Dame d’honneur de Marie Stuart, Dauphine (1560), dame d’honneur de Louise de Lorraine (1575-1590)
Née vers 1542
Morte assassinée le 9 juin 1592 à Issoire (Puy de Dome)
Qui diable est Françoise Babou de la Bourdaisière ? Il s’agit tout simplement de la mère de Gabrielle d’Estrées, (maîtresse de Henri IV), qui vécut sa vie amoureuse intensément et devait mourir de façon atroce…
La famille de Françoise, les Babou trouve ses origines à Bourges : Philibert Babou, le grand père de Françoise était le fils d’un riche notaire de Bourges. L’argent de son père lui permis d’acquérir la charge de maître d’hôtel du roi Charles VIII, et de fréquenter la cour du roi. Désireux d’épouser une riche héritière et d’acquérir un titre, il épousera à Tours en 1509 la très belle Marie Gaudin, dame de la Bourdaisière (dont le château et les terres se situent en Touraine), et déjà maîtresse en titre du jeune François d’Angoulème (futur François 1er).
Marie Gaudin avait la réputation d’être la plus belle femme de son temps, et son mari, peu jaloux, profita de la faveur de sa femme auprès de son amant devenu le roi François 1er pour acquérir en 1524, le titre de surintendant des Finances, puis le statut de maire de Tours. Le couple Philibert/Marie fut particulièrement prolifique (on verra que c’est le trait caractéristique des Babou) puisqu’ils eurent ensemble 4 garçons et 3 filles.
Marie Gaudin, grand mère de Françoise Babou
L’aîné des garçons, Jean Babou de la Bourdaisière naît en 1510. Il devient maître de la garde robe du roi Henri II, et lieutenant général du roi en Touraine. Lui aussi veut faire un beau mariage : or, parmi les filles d’honneur de la reine Catherine de Médicis, il en remarque une particulièrement belle, riche et instruite : il s’agit de Françoise Robertet, fille unique de Florimond Robertet, seigneur d’Alluye, secrétaire d’état. Elle a vingt ans, il en a vingt neuf lorsqu’ils se marient à Blois le 6 décembre 1539. Elle lui apporte en dot la terre d’ Alluye.
Leur premier enfant, Georges Babou de la Bourdaisière naît en 1540, leur deuxième enfant Jean Babou de la Bourdaisière, naît en 1541. Lorsque Françoise Robertet est de nouveau enceinte en 1542, elle accouche cette fois d’une fille : il s’agit de Françoise Babou de la Bourdaisière.
Jean Babou de La Bourdaisière, père de Françoise Babou
Le couple Jean Babou/Françoise Robertet aura en tout onze enfants (dont sept filles qui seront surnommées « les sept pêchés capitaux » du fait de leurs moeurs légères). Tallemant des Réaux soulignera que la race des Babou était « la race la plus fertile en femmes galantes qui aient jamais été en France ». L’ironie voulait que le blason des Babou soit une main tenant une poignée de vesces (la vesce étant un légume à bétail, mais aussi en langue vulgaire une prostituée de bas quartiers).
La jeune Françoise Babou, est élevée à la cour et devient la compagne de jeu de la jeune Marie Stuart, élevée en France depuis l’age de cinq ans, et qui est destinée à épouser le fils aîné du roi Henri II, le jeune mais fragile dauphin François. Marie Stuart et son époux sont élevés ensemble, et ils sont entourés de jeunes nobles élevés comme eux à la cour, et qui forment leur entourage. Françoise Babou et Marie Stuart ont le même âge et elles ont le même goût pour la littérature, le beau parler et le luxe qui les entoure.
Françoise Robertet, mère de Françoise Babou
Si Marie Stuart est amoureuse de son futur époux, Françoise Babou attend encore celui qui saura faire battre son coeur de façon romantique. Lorsque Marie Stuart épouse le Dauphin Francois le 24 avril 1558 sous la voûte de Notre Dame de Paris, Françoise Babou qui assiste à la cérémonie, et qui est resplendissante de beauté, attire l’attention de plusieurs seigneurs de la cour.
Or, l’un d’eux, impressionnée par la beauté de Françoise, franchit le pas et demande à Jean Babou la main de sa fille aînée. Il s’agit d’Antoine d’Estrées marquis de Coeuvres : il est issu d’une honorable famille picarde, et se destine à une brillante carrière militaire. Le père de Françoise accepte le mariage, et Françoise Babou, résignée, épouse Antoine d’Estrées le 14 février 1559 à Chartres : elle a dix sept ans, il en a trente.
Dès le début, le mariage ne fonctionne pas ; Françoise Babou, élevée à la cour des Valois, a l’habitude du beau langage et des sonnets qui soulignent sa beauté. Mais son mari est un militaire, de plus, il possède un tempérament taciturne et morose. La jolie marquise de Coeuvres va alors se lancer dans les plaisirs de la cour, les bals, et les concours de sonnet en compagnie de son amie la Dauphine Marie Stuart.
Antoine d’Estrées, marquis de Coeuvres, mari de Françoise Babou
Cinq mois après son mariage, Françoise Babou assiste, horrifiée, à la mort du roi Henri II lors d’un tournoi à Paris : la lance de son opposant lui ayant perforée l’oeil, le roi meurt quelques jours plus tard dans d’atroces souffrances. Le jeune Dauphin devient alors François II et Marie Stuart est la nouvelle reine de France. Elle s’empresse, lors de la constitution de sa maison, de faire de Françoise Babou une de ses dames d’honneur. Mais à la fin de l’année 1560, François II meurt, victime d’une longue maladie à Orléans, et Marie Stuart, devenue veuve, est renvoyée en Ecosse.
Françoise Babou se retrouve dans une cour bouleversée par tant de deuils, et assiste au couronnement de Charles IX, le frère cadet de François II. Elle n’apprécie pas particulièrement le nouveau roi, et elle lui préfère nettement son jeune frère Henri, duc d’Orléans (futur Henri III).
Henri de Valois (futur Henri III)
Celui-ci est un joyeux luron, amateur de jolies femmes, de bals et de joutes. Il est toujours accompagné par son meilleur ami, qu’il a fait capitaine de sa garde, Louis de Bérenger du Guast. Or, celui-ci a remarqué la jolie marquise de Coeuvres, et comme il est ami avec Brantome et Ronsard, il leur demande de composer, en son nom, des poèmes célébrant la beauté de Françoise.
Ronsard s’exécute le premier et compose les sonnets pour « Astrée » (le surnom de Françoise Babou) :
plus que mes yeux j’aime tes beaux cheveux
liens d’amour que l’or même accompagne
comment n’aurais je une bonne aventure
quand j’ai toujours mon astre entre les mains
Françoise Babou, charmée, cède à la tentation, et devient la maîtresse de Louis de Bérenger du Guast.
Aux fêtes de Fontainebleau en mars 1564, elle apparaît dans un bal de la cour, vêtue d’une robe ornée de diamants figurant une Dame qui baise en l’armant un Chevalier errant portant casque et cuirasse, qui n’est autre que Louis de Bérenger déguisé. Dès lors, leur liaison devient publique.
Le chateau royal de Fontainebleau
Le mari, Antoine d’Estrées, fréquemment absent, ferme les yeux. Pour l’instant leur mariage n’a donné le jour qu’à une fillette, Marie Catherine, née en 1562 et qui vient de décéder. Or, dans les huit années qui vont suivre, Françoise Babou va donner naissance à Marguerite d’Estrées (1565), Diane d’Estrées (1566), et Angélique d’Estrées (1570) s’attirant cette réflexion acide de son mari : « Hé Madame, pourquoi ne me faites vous que des filles ! », à quoi Françoise Babou lui répondra : « le choix ne vient pas de moi ! ».
Le massacre de la Saint Barthélémy en août 1572 à Paris
Le 24 août 1572 a lieu la terrible nuit de la Saint Barthélémy à Paris : à l’occasion des noces de Marguerite de Valois (soeur de Charles IX, et la fameuse « Margot ») avec Henri de Navarre (futur Henri IV), les catholiques ont vu un nombre impressionnant de seigneurs protestants assister à l’union de leur roi. La plupart des chefs protestants sont venus en masse à Paris assister à ce mariage politique.
C’est l’occasion rêvée pour le roi Charles IX et sa mère, Catherine de Médicis, de faire d’une pierre deux coups : anéantir les chefs protestants réunis à Paris, et forcer les autres à se convertir au catholicisme. Le massacre des protestants est déclenché dans la capitale, trois jours après les noces. L’amant de Françoise Babou, Louis de Bérenger, s’y distinguera par sa sauvagerie et sa brutalité à la tête de sa compagnie d’hommes, armée de piques et d’arbalètes. L’avenir semble alors radieux pour l’amant de Françoise : il est toujours fou amoureux d’elle, et la mort impromptu de Charles IX, quelques mois après la St Barthélemy, va propulser sur le trône son ami, le prince Henri, qui va devenir le roi Henri III.
Aussitôt, les faveurs vont pleuvoir sur le couple illégitime : Françoise Babou va devenir dame d’honneur de la nouvelle reine, Louise de Lorraine, que le roi épouse le 15 février 1575, et Louis de Bérenger voit son amitié confirmée en obtenant un appartement au Louvre, mitoyen de celui de la marquise de Coeuvres.
Ivre de ses succès, Louis de Bérenger va cependant commettre un impair : pour une raison inconnue, il déteste Marguerite de Valois, la nouvelle reine de Navarre, et il va s’empresser de révéler au nouveau roi la liaison de sa soeur avec le flamboyant Bussy d’Amboise. Henri III le prend fort mal, et injurie publiquement sa soeur devant toute la cour. Celle-ci apprend qui a livré l’information, et considère bientôt Louis de Bérenger et Françoise Babou comme ses ennemis personnels. Les deux femmes ne s’appréciaient déjà pas beaucoup (leur beauté les mettant en compétition) mais maintenant Marguerite de Valois interpelle la marquise de Coeuvres, en visite chez la reine mère : « tiens, voilà la garce du capitaine ! » ; à quoi Françoise Babou rétorque : « j’aime mieux l’être du capitaine que du général ! (en sous entendant que Margot couchait avec tout le monde) ».
Marguerite de Valois, la « reine Margot »
L’ironie veut que la fille de Françoise Babou, Gabrielle d’Estrées, devienne plus tard la favorite du mari de Marguerite de Valois, le roi Henri IV.
Pour l’instant, la reine Margot ne pense qu’à se venger. En octobre 1575, la vengeance de celle-ci s’organise : elle demande à l’un de ses familiers, Guillaume du Prat, baron de Vitteaux (un habile duelliste toujours prêt à se battre à la moindre provocation) de la débarrasser de du Guast.
A la nuit tombée, le baron de Vitteaux pénètre en coup de vent chez Louis de Bérenger vers dix heures du soir, et le transperce brutalement de son épée alors que ce dernier était dans son bain.
Louis de Bérenger, seigneur du Guast
Le roi Henri III est indigné par le meurtre de son ami, mais n’a pas de preuve pour inculper Vitteaux. Quant à Françoise Babou, elle est anéantie par la mort de son amant. Elle se retire un temps au château de Coeuvres, près de Soissons avec les trois enfants à qui elle a donné naissance depuis la Saint Barthélémy : une fille Gabrielle (née en 1573) et deux fils : François Hannibal (né en 1574) et François Louis (né au début de l’année 1575).
Pendant huit ans, Françoise Babou va attendre sa revanche contre le baron de Vitteaux tout en continuant à assurer son rôle de dame d’honneur auprès de la reine Louise. Elle mettra au monde un huitième enfant : Julienne Hippolyte qui naîtra en 1580. Et puis, le 7 août 1583, elle apprend que le baron de Vitteaux (qui était pourtant une fine lame) vient d’être tué en duel par un jeune noble auvergnat âgé de vingt trois ans : Yves IV d’Allègre, venu venger la mort de son père, tué quelques mois auparavant par Vitteaux.
Impatiente de rencontrer celui qui a vengé la mort de son amant assassiné, Françoise Babou se rend, masquée, au domicile du jeune d’Allègre et lui propose une bourse de mille écus pour le remercier. Le jeune homme, surpris, rejette l’offre de la belle inconnue, et lui demande d’enlever son masque. Françoise Babou obéit, et la beauté de la marquise de Coeuvres charme sur le champ le jeune seigneur.
La marquise, de son côté n’est pas insensible à la prestance du jeune homme : elle ne devait pas retourner à son hôtel cette nuit là raconte Bassompière dans ses Mémoires…
Françoise Babou a quarante et un ans, elle est dans tout l’éclat de sa maturité, le jeune d’Allègre en a vingt trois, et il est fasciné par la science amoureuse de Françoise. De nouveau, Françoise va montrer qu’elle se moque des conventions et s’affiche ouvertement avec son nouvel amant. Antoine d’Estrées, cette fois, est furieux. Il déclame à qui veut l’entendre : « voyez vous cette femme ? Elle fera de ma maison un clapier de putains…. comme elle ! ».
Pendant six ans, la marquise de Coeuvres et le jeune d’Allègre vont vivre leur passion, sans se soucier des qu’en dira t’on.
Louise de Lorraine reine de France, épouse de Henri III
En 1589, Yves d’Allègre obtient du roi Henri III (juste avant que celui-ci ne soit assassiné par le moine Clément) le poste de gouverneur d’Issoire en Auvergne. Françoise n’a nulle intention d’abandonner son jeune amant, elle quitte définitivement Paris pour suivre son amant en Auvergne, en emmenant avec elle sa plus jeune fille Julienne Hippolyte.
Elle laisse le soin à sa soeur Isabeau Babou, marquise de Sourdis, d’élever ses autres enfants qu’elle a laissé à Coeuvres : or, cette dernière a une réputation encore plus désastreuse que Françoise puisqu’elle vit ouvertement avec son amant, Philippe Hurault comte de Cheverny, avec l’assentiment de son mari qui préfère les jeunes pages.
Impatiente de gagner l’Auvergne, Françoise réalise cependant qu’elle est enceinte à nouveau (à 47 ans !) et c’est à Issoire qu’elle mettra au monde sa dernière fille : Marie Françoise. Le père de la petite fille n’est autre que d’Allègre, mais magnanime, Antoine d’Estrées reconnaîtra la fillette quelques mois plus tard. Or, Françoise Babou par sa morgue et son dédain va bientôt précipiter le drame final.
Yves d’Allègre, marquis d’Allègre
Depuis qu’elle est arrivée à Yssoire dans les bagages de son amant, Françoise, veut y régner en souveraine. Depuis quatre ans, elle règne en reine sur la petite ville. Jalouse et égoïste, elle demande à son amant de publier une ordonnance interdisant aux bourgeoises de la ville d’Yssoire de porter de la soie ou des bijoux. Toute disgression étant punie de mort. Non contente d’accumuler les mécontents, la marquise de Coeuvres ne règle pas ses factures. Une assemblée de marchands venue réclamer à l’hôtel du Gouverneur le paiement des dettes de Mme d’Estrées est rouée de coups.
La population auvergnate, furieuse, complote sa revanche contre le couple : dans la nuit du 8 juin 1593, une troupe d’inconnus pénètre dans la maison du Gouverneur afin « de tuer le chien et sa chienne » : d’Allègre meurt égorgé dans son lit par un boucher, quant à la marquise de Coeuvres, qui avait trouvé refuge dans la ruelle du lit de sa suivante, elle est traînée dans la chambre malgré ses hurlements, et est tuée d’un coup de couteau en plein coeur. Les conjurés jettent ensuite les cadavres de Françoise et de son amant par la fenêtre, épargnant les deux fillettes (Julienne Hyppolite et Marie Françoise) du sort réservé à leur mère.
Gabrielle d’Estrées, fille de Françoise Babou
La foule hystérique dépouillera les cadavres, qui furent exhibés nus sur la place publique. On put alors y remarquer la dernière coquetterie de la marquise de Coeuvres : elle avait fait des tresses ornées de rubans de couleur à une certaine partie de son anatomie, pour plaire à son amant. Choquée, la foule enferma les cadavres dans des tonneaux de vin, et leurs corps furent enterrés anonymement dans un cellier du château de Meilhaud.
Les assassins de Françoise Babou de la Bourdaisière, dame d’Estrées et marquise de Coeuvres furent retrouvés et pendus six mois plus tard.
La ville d’Issoire en Auvergne
Françoise Babou ne connaitra pas le destin fabuleux de sa fille Gabrielle d’Estrées. Celle-ci était devenue depuis avril 1591 la maitresse d’Henri de Navarre, mari de sa rivale, Marguerite de Valois. Ce dernier, devenu roi de France en 1594 sous le nom de Henri IV, était sur le point de faire de Gabrielle d’Estrées une reine de France, lorsque la mort faucha brutalement la jeune femme enceinte pour la quatrième fois du roi, après avoir mangé un citron empoisonné.
Françoise Babou et Gabrielle d’Estrées, mère et fille, auront au moins partagé un point commun : vivre leur vie passionnément jusqu’à leur mort tragique…
Descendants de Françoise Babou de La Bourdaisière (Françoise d’Astrée)
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Jusqu’aux petits-enfants.
Françoise Babou de La Bourdaisière, née vers 1542, assassinée le 9 juin 1592, Issoire (Puy-de-Dôme) (à l’âge de peut-être 50 ans), dame d’honneur de Marie Stuart, Dauphine (1560), dame d’honneur de Louise de Lorraine (1575-1590).
Mariée le 14 février 1559, Chartres (Eure-et-Loir), avec Antoine d’Estrées, marquis de Cœuvres, vicomte de Soissons et de Bercy, né vers 1529, décédé le 11 mai 1609 (à l’âge de peut-être 80 ans), grand-Maître de l’Artillerie, gouverneur de la Fère, dont
- Catherine, née vers 1562, morte jeune.
- Marguerite, née en 1565, décédée après 1590.
Mariée le 16 juillet 1585 avec Gabriel Bournel, seigneur de Namps et d’Esteembecq, baron de Monchy Cayeu, vicomte de Lambercourt, décédé après 1590, dont- Gabriel, seigneur de Namps, baron de Monchy, décédé le 14 novembre 1644.
Marié avant 1628 avec Louise Le Cat d’Hervilly, décédée après 1639. - François Annibal, vicomte de Lambercourt, maitre de camp d’un régiment d’infanterie.
Marié avec Antoinette Le Roi. - Angélique Marguerite, décédée après 1642, abbesse de Bertaucourt.
- Gabriel, seigneur de Namps, baron de Monchy, décédé le 14 novembre 1644.
- Diane, née vers 1566, décédée vers 1618 (à l’âge de peut-être 52 ans).
Relation en 1595 avec Jean Louis de Nogaret, duc d’Epernon (1581), marquis de La Valette (juin 1607), comte de Montfort, comte de Candale (1594), né en mai 1554, château de Caumont (Gers), décédé le 13 janvier 1642, Loches (Indre-et-Loire), inhumé le 8 mars 1642, Cadillac (Gironde) (à l’âge de 87 ans), amiral de France, dont- Louise, décédée en 1647, abbesse à Ste Glossine les Metz en 1606.
Mariée le 17 février 1596, Paris (75), avec Jean de Montluc, seigneur de Balagny, de Renel et de Gicourt, prince de Cambrai, marquis de Bus, baron d’Artanne, de Bavay et de Moncel, seigneur de Bohain, de Bournonville, de Colombier, d’Oisy et de Beaurevoir, né en 1545, Condom, Gers, décédé en juin 1603 (à l’âge de 58 ans), gouverneur de Cambrai, dont
-
- Alphonse Henri, marquis de Balagny, comte d’Orbec, décédé en février 1628.
Marié avec Denise de Thevin. - Gabriel, décédé après 1619, abbé de St Lomer aux Bois, chevalier hospitalier de St Jean en 1619.
- Henri.
- Alphonse Henri, marquis de Balagny, comte d’Orbec, décédé en février 1628.
- Angélique, née vers 1570, décédée en 1634, Couvent des Clarisses, Paris, inhumée en 1634, Couvent des Clarisses, Paris (à l’âge de peut-être 64 ans), religieuse de Saint Louis de Poissy, puis abbesse de Bertaucourt au diocèse d’Amiens, et fut nommée abbesse de Maubuisson par Henry IV.
- Gabrielle, marquise de Monceaux (juin 1594), dame de Verneuil (1595), duchesse de Beaufort (juillet 1597), duchesse d’Etampes (4 janvier 1599), née entre 1571 et 1573, château de La Bourdaisière, Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire), décédée le 10 avril 1599, Paris 1er (75), inhumée, chœur de l’église, abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) .
Relation en 1590 avec Roger de Saint-Lary, seigneur de Bellegarde, baron de Termes, duc de Bellegarde (1er, 1619), marquis de Versoy, né le 10 décembre 1562, décédé le 13 juillet 1646, inhumé, église des Jésuites, Dijon (Côte-d’Or) (à l’âge de 83 ans), gouverneur de Quillebeuf (1592), gouverneur de Bourgogne et Bresse (1595), surintendant de la maison du roi, grand écuyer d’Henri III et d’Henri IV, 1er gentilhomme de la chambre de Gaston d’Orléans.
Relation le 20 janvier 1591 avec Henri IV de Bourbon, roi de France (1589-1610), roi de Navarre (Henri III, 1562-1610), vicomte de Limoges (1562-1589), duc de Vendôme (3e, 1562), comte d’Armagnac (1572-1589), né le 13 décembre 1553, Pau, Béarn, France, baptisé le 6 mars 1554, Pau, Béarn, assassiné le 14 mai 1610, Paris (75), inhumé le 1er juillet 1610, Basilique de Saint-Denis (93) (à l’âge de 56 ans), dont- César, duc de Vendôme (4e, 1598), duc de Mercoeur et de Beaufort, duc d’Étampes (1599), duc de Penthièvre (5e), né le 3 mai 1594, château de Coucy, Picardie, décédé le 22 octobre 1665, Hôtel de Vendôme, Paris, inhumé, église des Oratoriens, Vendôme (Loir-et-Cher) (à l’âge de 71 ans), grand Maître, chef & surintendant de la Navigation & Commerce de France.
Marié le 7 juillet 1609, Fontainebleau, Seine & Marne, avec Françoise de Lorraine, duchesse de Mercoeur (1602), duchesse de Penthièvre (1623), princesse de Martigues (1623), née en novembre 1592, décédée le 8 septembre 1669, Hôtel de Vendôme à Paris, inhumée après 8 septembre 1669, dans l’église des Capucines de Paris, revétue de leur habit (à l’âge de 76 ans). - Catherine-Henriette, née le 11 novembre 1596, Rouen (Seine-Maritime), décédée le 20 juin 1663, Paris (75) (à l’âge de 66 ans).
Mariée le 20 février 1619, Paris (75), avec Charles II de Lorraine, duc d’Elbeuf (1605-1657), comte d’Harcourt, de Lillebonne et de Rieux, seigneur de Villemareuil, né le 5 novembre 1596, décédé le 5 novembre 1657, Paris, inhumé, collégiale St Louis de la Saussaye (à l’âge de 61 ans), gouverneur de Picardie et de Flandres (1643). - Alexandre, né le 19 mars 1598, Nantes (44), décédé le 8 février 1629, Vincennes (94) (à l’âge de 30 ans), gouverneur de Caen, Grand Prieur de l’Ordre de Malte en France.
- Nn, né le 9 avril 1599, Paris (75), décédé le 9 avril 1599, Paris (75).
- César, duc de Vendôme (4e, 1598), duc de Mercoeur et de Beaufort, duc d’Étampes (1599), duc de Penthièvre (5e), né le 3 mai 1594, château de Coucy, Picardie, décédé le 22 octobre 1665, Hôtel de Vendôme, Paris, inhumé, église des Oratoriens, Vendôme (Loir-et-Cher) (à l’âge de 71 ans), grand Maître, chef & surintendant de la Navigation & Commerce de France.
Mariée en avril 1592, Noyon (Oise), avec Nicolas d’Amerval, seigneur de Liancourt, baron de Benais, seigneur de Falvy-sur-Somme, gouverneur de Chauny.
- François Annibal, duc d’Estrées (1er, 15 décembre 1663), marquis de Coeuvres (juin 1594), comte de Nanteuil le Haudouin, né le 15 mai 1572, Paris (75), décédé le 15 mai 1670, Paris (75) (à l’âge de 98 ans).
Marié le 4 avril 1622, Moussy-le-Vieux (77, Seine-et-Marne) – château, avec Marie de Béthune, née en mars 1602, Rome (Italie), décédée en février 1628 (à l’âge de 25 ans), dont- François Annibal, duc d’Estrées (2e, 15 mai 1670), comte de Nanteuil le Haudouin, marquis de Coeuvres (octobre 1626), vicomte de Soissons et de Pierrefonds, né vers 5 juillet 1623, château de Coeuvres, Coeuvres-et-Valsery (Aisne), décédé le 30 janvier 1687, Rome (Italie) (à l’âge de peut-être 63 ans).
Marié le 27 février 1647, Saint-Jean-en-Grêve, Paris, avec Catherine de Lauzières, décédée en septembre 1684. - Jean, comte d’Estrées, de Nanteuil le Haudouin et de Tourbes, baron de Doudeauville et de Parenty, né le 3 novembre 1624, Soleure (Suisse), décédé le 19 mai 1707, Paris (75), inhumé, Paris (75) – 16ème arrondissement actuel – couvent des Bons-Hommes de Chaillots (à l’âge de 82 ans), maréchal et vice-amiral de France, vice-roi des Amériques, lieutenant général au comté nantais et gouverneur de Nantes, commandant en Poitou.
Marié le 7 octobre 1658, Paris, avec Marguerite Marie Morin, décédée le 15 mai 1714. - César, né le 5 février 1628, Paris (75), décédé le 18 décembre 1714, Paris (75) – 6ème arrondissement actuel – en l’abbaye de St Germain-des-Prés, inhumé, Paris (75) – 6ème arrondissement actuel – église St Germain-des-Prés (à l’âge de 86 ans), abbé de St Germain-des-Prés, évêque de Laon (1655-1681), cardinal (1671), ambassadeur près le Saint Siège et en Espagne.
- François Annibal, duc d’Estrées (2e, 15 mai 1670), comte de Nanteuil le Haudouin, marquis de Coeuvres (octobre 1626), vicomte de Soissons et de Pierrefonds, né vers 5 juillet 1623, château de Coeuvres, Coeuvres-et-Valsery (Aisne), décédé le 30 janvier 1687, Rome (Italie) (à l’âge de peut-être 63 ans).
Marié le 18 avril 1634, Le Mesnil-Saint-Denis (78, Yvelines), avec Anne Habert, décédée le 16 octobre 1661, dont
-
- Louis, né le 1er décembre 1637, décédé en 1656, au combat devant Valenciennes (à l’âge de 19 ans).
- Christine, décédée le 18 décembre 1658, Soissons (02, Aisne).
Mariée le 3 septembre 1658, Paris (75), avec François Marie de Lorraine, comte de Lillebonne, seigneur de Commercy et de Villemareuil, né le 4 avril 1624, décédé le 19 janvier 1694, Paris, 75 (à l’âge de 69 ans).
Marié le 25 juillet 1663 avec Gabrielle de Longueval, décédée le 11 février 1687, Paris, inhumée, paroisse St Eustache à Paris .
- François Louis, marquis de Coeuvres, né vers 1575, tué en 1594, Laon (60) (lors du siège de la ville) (à l’âge de peut-être 19 ans).
- Julienne Hypolite, née vers 1580, décédée après 1667.
Mariée le 7 janvier 1597 avec Georges de Brancas, duc de Villars (1627), baron d’Oise, né en 1568, décédé le 23 janvier 1657, chateau de Maubec (près d’Avignon) (à l’âge de 89 ans), dont- Marie, née vers 1598, baptisée le 1er mars 1605, décédée après 1654, dame d’honneur (sans gages) de la reine Anne d’Autriche de 1652 à 1654.
Mariée le 13 juillet 1613, Paris, avec Henri de Castellane, marquis d’Ampus, décédé en 1656. - Louis François, duc de Villars (2e), né vers 1610, décédé le 14 octobre 1679 (à l’âge de peut-être 69 ans), maréchal de camp à Lugny en 1650.
Marié le 26 septembre 1649 avec Madeleine Claire de Lenoncourt, née vers 1613, décédée le 16 août 1661, Paris (à l’âge de peut-être 48 ans), fille d’honneur d’Anne d’Autriche de 1638 à 1643.
Marié le 22 avril 1662 avec Marie Madeleine Girard, décédée le 20 avril 1674.
Marié le 10 septembre 1678 avec Louise de Fautereau, née vers 1650, décédée le 11 février 1701, Paris (à l’âge de peut-être 51 ans). - Charles, marquis de Maubec et d’Apilly, né vers 1618, décédé le 8 janvier 1681, Paris, inhumé, aux Carmélites du faubourg St Jacques à Paris (à l’âge de peut-être 63 ans), chevalier d’Honneur de la Reine Anne d’Autriche le 19 juin 1661.
Marié en 1649 avec Suzanne Garnier, décédée le 3 novembre 1685. - Françoise, morte jeune.
- Madeleine Hyppolite, religieuse aux Ursulines de Narbonne.
- Marie, née vers 1598, baptisée le 1er mars 1605, décédée après 1654, dame d’honneur (sans gages) de la reine Anne d’Autriche de 1652 à 1654.
- Marie Françoise, née vers 1588, Yssoire, décédée après 1621.
Mariée en 1600 avec Charles, comte de Sanzay, baron de Baulle et de Tupigny, seigneur d’Eraucourt, d’Hallencourt et de Brocourt, né vers 1572, décédé en 1669 (à l’âge de peut-être 97 ans), dont- Alexandre, comte de Sanzay, baron de Baulle, décédé après 1671.
- Gabrielle, décédée après 1639.
Mariée avec Toussaint de Rosmadec, seigneur de Montafilan, décédé en août 1636, Compiègne.
Relation en 1564 avec Louis de Berenger, seigneur du Gua, né vers 1540, assassiné le 31 octobre 1575, à Paris par le baron de Vitteaux, inhumé, à Paris en l’église de St Germain l’Auxerrois (à l’âge de peut-être 35 ans), capitaine des gardes de Henri III.
Relation en 1583 avec Yves d’Alègre, seigneur de Meilhaud(Puy-de-Dôme), baron de Meilhaud(Puy-de-Dôme), marquis d’Alègre, né vers 1560, assassiné le 8 juin 1592, Issoire (Puy-de-Dôme) (à l’âge de peut-être 32 ans), gouverneur d’Issoire.
Total: 32 personnes (conjoints non compris).
Bonjour
Votre site est des plus réussi. Bravo pour la rédaction, la clarté et la présentation des textes et l’iconographie.
De mon côté, je patauge à chercher la première épouse de Guillaume Chevalier époux en seconde noce de Jeanne Escoreol.
Meilleurs sentiments .
RC
Bravo, très joli texte, bien documenté, bien écrit. Il y a juste « sans se soucier des quant dira t’on » (au lieu de « qu’en-dira-t-on ») qui pique un peu les yeux.
Je suis ravie de lire chacun des articles. Ils sont très complet, facile à lire… bref c’est un vrai bonheur pour un passionné d’histoire comme moi. Merci à tous ceux qui participe à la création
Bonjour, et merci pour votre appréciation du site des « Scandaleuses » ! je vous souhaite plein d’agréables découvertes sur le site…. vos encouragements vont certainement m’aider à rédiger d’autres articles, étant l’unique rédactrice de ceux ci …. Bonne lecture !