’il fut délivré de la nécessité d’apprendre. Ces choses avaient engagé à appesantir l’éducation; mais cela lui émoussa l’esprit, lui abattit le courage, et le rendit d’une timidité si outrée qu’il en devint inepte à la plupart des choses, jusqu’aux bien séances de son état, jusqu’à ne savoir que dire aux gens avec qui il n’était pas accoutumé, et n’oser ni répondre ni faire une honnêteté dans la crainte de mal dire, enfin jusqu’à s’être persuadé qu’il n’était qu’un sot et une bête propre à rien. Il le sentait, et il en était outré. On peut se souvenir là-dessus de son aventure du parlement, et de Mme de Montauban. Mme de Saint-Simon, pour qui il avait une ouverture entière, ne pouvait le rassurer là-dessus, et il est vrai que cette excessive défiance de lui-même lui nuisait infiniment. Il s’en prenait à son éducation, dont il disait fort bien la raison, mais elle ne lui avait pas laissé de tendresse pour ceux qui y avaient eu part….

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Portrait du duc de Berry en 1700 par Joseph Vivien

En 1712, le frère aîné du duc de Berry (Louis duc de Bourgogne) meurt de la rougeole, en même temps que son épouse (Marie Adélaïde de Savoie) et leur fils aîné (Louis duc de Bretagne), frère aîné du jeune Louis, qui est le dernier enfant du couple et qui deviendra le futur Louis XV. Chacun se mit à penser que le duc de Berry pourrait être nommé Régent pour le futur jeune roi.

Mais un accident de chasse dramatique et tenu secret par le duc lui-même (le pommeau de la selle de son cheval s’étant cabré, vint lui rompre une artère dans l’estomac) vint mettre un terme aux spéculations.

St Simon, qui était proche du duc de Berry, relatera les détails des journées précédant la mort du duc de Berry, et relatera l’ignorance des médecins qui prirent ses vomissements de sang noir pour des vomissements de chocolat : il relate l’agonie du duc de Berry du 26 avril au 3 mai :

jeudi 26 avril : L’électeur vint courre le cerf a Marly le jeudi 26 avril, et ne vit le roi qu’à la chasse; il soupa chez d’Antin et joua dans le salon après avec M. le duc de Berry à un grand lansquenet, puis retourna à Saint-Cloud.

 Le lundi 30 avril, le roi prit médecine, et travailla l’après-dînée avec Pontchartrain; sur les six heures du soir il entra chez M. le duc de Berry qui avait eu la fièvre toute la nuit. Il s’était levé sans en rien dire, avait été à la médecine du roi, et comptait aller courre le cerf; mais, en sortant de chez le roi sur les neuf heures du matin, il lui prit un grand frisson qui l’obligea de se remettre au lit. La fièvre fut violente ensuite. Il fut saigné, le roi dans sa chambre, et le sang fut trouvé très mauvais; au coucher du roi, les médecins lui dirent que la maladie était de nature à leur faire désirer que c’en fût une de venin. Il avait beaucoup vomi, et ce qu’il avait vomi était noir. Fagon disait avec assurance que c’était du sang; les autres médecins se rejetaient sur du chocolat, dont il avait pris le dimanche. Dès ce jour-là je sus qu’en croire. Boulduc, apothicaire du roi, qui était extrêmement attaché à Mme de Saint-Simon et à moi, et dont j’ai eu quelquefois occasion de parler, me glissa à l’oreille qu’il n’en reviendrait pas, et qu’avec quelques petits changements, c’était au fond la même chose qu’à M. [le Dauphin] et Mme la Dauphine. Il me le confirma le lendemain, ne varia ni pendant la courte maladie, ni depuis; et il me dit le troisième jour que nul des médecins qui voyaient ce prince n’en doutait, et ne s’en était caché à lui qui me parlait. Ces médecins en demeurèrent persuadés dans la suite, et s’en expliquèrent même assez familièrement.

 Le mardi 1er mai, saignée du pied à sept heures du matin, après une très mauvaise nuit; deux fois de l’émétique qui fit un grand effet, puis de la manne, mais deux redoublements. Le roi y alla au sortir de sa messe, tint conseil de finances, ne voulut point aller tirer comme il l’avait résolu, et se promena dans ses jardins. Les médecins, contre leur coutume, ne le rassurèrent jamais. La nuit fut cruelle.

 Le mercredi 2 mai le roi alla après sa messe chez M. le duc de Berry qui avait été encore saigné du pied. Le roi tint le conseil d’État à l’ordinaire, dîna chez Mme de Maintenon, et alla après faire la revue de ses gardes du corps. Coettenfao, chevalier d’honneur de Mme la duchesse de Berry, était venu le matin prier le roi de sa part que Chirac, médecin fameux de M. le duc d’Orléans, vît M. le duc de Berry. Le roi le refusa sur ce que tous les médecins étaient d’accord entre eux, et que Chirac, qui serait peut-être d’avis différent, ne ferait que les embarrasser. L’après-dînée, Mmes de Pompadour et de La Vieuville vinrent de sa part prier le roi de trouver bon qu’elle vînt, avec force propos de son inquiétude, et qu’elle viendrait plutôt à pied. Il y fallait venir en carrosse si elle en avait eu tant d’envie, et avant de descendre le faire demander au roi. La vérité est qu’elle n’avait pas plus d’envie de venir que M. le duc de Berry de désir de la voir, qui ne proféra jamais son nom, ni n’en parla indirectement même. Le roi répondit des raisons à ces dames; sur ce qu’elles insistèrent, il leur dit qu’il ne lui fermerait pas la porte, mais qu’en l’état où elle était cela serait fort imprudent. Il dit ensuite à Madame et à M. le duc d’Orléans d’aller à Versailles pour l’empêcher de venir. Au retour de la revue, le roi entra chez M. le duc de Berry. Il avait encore été saigné du bras, il avait eu tout le jour de grands vomissements où il y avait beaucoup de sang, et il avait pris pour l’arrêter de l’eau de Rabel jusqu’à trois fois. Ce vomissement fit différer la communion; le P. de La Rue était auprès de lui dès le mardi matin, qui le trouva fort patient et fort résigné.

Le jeudi 3 mai , après une nuit encore plus mauvaise, les médecins dirent qu’ils ne doutaient pas qu’il n’y eût une veine rompue dans son estomac. Il commençait dès la veille, mercredi, à se débiter que cet accident était arrivé par un effort qu’il avait fait à la chasse le jeudi précédent que l’électeur de Bavière y était venu, en retenant son cheval qui avait fait une grande glissade, et on ajouta que le corps avait porté sur le pommeau de la selle, et que depuis il avait craché et rendu du sang tous les jours.

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Portrait du duc de Berry par Nicolas de Larguillière

 Les vomissements cessèrent à neuf heures du matin, mais sans aucun mieux. Le roi, qui devait courre le cerf, contremanda la chasse. À six heures du soir, M. le duc de Berry étouffait tellement qu’il ne put plus demeurer au lit; sur les huit heures, il se trouva si soulagé qu’il dit à Madame qu’il espérait n’en pas mourir; mais bientôt après le mal augmenta si fort, que le P. de La Rue lui dit qu’il était temps de ne plus penser qu’à Dieu, et à recevoir le viatique. Le pauvre prince parut lui-même le désirer.

Un peu après dix heures du soir, le roi alla à la chapelle où on gardait une hostie consacrée dès les premiers jours de la maladie; M. le duc de Berry la reçut et l’extrême onction, en présence du roi, avec beaucoup de dévotion et de respect. Le roi demeura près d’une heure dans sa chambre, vint souper seul dans la sienne, ne vit point les princesses après souper, et se toucha. M. le duc d’Orléans alla à deux heures après minuit à Versailles, sur ce que Mme la duchesse de Berry voulait encore venir à Marly. Un peu avant de mourir, M. le duc de Berry dit au P. de La Rue, qui au moins le conta ainsi, l’accident de la glissade dont on vient de parler, mais, à ce qui fut ajouté, la tête commençait à s’embarrasser; après qu’il eut perdu la parole, il prit le crucifix que le P. de La Rue tenait, il le baisa et le mit sur son cœur.

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le château de Marly vers 1724, là où mourut le duc de Berry

Il expira le vendredi 4 mai, à quatre heures du matin, en sa vingt-huitième année, étant né à Versailles le dernier août 1686…. »

St Simon relatera ses obsèques :

….Les obsèques de M. le duc de Berry furent un peu cavalières. Cela fut pitoyable aux Tuileries. Les évêques prirent des fauteuils et des carreaux pour garder. Dreux les laissa faire. Ce rut la première fois que cette usurpation eut lieu. Les princes du sang, les ambassadeurs, les ducs allèrent en manteaux à l’eau bénite, et les compagnies; tout cela reçu par les principaux officiers en forme de maison et conduits. Le comte de Charolais et le duc de Fronsac conduisirent le jeudi 10 mai le cœur au Val-de-Grâce. M. le duc d’Orléans devait mener le corps à Saint-Denis, il pria le roi de l’en dispenser; M. le duc en fut chargé à sa place avec le duc de La Trémoille. Ce fut le mercredi 16 mai. La décence fut fort observée chez Mme la duchesse de Berry, à quoi Mme de Saint-Simon eut grande attention. Les fils et petits-fils de France tendent leurs appartements chez le roi, ce que ne peuvent faire les princes du sang. Mme la Duchesse même, malgré les distinctions de la bâtardise, n’eut rien de veuve dans le sien.

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Convoi et pompe funèbre de Charles, duc de Berry en mai 1714

 Le duc de Berry étant mort sans postérité (sa femme, enceinte, accouchera d’un enfant qui ne vécut pas), le comté de Ponthieu, le duché d’Alençon et le comté de Cognac sont réunis au domaine de la couronne.

Son cœur fut porté à l’église du Val de Grâce à Paris (son cœur sera brûlé en place de Grêve par les Révolutionnaires en 1793) et son corps à St Denis.

 Sources :

– Mémoires de Mme Palatine

– Mémoires du duc de St Simon.

– « la cour du Régent »

 

Descendants de Charles de Bourbon duc de Berry :

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Jusqu’aux enfants.

Charles de Bourbon, duc de Berry,d’Alençonet d’Angoulême(1710-1714), né le 31 août 1686, Versailes, baptisé le 18 janvier 1687, chapelle du château de Versailles, décédé le 4 mai 1714, Marly, inhumé, St Denis (coeur transporté au Val de Grace) (à l’âge de 27 ans). Marié le 6 juillet 1710, Notre-Dame,Versailles (78), avecMarie d’Orléans, née le 20 août 1695, Versailles (Yvelines), décédée le 21 juillet 1719, Château de La Muette, inhumée le 24 juillet 1719, Saint-Denis (son cœur au Val de Grâce) (à l’âge de 23 ans), dont

Total: 3 personnes (conjoints non compris).

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