Bénigne de Meaux, Mademoiselle du Fouilloux, marquise d’Alluye (1634-1721)

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Portrait par Charles Beaubrun de Bénigne de Meaux Mademoiselle du Fouilloux

Fille d’honneur de la reine mère Anne d’Autriche de 1652 à 1663

Née au château du Fouilloux (près d’Arvert en Charente Maritime) en 1634
Morte le 14 mai 1721 au Palais Royal, Paris
Enterrée dans l’église Saint Eustache à Paris

 Bénigne de Meaux était la plus jeune fille de Charles de Meaux, seigneur de Douy la Ramée et de Rudefontaine, et de son épouse Madeleine de Lézignac, dame du Fouilloux. Sa mère était issue d’une famille poitevine ayant ses racines aux environs d’Arvert en Charente Maritime. Madeleine de Lézignac avait apporté la terre du Fouilloux à son mari lors de leur mariage célébré le 30 juillet 1629.

C’est au château du Fouilloux, en Charente Maritime, que naquit Bénigne de Meaux. Elle y vécut entourée de ses trois frères et de ses deux sœurs, et serait restée dans sa province du Poitou si son frère ainé, Charles de Meaux du Fouilloux, n’avait pas connu un destin aussi prestigieux que tragique.

benignedemeauxPortrait de Bénigne de Meaux, Melle du Fouilloux par Charles Beaubrun

Le jeune Charles avait en effet été appelé à la cour du jeune roi Louis XIV grâce à sa grand mère maternelle Isabeau de Comminges (mère de Madeleine de Lézignac) dont le cousin germain, François de Comminges, seigneur de Guitaut, était devenu capitaine des gardes de la reine Anne d’Autriche. Le vieux Guitaut, comme on l’appelait alors avait repéré le jeune Charles dont la bonne mine, la joie de vivre, et l’entrain lui avait paru digne d’être signalé à la reine Anne d’Autriche. Cette dernière s’était entichée du jeune homme et en avait fait un compagnon de son fils Louis, dont il était devenu en très peu de temps le favori. La reine l’avait nommé enseigne de ses gardes et il fut très vite remarqué dans les premiers ballets dansés par le jeune roi de treize ans.

francoisdecommingesguitaultFrançois de Comminges, le “vieux Guitaut” par école française

Benserade, le poète à la mode lui préta ce quatrain lors d’un bal au Palais Cardinal :

J’ai l’esprit gaillard et follet
Ma raison va comme ma dance
Et pour Madame la Cadance
Je suis son très humble valet

Hélas, la Fronde vint briser le destin du jeune Charles de Meaux. Ami de Paul Mancini, le neveu favori du cardinal, il fit avec lui son devoir lors du combat du faubourg Saint Antoine à Paris qui voyait s’opposer les troupes de Condé (le rebelle) et de Turenne (qui combattait pour le roi). L’on dit que c’est l’épée de Condé elle même qui transperça la poitrine du jeune enseigne le 2 juillet 1652. A ses côtés, Paul Mancini mourut aussitôt de sa blessure. Quant à Charles de Meaux, il fut enlevé hors du champ de bataille et transporté à l’abbaye de Saint Denis où se trouvait la reine Anne d’Autriche ; Le 16 juillet, on lui administra les derniers sacrements. Le 17 juillet, après 15 jours de souffrance, il expirait à l’age de vingt et un ans n’ayant eu aucun enfant de son épouse la jeune Marguerite Michel.

paul.0.manciniPaul Mancini, le neveu préféré du cardinal Mazarin (mourut aux côtés de Charles de Meaux) au combat du Faubourg Saint Antoine

Le 21 juillet, Loret relatait son trépas :

Du Fouilloux et de Mancini
Le sort est tout à fait fini
Et ce sont des nouvelles vraies
Qu’ils sont tous deux morts de leurs plaies
Tous deux jeunes, tous deux galants,
Tous deux adroits, tous deux vaillants

La reine et le jeune roi regrettèrent infiniment le jeune du Fouilloux, et Anne d’Autriche décida de se pencher sur la famille du jeune Charles. Il avait une sœur en âge de paraître à la cour, et cette sœur c’était Bénigne. C’est ainsi qu’au milieu du mois de décembre 1652, soit cinq mois après la mort de son frère ainé, la jeune Bénigne fit son apparition à la cour pour devenir fille d’honneur de la reine mère Anne d’Autriche. Sa beauté blonde de dix huit ans fit sensation à la cour.

AnnedAutricheLouisPhilippeAnne d’Autriche en compagnie de ses fils Louis et Philippe (futur duc d’Orléans)

Loret, le poète (encore lui!) en parle ainsi dans sa lettre du 28 décembre 1652 :

Une fleur fraîche et printanière,
Un nouvel astre, une lumière.
Savoir l’aimable du Fouilloux,
Dont plusieurs beaux yeux sont jaloux,
D’autant que cette demoiselle
Est charmante, brillante et belle
Ayant pour escorte l’amour,
A fait son entrée à la cour
Et pris le nom, cette semaine,
De fille d’honneur de la reine;
Et le roi, se ramentevant,
1
Que son feu frère ci-devant
Etoit mort lui rendant service
Dans le métier de la millice
Lui donne en rétribution
Deux mille livres de pension.

La réputation de beauté de mademoiselle du Fouilloux est attestée par les couplets, souvent satiriques, de cette époque. Dans des vers sur les filles d’honneur de la reine Anne d’Autriche, on lit:

Fouilloux, sans songer à plaire,
Plaît pourtant infiniment
Par un air libre et charmant.

17s_Louis XIV habillé en soleilLouis XIV, déguisé en “soleil” pour un bal de la cour

En 1656, elle incarne Armide dans l’un des bals de la cour. De quatre ans plus âgé que le jeune roi Louis, elle devient une sorte de célébrité dans cette cour brillante. Vive, spirituelle, aimable et peu scrupuleuse Bénigne de Meaux du Fouilloux devient la personne la plus recherchée parmi parmi les filles d’honneur de la reine Anne d’Autriche. Une seule la surpasse en beauté, il s’agit de Catherine de Manneville, Melle de Manneville (ou de Menneville). Les deux jeunes filles figurent dans la plupart des bals de Louis XIV où ce dernier s’illustre aux premiers rangs des danseurs.

Loret reparle de Melle du Fouilloux lors d’un bal de janvier 1658 :

Fouilloux, l’une des trois pucelles,
Comme elle est belle entre les belles
Par ses attraits, toujours vainqueurs
Y faisait des rafles de cœurs

Même Racine s’y met ! Alors qu’il est relégué en province en 1659, il mentionne dans une lettre adressée à son ami La Fontaine, les beautés parisiennes qu’il regrette dans son exil : « Je ne me saurais empêcher de vous dire un mot des beautés de cette province…. Il n’y a pas une villageoise, pas une savetière, qui ne disputât de beauté avec les Fouilloux et les Menneville. Toutes les femmes y sont éclatantes, et s’y ajustent d’une façon qui leur est la plus naturelle du monde; et pour ce qui est de leur personne. »

XIR196248Portrait de Jean Racine en 1673 par Jean Baptiste Santerre

Le 9 juin 1660 le roi Louis XIV épouse l’infante d’Espagne Marie Thérèse d’Autriche, puis en 1661, c’est au tour de Philippe d’Orléans, le frère du roi, de convoler avec Henriette d’Angleterre qui obtient alors le titre de Madame. Melle du Fouilloux, toujours fille d’honneur de la reine mère fréquente la cour des d’Orléans. Elle a remarqué l’intérêt amoureux de Louis XIV pour sa belle sœur Henriette, et se sert bientôt de ses entrées à la cour du roi pour devenir une des espionnes du surintendant Nicolas Fouquet.

Sa correspondance avec Fouquet nous montrent mademoiselle du Fouilloux engagée dans des intrigues honteuses et animée d’un esprit avide et ambitieux. Elle s’occupe de tout, de trafic de places, aussi bien que d’espionnage à la cour; elle appartient à la cabale de madame la Comtesse de Soissons, Olympe Mancini, ancienne maîtresse de Louis XIV. Cette dernière s’est rendue compte que le roi venait voir la duchesse d’Orléans et est persuadée, comme Melle du Fouilloux que le roi aime sa belle sœur.

260px-HenriettaMariaStuartBeaubrunHenriette d’Angleterre duchesse d’Orléans par Charles Beaubrun vers 1661

Or, dans l’ombre de Madame, la jeune Louise de la Vallière, une des filles d’honneur d’Henriette d’Angleterre, vient de prendre possession du cœur du roi, et les amants sont très discrets. Alors que Melle du Fouilloux rend compte à Fouquet que le roi aime Madame, elle rate totalement la nouvelle passion du monarque pour l’insignifiante et secrète La Vallière. Lorsqu’elle apprend que le roi aime La Vallière, elle se déchaîne par écrit sur cette dernière :

» Ensuite elle se mit à me parler de mademoiselle de La Vallière,et, pour vous dire le vrai, je vis fort qu’elle doit enrager de n’être point en cette confidence-là…. Elle déclama fort contre mademoiselle de La Vallière, disant que ce n’était pas son coup d’essai et qu’elle en avait fait bien d’autres; et par tout ce qu’elle me dit, je vis bien qu’elle en veut faire dire quelque méchant discours au roi, afin que cela l’en dégoûte. »

Louise La ValliereLouise de la Baume le Blanc, Melle de la Vallière par école française

Son dépit de ne pas avoir suivi l’intrigue s’enchaîne avec son amitié pour la comtesse de Soissons , ancienne maitresse, qui ne décolère pas d’avoir une nouvelle obstacle sur son chemin de reconquête du cœur du roi. Mais le 5 septembre 1661, Fouquet est arrêté et emprisonné par le roi. Sa correspondance est saisie et Melle du Fouilloux se fait alors discrète.

Son rôle d’espionne auprès de Fouquet ne semble pas avoir ébranlé la confiance du roi à son égard, contrairement à Melle de Manneville qui sera, elle, chassée de la cour. En effet, Melle du Fouilloux est citée dans une lettre de Louis XIV à Colbert (mai 1664), parmi les dames de la cour admises à la loterie royale. C’est une faveur à son égard, car un an plus tôt, en 1663, la reine mère Anne d’Autriche a annoncé son désir de dissoudre le service de ses filles d’honneur : Melle du Fouilloux, après onze ans de service, se retrouve alors sans titre à la cour. Elle n’a plus qu’une solution : se trouver un mari qui occupe une position à la cour du roi.

fouquetNicolas Fouquet par école française

Or, depuis 1658, Melle du Fouilloux est amoureuse de Paul d’Escoubleau, marquis d’Alluye. C’est un homme de noble famille, et d’humeur débonnaire. De plus, il est plutôt bel homme, et il est fasciné par la belle du Fouilloux. Toute la cour est au courant de leur idylle, qui reste discrète, car si Paul d’Escoubleau souhaite épouser la belle Bénigne, il n’en est pas de même pour son père, Charles d’Escoubleau, qui s’oppose avec vigueur à ce que son fils épouse une fille sans fortune, et à la conduite plus que suspecte.

Ce n’est qu’en 1666, à la mort de Charles d’Escoubleau, que son fils, le marquis d’Alluye, put enfin épouser Bénigne de Meaux : la belle aura attendu huit ans avant de devenir marquise d’Alluye ! C’est à l’hôtel de Soissons, là où réside son amie, Olympe Mancini, que Bénigne de Meaux épouse son galant le 16 février 1667 à l’âge de trente trois ans.

SoissonL’Hôtel de Soissons à Paris, lieu du mariage de Bénigne de Meaux

Le roi Louis XIV, très généreux, lui offre une dot de 50 000 écus. Paul d’Escoubleau étant gouverneur de l’Orléanais et des pays chartrain et blésois depuis 1667, le couple réside souvent à Amboise. Lorsqu’elle est sur Paris, Bénigne de Meaux se rend à Jouy en Josas, terre parisienne de son époux. A Paris, elle entretient son amitié avec la comtesse de Soissons, et avec la sœur de cette dernière, Marie Anne Mancini, duchesse de Bouillon. Malheureusement, cette amitié l’entraînera dans la chute lorsque les deux sœurs Mancini seront compromises dans l’affaire des Poisons en janvier 1680. Les mauvaises langues chuchotent alors que la mort du beau père de Bénigne de Meaux en 1666 (qui s’opposait au mariage de son fils avec Bénigne) s’avère finalement suspecte.

Voisin2Les aveux de la “Voisin” déclenchera l’affaire des Poisons

A la fin de janvier 1680, la comtesse de Soissons et son amie la marquise d’Alluye doivent quitter Paris précipitamment. C’est la marquise de Sévigné qui relatera l’événement dans l’une de ses lettres :

« Pour madame la comtesse de Soissons, elle n’a pu envisager la prison; on a bien voulu lui donner le temps de s’enfuir, si elle est coupable. Elle jouait à la bassette mercredi: M. de Bouillon entra; il la pria de passer dans son cabinet, et lui dit qu’il fallait sortir de France, ou aller à la Bastille. Elle ne balança point; elle fit sortir du jeu la marquise d’Alluye; elles ne parurent plus. L’heure du souper vint; on dit que madame la Comtesse soupait en ville. Tout le monde s’en alla, persuadé de quelque chose d’extraordinaire. Cependant on fit beaucoup de paquets: on prit de l’argenterie, des pierreries; on fit prendre des justaucorps gris aux laquais, aux cochers; on fit mettre huit chevaux au carrosse. Elle fit placer auprès d’elle, dans le fond, la marquise d’Alluye, qu’on dit qui ne voulait pas aller, et deux femmes de chambre sur le devant. Elle dit à ses gens qu’ils ne se missent point en peine d’elle; qu’elle était innocente; mais que ces coquines de femmesavoient pris plaisir à la nommer: elle pleura. Elle passa chez madame de Carignan, et sortit de Paris, à trois heures du matin. On dit qu’elle va à Namur. »

Olympia_Mancini_by_Pierre_Mignard_1700Olympe Mancini, comtesse de Soissons par Pierre Mignard

Madame d’Alluye était accusée, dans ce triste procès, d’avoir empoisonné son beau-père. Mais, soit faute de preuves, soit indulgence de la cour qui craignait de trouver trop de coupables, elle ne tarda pas à rentrer en France dès 1682.

Faisant profil bas, elle se réfugie à Amboise, gouvernement de son mari, qui n’a pas été touché par le scandale.

Elle y reçoit le duc de Lauzun, alors en exil, comme le relate Melle de Montpensier dans sa correspondance :

: « la marquise d’Alluye était reléguée à Amboise, son mari en étant gouverneur, il ne bougeait de chez eux ».

The_Palais_Cardinal_(future_Palais_Royal,_Paris)_by_an_unknown_artist_(adjusted)Le Palais Royal à Paris, dernier lieu de résidence de Bénigne de Meaux

Le 6 janvier 1690, son mari meurt à Paris. Leur mariage n’a pas donné lieu à postérité, et la marquise d’Alluye achète alors une résidence rue du Bac à Paris.

Elle se rapproche de Philippe d’Orléans grâce au marquis d’Effiat (qui avait épousé une sœur de son mari) dont elle devient une amie, et se rend souvent au Palais Royal, lieu de résidence parisienne de Monsieur.

Saint Simon relatera en quelques mots la fin de vie de la marquise d’Alluye :

«  Elle s’appeloit de Meaux du Fouilloux; avoit été fille d’honneur de la reine Anne. Elle épousa, en 1667, n’étant plus jeune, mais belle, le marquis d’Alluye, fils et frère de Charles et de François d’Escoubleau, marquis de Sourdis, chevaliers de l’ordre, l’un en 1633, l’autre en 1688. D’Alluye, qui était l’aîné, eut le gouvernement l’Orléanais de son père, fut encore plus mêlé que sa femme dans l’affaire de La Voisin; furent longtemps exilés, et le mari, qui mourut sans enfants en 1690, n’eut jamais permission de voir le roi quoique revenu à Paris. Sa femme, amie intime de la comtesse de Soissons, et des duchesses de Bouillon et de Mazarin, passa sa vie dans les intrigues de galanterie, et quand son âge l’en exclut pour elle-même, dans celles d’autrui. Le marquis d’Effiat, dont il a été si souvent mention ici, avoit épousé une sœur de son mari, dont il n’avait point eu d’enfants et qu’il perdit de bonne heure. Il protégea la marquise d’Alluye dans la cour de Monsieur, avec qui elle fut fort bien, et avec Madame, toute sa vie. C’était une femme qui n’était point méchante, qui n’avait d’intrigues que de galanterie, mais qui les aimait tant que jusqu’à sa mort, elle était le rendez-vous et la confidente des galanteries de Paris, dont tous les matins, les intéressés lui rendaient compte. Elle aimait le monde et le jeu passionnément, avoit peu de bien et le réservait pour son jeu. Le matin, tout en discourant avec les galants qui lui contoient les nouvelles de la ville, ou les leurs, elle envoyait chercher une tranche de pâté ou de jambon, quelquefois un peu de salé ou des petits pâtés, et les mangeait. Le soir, elle allait souper et jouer où elle pouvait, rentrait à quatre heures du matin, et a vécu de la sorte, grasse et fraîche, sans nulle infirmité, jusqu’à plus de quatre-vingts ans qu’elle mourut d’une assez courte maladie, après une aussi longue vie sans souci, sans contrainte et uniquement de plaisir. D’estime, elle ne s’en était jamais mise en peine, sinon d’être sûre et secrète au dernier point; avec cela tout le monde l’aimait, mais il n’allait guère de femmes chez elle. »

451px-Gascard-Philippe-d'Orléans-OrléansPhilippe de France, duc d’ Orléans dit “Monsieur” par Henry Gascar

Le duc de Luynes, contemporain de Louis XV relate aussi dans son Journal la fin de vie de Bénigne de Meaux.

« Feu la comtesse d’Alluye logeoit au Palais-Royal; elle étoit pauvre, n’ayant pas eu de conduite; chez la d’Alluye, on déjeunoit beaucoup de boudins, saucisses, pâtés de godiveau, vin muscat, marrons ;  La d’Alluye étoit plus aimée; elle étoit si bonne femme qu’on ne cessoit de dire qu’on l’aimoit.  Les matins, la bonne compagnie alloit à midi déjeuner chez la d’Alluye. J’appelle la bonne compagnie; car c’étoit des gens gais, des gens qui avoient des affaires, des amants, des ménages; et cela devoit divertir la bonne femme qui y prenoit part ; la d’Alluye entretenoit un pauvre Merinville, vieux mousquetaire; elle lui fournissoit de la soupe et lui payoit le fiacre pour arriver, de peur que ses souliers ne crotassent le sopha; mais il s’en retournoit à pied. »

1362844938-Paris-Eglise-Saint-EustacheL’église Saint Eustache à Paris

Elle meurt en effet au Palais Royal le 14 mai 1721, ayant quitté la rue de Bac depuis longtemps. Elle ne laissera aucune descendance.

Elle sera enterrée dans l’église Saint Eustache à Paris.

 

 

Sources :

  • Mémoires de Saint Simon.
  • Mémoires de Melle de Montpensier.
  • Mémoires du duc de Luynes.
  • « Charles de Meaux, enseigne de la reine »

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