Françoise de Montmorency Fosseux, dame de Broc (1566-1641)

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Fille d’honneur de Marguerite de Valois reine de Navarre

Maitresse d’Henri IV

Portrait par François Clouet vers 1581

Née en 1566
Morte le 6 décembre 1641  à Echemiré (Maine et Loire)
Enterrée dans l’église de Broc (Maine et Loire)

Françoise de Montmorency Fosseux naquit vers 1566 du mariage de Pierre de Montmorency Fosseux, marquis de Thury, (1535-1578) et de son épouse Jacqueline d’Avaugour, dame de Courtalain (1535-1599). Le couple aura douze enfants, et Françoise était l’avant dernière des filles. Son père avait été Grand Panetier du roi Henri II, et le fils de ce dernier, Henri III, avait érigé la terre de Fosseux en baronnie en 1577. Françoise n’était pas née dans une famille très fortunée mais cette dernière tenait son rang à la cour de France. Elle perd son père à l’âge de douze ans.

Lorsqu’elle eut treize ans (en 1579), sa mère la confia à la reine Catherine de Medicis qui entreprit de laisser la jeune fille aux bons soins de la reine Marguerite de Valois, sa propre fille (plus connue sous le nom de Margot) qui avait épousé en 1572 Henri de Bourbon (futur Henri IV), roi de Navarre.

La reine Marguerite de Valois (qui était donc reine de Navarre) s’attacha très vite à la jeune fille d’autant que celle-ci savait jouer du luth et possédait une très belle voix. De plus, elle avait un physique agréable : de beaux yeux noirs et une abondante chevelure brune.

Portrait de Marguerite de Valois, reine de Navarre vers 1574 (François Clouet)

Au moment où elle devint fille d’honneur de la reine Margot, Françoise de Montmorency Fosseux ne sait pas encore que cette dernière a enfin obtenu l’autorisation de son frère Henri III pour partir rejoindre en Navarre, son époux Henri de Bourbon, roi de Navarre.

En effet, ce dernier craignant pour sa vie a quitté Paris depuis 1576 pour se réfugier à Pau, sa ville natale. Il s’est de nouveau converti à la Réforme (il avait en effet abjuré son protestantisme au lendemain de la Saint Barthélémy pour sauver sa vie) et s’était montré un catholique très tiède. A la première opportunité, il avait fui Paris où il était plus ou moins sous surveillance et était reparti vers le Sud Ouest.

Depuis, il réclamait son épouse depuis son domaine de Navarre. Cette dernière qui d’ailleurs ne lui avait pas donné d’héritier se préparait à faire le voyage jusqu’à Pau en compagnie de sa mère Catherine de Medicis, et du chancelier Guy du Faur de Pibrac.

Le chateau de Pau (Pyrénées Atlantiques)

C’est donc en voyage officiel que la reine Margot partit de Paris en emmenant ses filles d’honneur dont faisait partie la toute jeune Françoise de Montmorency. Le voyage fut l’occasion de fêtes somptueuses dans les villes traversées. La rencontre entre les deux époux eut lieu à Nérac, capitale de l’Albret où la reine Margot décida son époux à y résider car à Nérac elle pouvait pratiquer le culte catholique au contraire de la ville de Pau, capitale du royaume où le culte catholique n’était pas permis.

Le roi Henri accepta de bonne grâce de résider à Nérac, et rassurée sur l’entente cordiale des deux époux, la reine mère Catherine de Médicis reprit en sens inverse le chemin de Paris.

Henri de Navarre (âgé d’une trentaine d’années) – le futur Henri IV

A Nérac, la reine Margot qui a vingt six ans instaura très vite une cour raffinée où les beaux esprits se réunissaient. Agrippa d’Aubigné, compagnon du roi Henri de Navarre dira que la reine Margot avait installé une véritable académie littéraire : en effet, Montaigne fréquentait la cour de Nérac de même que le poète Saluste du Bartas.

Bientôt la cour résonna de murmures galants entre les gentilhommes du roi de Navarre et les dames de la suite de la reine Margot. Agrippa soulignera que « l’aise y amena les vices comme la chaleur les serpents ». Très vite, la reine Margot ne se montra pas insensible au charme d’un compagnon de son mari, Henri de la Tour d’Auvergne vicomte de Turenne, quant au roi Henri, il était lui-même en mode galanterie auprès des dames d’honneur de la maison de sa femme.

Le roi de Navarre et sa femme se croisaient à Nérac mais ne passaient pas beaucoup de temps ensemble. Pour maintenir le contact avec son époux, la reine Margot se servait de deux de ses filles d’honneur : la jeune Marguerite de Rebours (âgée de 22 ans) et Françoise de Montmorency Fosseux (âgée de 13 ans) pour jouer les agents de liaison. Elles sont porteuses de petits messages où Margot entretint Henri des nouvelles de Paris et notamment des ragots de la cour de son frère Henri III.

Marguerite de Valois et son époux Henri de Navarre

Le roi Henri qui a alors le même âge que Margot (26 ans) tomba rapidement amoureux de Melle de Rebours qui devint rapidement sa maitresse. Plusieurs dames de la cour de la reine Margot entretenaient des liaisons avec les austères capitaines huguenots de la suite du roi de Navarre. Le futur Sully (qui a à peine vingt ans) se félicitait d’appartenir à cette cour de Nérac « la cour y fut un temps douce et plaisante, car on n’y parlait que d’amour et des plaisirs et passe temps qui en dépendent ».

La jeune Françoise de Montmorency Fosseux grandissait au milieu de cette cour où les mots d’amour fleurissaient. On l’appela bientôt « la petite Fosseuse » car elle gardait un air de fraicheur et de naïveté parmi l’entourage de la reine Margot. Elle se rendit rapidement compte que le roi de Navarre avait fait de Melle de Rebours sa maitresse.

Cette dernière ne s’en cachait pas et tout le monde comprenait qu’Henri de Navarre était amoureux d’une des filles d’honneur de Margot lors d’un déplacement à Pau en 1580. Melle de Rebours s’attira la colère de Margot, non pas parce que cette dernière était jalouse, mais parce que le roi insistait pour que la cour reste plus longtemps à Pau que la reine Margot n’aimait pas. D’autant qu’elle était elle-même tombée amoureuse d’un officier de son frère cadet François de Valois, duc d’Alençon, un dénommé Champvallon, et par malchance ce dernier était resté à Nérac.

François de Valois, duc d’Alençon, frère de la reine Marguerite de Valois vers 1575 (par Nicolas Hilliard)

Il fallut donc que la cour reparte rapidement là où se trouvait l’objet de la flamme de Margot qui s’était vite lassée de Turenne plus propre à manier le mousquet que les mots d’amour. Et c’est là que Margot va influencer la jeune Fosseuse : elle n’avait pas été sans remarquer les regards que coulaient le roi de Navarre vis-à-vis de la toute jeune Françoise lorsque celle-ci jouait du luth lors des soirées à Pau. La reine Margot va inciter Françoise à demander au roi de retourner à Nérac car la jeune fille n’aimait pas non plus la ville de Pau et se languissait de retrouver le joli château de Nérac, sa cour enchanteresse, et son cadre délicat.

Touché, le roi de Navarre consentit à écouter la jeune fille qui d’ailleurs continuait à être un agent de liaison entre le roi et son épouse, et délaissant un temps Melle de Rebours, Henri, redevenu galant, se rapprocha de la jolie Françoise. C’est ainsi qu’à l’automne 1580 toute la cour du roi de Navarre revint à Nérac. Si Margot retrouva son amant Jacques de Harlay seigneur de Champvallon avec délice, la jeune Fosseuse se vit l’objet d’une cour en règles de la part du roi de Navarre.

Le chateau de Nérac

Ce dernier commença à se l’attacher en lui faisant porter des douceurs : les comptes du roi retiennent que le roi fit porter à Melle de Fosseuse « une livre trois quarts de massepains et quatre onces de sirop, 2 écus et 3 livres ». Françoise était encore une enfant, et elle adorait les sucreries. Peu à peu le charme d’Henri opéra et bientôt la jeune fille ne lui résista pas.

Les pamphlets de l’époque en firent des gorges chaudes :

Il y a bien de la besogne

A regarder ce petit roi

Comme il a mis en désarroi

Toutes les filles de sa femme

Après Melle de Rebours, la cour de Navarre observa avec un brin de stupeur le roi de Navarre tomber amoureux d’une jeunette de quatorze printemps. Au début de l’année 1581, la jeune Fosseuse déclara au roi qu’elle était enceinte, mais elle refusa que sa faute soit annoncée en public. Elle était cependant en plein désarroi. Le roi Henri, conscient du scandale que cela pourrait provoquer annonça un beau jour à la reine Margot qu’il allait suivre une cure à Aigues Chaudes (cure que lui avait prescrit son médecin pour soigner ses maux d’estomacs) et qu’il souhaitait y emmener Fosseuse. La reine Margot, tout à ses amours avec Champvallon, ne vit aucune objection à ce que son mari s’éloigna d’elle et elle ne fit aucun commentaire concernant la jeune Fosseuse. Elle en était toujours aux amours anciennes du roi avec Melle de Rebours.

Les eaux chaudes (vallée d’Ossan) – Pyrénées Atlantiques

C’est ainsi que le roi de Navarre se rendit dans la vallée d’Ossan (du 7 au 25 juin 1581) avec sa jeune maitresse avec dans le secret espoir que les eaux permettraient à celle-ci de mettre fin à sa grossesse. Evidemment, il n’en était rien, et au bout de quelques semaines, le roi revint à Nérac avec la jeune Fosseuse enceinte maintenant de six mois. Le roi de Navarre savait que Margot n’était pas amoureuse de lui, et il était persuadé que sa femme se montrerait indulgente vis-à-vis de sa fille d’honneur. Fosseuse, quant à elle, était beaucoup moins persuadée de cet état de fait. D’autant qu’il s’agit du premier enfant (certes illégitime) du roi Henri qui n’avait jamais eu d’enfants de la reine Margot. Et le roi n’en était pas peu fier, il était maintenant persuadé que la stérilité de son mariage ne venait pas de lui mais de la reine Marguerite. Et la reine Margot risquait d’en prendre ombrage.

Mais la jeune Fosseuse nia l’évidence de sa grossesse à la reine, alors même que de son côté le roi de Navarre mettait sa femme au courant de la grossesse de sa fille d’honneur. La reine Margot, afin d’éviter le scandale proposa à Françoise de Montmorency de la conduire jusqu’à la fin de sa grossesse dans une maison du Mas d’Agenais mais la jeune fille refusa. Elle ne souhaitait pas s’éloigner de Nérac, et surtout pas du roi de Navarre. Ce dernier se laissa attendrir et la Fosseuse resta à Nérac, par contre, la reine Margot ne voulut plus voir la jeune fille dans son entourage. Le roi l’apprit, et fit une scène terrible à sa femme : les deux époux se brouillèrent.

La cour du chateau de Nérac (Lot et Garonne)

Lorsque les douleurs de l’enfantement commencèrent, le roi Henri, désemparé, s’en vint trouver la reine Margot et lui tint ce discours (rapporté par un anonyme) :

«   Ma mie je vous ai cité une chose qu’il faut que je vous avoue, je vous prie de m’excuser et de ne vous souvenir que ce que je vous ai dit pour ce sujet. Mais obligez-moi à cette heure de vous lever et d’aller secourir FOSSEUSE qui est fort malade. Je m’assure que vous ne voudrez pas, la sachant en cet état, vous savez combien je l’aime ! »

Ce à quoi la Reine répondit tranquillement :

« J’y vais et je ferai comme si c’était ma fille. Quant à vous, allez à la chasse et amenez tout le monde, afin qu’il n’en soit point oui parler.

Et dans ses mémoires, la reine Margot conclut :

« Je la fis très bien secourir. »

L’accouchement fut long et douloureux et la jeune Fosseuse mit au monde une fille morte née. Le roi de Navarre était inconsolable mais resta auprès de sa jeune maitresse. A la fin de l’année 1581, elle était de nouveau la maitresse du roi.

La reine Margot prévoyait en ce début d’année 1582 de retourner avec sa cour à Paris, car le beau Champvallon était reparti auprès du duc d’Anjou (frère de Margot) dont il était officier d’ordonnance. La séparation fut insupportable pour Margot, de plus, elle était persuadée qu’en ramenant la jeune Fosseuse à Paris, la distance séparerait son époux de cette fille d’honneur dont il avait de plus en plus de mal à se détacher. Elle pressentit que la passion de son mari pour cette jeune fille en avait fait une rivale qui pourrait s’avérer redoutable.

La reine Marguerite et ses filles d’honneur

C’est ainsi qu’en février 1582, toute la maison de la reine de Navarre (filles d’honneur compris) prit le long chemin jusqu’à Paris. Dans ses mémoires la reine Margot indiquera que ce voyage :

« était une diversion pour l’amour de Fosseuse, que le Roi, ne la voyant plus, s’embarquera avec quelqu’un d’autre qui ne serait pas si ennemie. J’ai eu assez de peine à le faire consentir à ce voyage pour qu’il s’éloigne de Fosseuse ».

En effet, elle craignait l’influence de la jeune fille auprès du roi, qui savait maintenant qu’il pouvait être père. Ce dernier accompagnera son épouse jusqu’à Montreuil, et le 1er avril 1582 il embrassera sa femme et sa maitresse. La jeune Fosseuse était loin de se douter que ce voyage et son arrivée au Louvre marquerait la fin de son idylle avec le roi de Navarre. Car au Louvre c’est Catherine de Médicis qui règne en maitre et elle est au courant des amours de son gendre avec la jeune Fosseuse. Convoquée devant la reine mère, la jeune fille (âgée de seize ans) fut vertement tancée pour sa conduite scandaleuse et elle fut renvoyée sur le champ de la cour. La jeune fille eut le temps d’écrire une lettre au roi de Navarre pour lui expliquer sa situation, puis elle quitta Paris pour se rendre chez son père sur ses terres de Fosseuse (dans l’Oise).

La reine Catherine de Médicis

Lorsqu’il reçut la lettre de sa maitresse, le roi de Navarre est furieux vis-à-vis de sa femme et la rendit responsable de la situation que vivait la jeune Fosseuse. A partir de ce moment, le roi reprit sa liberté au grand dam de Catherine de Medicis qui aurait souhaité que son gendre revienne à Paris auprès de sa femme et lui donne enfin cet héritier qui faisait défaut à la couronne. En effet, le roi Henri III était lui aussi incapable de produire un héritier avec sa femme Louise de Vaudémont, et la reine mère, malgré ses intrigues était incapable de réconcilier Henri de Navarre et son épouse la reine Margot qui continua son idylle avec Champvallon.

En 1583, le roi Henri III chassa la reine Margot de Paris, exaspéré par ses manigances de sa soeur avec leur jeune frère le duc d’Alençon. Le roi de Navarre refusa d’accueillir sa femme. Ce n’est qu’au bout de huit mois que le roi Henri accueillit froidement la reine Margot, qui se rendit compte que son mari était sous l’influence d’une nouvelle maitresse Corisande d’Andoins, comtesse de Guiche, autrement plus redoutable par ses intrigues que la jeune Fosseuse.

Corisande d’Andoins comtesse de Guiche

Le fossé se creusant entre les deux époux, la reine Margot quittera son mari en 1585 pour s’installer d’abord à Agen, puis au château de Carlat pour finir sa fuite à Usson où elle entamera un exil en Auvergne pendant plus de vingt ans.

Mais qu’est il advenu de Françoise de Montmorency Fosseuse ?

De 1582 à 1595, on n’entendra plus parler d’elle : il semble qu’elle ait été confinée au château de Fosseuse, et qu’elle soit restée auprès de sa mère Jacqueline d’Avaugour. Dans le courant de l’été 1595, elle rencontra un jeune homme François de Broc seigneur de saint Mars, qui tomba amoureux d’elle. Il détenait des terres près d’Amboise, et il était de petite lignée par rapport à celle des Montmorency, mais sa famille était très influente dans le Val de Loire. Il était de quatre ans plus jeune que Françoise, et il était au courant de son passé scandaleux. Mais peu lui importait, il aimait Françoise et cette dernière semblait avoir aussi retrouvé l’amour auprès de ce jeune homme empressé. Les parents respectifs donnèrent leur accord pour que le mariage eut lieu.

François de Broc, époux de Françoise de Montmorency Fosseux

Le jeune couple se maria le 11 mars 1596 à Amboise (Françoise a trente ans, François en a vingt six) et les jeunes époux passèrent leur lune de miel à Fosseuse sur les terres de la mariée.

Françoise était encore très belle : grande, mince, brune avec de superbes yeux noirs, et elle était très amoureuse de son époux. Devenue dame de Broc, elle ne souhaita pas retourner à la cour, il semble qu’elle se soit dégoûtée d’une cour emplie d’ambition et de chicaneries dont elle avait été jadis la première des victimes.

C’est au château de Courtalain (dans l’Eure et Loir) que Françoise donnera naissance à sa nombreuse descendance : un an après son mariage, elle donnera le jour à Jacques (en 1597), puis suivront Michel (en 1598), Catherine (en 1599), Pierre (en 1601), Antoinette (en 1602), Charles (en 1603), Anne (en 1604) et enfin François (en 1606). Lors de la naissance de son dernier enfant, Françoise a quarante ans.

Chateau de Courtalain (Eure et Loir)

Elle semble avoir totalement oubliée son ancien amant, Henri roi de Navarre devenu roi de France sous le nom de Henri IV en 1589, à la mort de son beau-frère Henri III. Le roi de Navarre s’est séparé de la reine Margot pour cause de stérilité afin d’épouser une riche florentine Marie de Médicis à qui il fait des enfants méthodiquement de 1601 à 1609. Incorrigible séducteur, il continue à entretenir des maitresses, d’abord Gabrielle d’Estrées (avant l’arrivée de Marie de Médicis en France), puis Henriette de Balzac d’Entragues, marquise de Verneuil.

En 1603, Henri IV récompensera le mari de Françoise de Montmorency Fosseux en le nommant gentilhomme de la chambre du roi. Puis en 1605, François de Broc reçut le très envié titre de chevalier de l’ordre de Saint Michel.

De 1606 à 1629, le seigneur de Broc et son épouse résidaient dans son château de la Lisardière à Broc dans le Maine et Loire, puis en 1630 ils emménagèrent à Echemiré.

Le chateau de Lizardière à Broc (Maine et Loire)

C’est là que Françoise va tomber malade pendant l’hiver 1641, et elle meurt à l’âge de soixante-quinze ans à Echemiré. Elle demandera que son cœur repose à Echemiré, mais que son corps soit transporté dans l’église paroissiale de Broc dans le Maine et Loire. Son époux la suivra cinq ans plus tard et demandera à reposer à Broc auprès de Françoise.

Les fils de Françoise de Montmorency Fosseux auront une belle carrière militaire sous Louis XIII, l’un d’entre eux, Pierre de Broc, sera même évêque d’Auxerre et aumônier de Louis XIII.

Il ne nous reste de la belle Fosseuse qu’un superbe portrait de François Clouet : celui-ci a dessiné les traits de Françoise alors adolescente, ignorant encore qu’elle allait être l’une des premières dans la longue lignée des maitresses passagères du roi Henri IV autrement dit le Vert Galant.

Sources :

  • « les dames galantes » de Brantome.

  • « Histoires d’amour de l’histoire de France » de Gui Breton .

    Descendants de Françoise de Montmorency (la belle Fosseuse) :

 

Françoise de Montmorency, née en 1566, décédée le 6 décembre 1641, chateau de Echemiré (Maine-et-Loire), inhumée, église, Broc (Maine-et-Loire) (à l’âge de 75 ans), fille d’honneur de la reine Margot (de 1579 à 1581), dame ordinaire de la reine mère du roi.
Relation en 1579 avec Henri IV de Bourbon, roi de France (1589-1610), roi de Navarre (Henri III, 1562-1610), vicomte de Limoges (1562-1589), duc de Vendôme (3e, 1562), comte d’Armagnac (1572-1589), né le 13 décembre 1553, Pau (Pyrénées-Atlantiques), baptisé le 6 mars 1554, Pau (Pyrénées-Atlantiques), assassiné le 14 mai 1610, rue de la Ferronnerie (Paris), inhumé le 1er juillet 1610, basilique, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) (à l’âge de 56 ans) … dont

  • Ne, née en 1581, décédée en 1581. 

Mariée le 11 mars 1596 avec François, seigneur de Broc, de Lizardière, du Plessis Buisson, du Petit Saint Loup, du Grand Saint Loup, du Grand Bouchet, du Petit Bouchet, de La Grande Tendronnerie, de la Tacheraye, du Ménil Ricordeau, de Thais et des Bellinières, né vers 1570, décédé le 23 février 1646, chateau de Echemiré (Maine-et-Loire), inhumé, église de Broc (Maine-et-Loire) (à l’âge de peut-être 76 ans), gentilhomme ordinaire de la chambre du roi … dont

 

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