Marie de Langeac, dame de Lestrange en 1533 par Jean Clouet Dame d’honneur de la reine Éléonore d’Autriche de 1534-1542 et de 1545-1547
Née en 1508 peut être au château de Langeac (Haute Loire) ou au château de Domeyrat (Haute Loire)
Décédée en 1588 (peut être au château de Boulogne en Vivarais– Saint Michel de Boulogne en Ardèche)
Marie de Langeac était la fille aînée du bailli d’Auvergne, Renaud de Langeac, vicomte de la Mothe Bromont, seigneur de Langeac, de Brassac, de Domeyrat, de Monteclerc, de Coutenghot et de Villeneuve (en Auvergne) et de son épouse Claudine de Lespinasse.
Ses parents s’étaient mariés en 1501, et dix ans plus tard, Claudine de Lespinasse dame de Langeac, était déjà décédée. Elle avait donné naissance pendant son mariage à sept enfants : François, Antoine, Marc, Tristan, Louis, Marie et Anne, à intervalles réguliers, et il est fort probable qu’elle mourut en couche à la naissance de sa fille Anne en 1511.
Chateau de Domeyrat en Haute Loire (peut être lieu de naissance de Marie de Langeac)
La jeune Marie fut élevée avec ses aînés François, Marc, Tristan et Anne, les autres enfants étant morts en bas âge. Curieusement, son père, Renaud de Langeac ne se remariera pas, et continuera à assurer son titre de bailli d’Auvergne.
Il va assurer à sa fille Marie un très beau mariage. Il entre en pourparlers avec la famille de Lestrange, qui possède des terres dans le Vivarais. Le chef de la famille, Louis de Lestrange, âgé d’une trentaine d’années a une position très confortable à la cour du roi François 1er où il tient le rôle d’échanson et de panetier du roi. En 1525, Louis de Lestrange a présidé aux États du Vivarais : son avenir est plus qu’encourageant et Renaud de Langeac estime qu’il fera un époux parfait pour sa fille Marie, âgée de dix neuf ans.
Marie de Langeac dame de Lestrange en 1530 par Jean Clouet
Le contrat de mariage entre Marie de Langeac et Louis de Lestrange est signé à Montferrand le 18 août 1527. Son père assiste au mariage et lui constitue une dot de 6 500 livres tournois et des robes nuptiales d’une valeur de 500 livres, pour tous droits paternels et maternels, les premiers s’élevant à 4 500 livres et les autres à 2 500 livres.
Son futur époux, Louis de Lestrange, baron de Lestrange, lui donne 500 livres en joyaux. Le douaire de Marie de Langeac est fixé à 400 livres de rente assignée sur les revenus de la seigneurie de Lestrange, avec la jouissance du château et de ses meubles.
Il y a du beau monde lors du mariage de Marie : deux de ses témoins sont des évêques : il s’agit de Guillaume de Joyeuse évêque d’Alet, et de Jean de Langeac évêque d’Avranches (qui est l’oncle paternel de Marie). Les autres témoins sont tout aussi prestigieux et représentent bien la noblesse locale de l’Ardèche : Charles de Joyeuse vicomte de Joyeuse, Guillaume de Langeac, prieur d’Espagnac, et Pierre de Langeac baron d’Ucusse. Du côté du marié, seule sa mère, Françoise de Laudun dame d’Alais assiste au mariage, le jeune seigneur de Lestrange étant orphelin de père depuis son plus jeune âge.
Le 18 novembre 1527, à la demande du père de Marie, un tuteur est nommé pour la jeune fille, il s’agit de Christophe d’Allègre, seigneur de Viverot. Le 20 novembre, Marie de Langeac et son époux renoncent à la succession éventuelle de Renault de Langeac, ainsi qu’à celle de Claudine de Lespinasse, sa mère.
Peu après le mariage, les époux se rendent à la cour du roi de France, à Paris, où Marie de Langeac est présentée à la cour. La cour du roi François 1er n’est alors pas très gaie ; les deux princes héritiers, François et Henri sont détenus depuis un an en otages dans une geôle à Madrid, sous la coupe de Charles Quint, l’adversaire du roi de France.
En effet, lors de la défaite de Pavie en 1525, François 1er a été fait prisonnier sur le champ de bataille. Après avoir été emprisonné pendant un an en Espagne, il a été convenu qu’il serait libéré mais que ses deux fils aînés seraient détenus en otages à la place de leur père. C’est ainsi que les petits princes âgés de sept et six ans (François étant l’aîné) ont été échangés avec leur père à la frontière espagnole le 15 mars 1526.
La bataille de Pavie où le roi de France fut fait prisonnier
Ivre de liberté et ravi de retrouver son trône de France, le roi François 1er s’est peu empressé de remplir les conditions de sa délivrance dont l’une d’elle était d’épouser la sœur de Charles Quint, la peu séduisante Éléonore d’Autriche, veuve du roi de Portugal. Devant le peu d’empressement du roi de France à remplir les conditions de sa libération, le roi Charles Quint durcît les conditions de captivité des jeunes princes français qui en restèrent marqués à vie. Ils furent privés de soin, d’éducation, de vêtements, et même parfois de nourritures.
Lorsqu’un émissaire du roi de France parvint à les rencontrer en 1529, les jeunes princes étaient installés dans une chambre obscure, assis sur de petits sièges de pierre près d’une fenêtre pratiquée dans une muraille épaisse de huit à dix pieds, garnie d’un double treillis de fer. Révoltée par leur traitement, Éléonore d’Autriche intervint auprès de son frère pour que les conditions des deux jeunes princes soient améliorées. Enfin, au bout de longs mois de négociation, le roi François 1er consentit à remplir les conditions de sa libération et notamment d’épouser la sœur de son pire ennemi. L’autre condition étant de verser la rançon initiale de 2 millions d’écus d’or. Prétextant une trésorerie chancelante, le roi de France obtint un sursis de versement.
Eléonore d’Autriche soeur ainée du roi d’Espagne Charles Quint, 2ème épouse de François 1er
Les princes François et Henri furent libérés de leur prison castillane en juin 1530, et conduit à la frontière à Saint Jean de Luz, entourés de la cohorte accompagnant le cortège de la princesse Éléonore d’Autriche partie épouser le roi de France.
Le 5 août 1530, à Mont de Marsan, le roi François 1er prenait pour deuxième épouse la sœur de Charles Quint. La maison de la nouvelle reine de France fut constituée, et Marie de Langeac dame de Lestrange entra quatre ans plus tard au service de la reine de France en tant que dame d’honneur. En 1534, elle était âgée alors de vingt six ans, et avait déjà mis au monde six enfants (elle en aura huit en tout).
La beauté de Marie de Langeac était alors remarquée par tous ses contemporains, mais sa présence à la cour où les regards se tournaient avec intérêt vers cette beauté blonde, attira beaucoup d’admirateurs.
Marie de Langeac dame de Lestrange en 1533 par Jean Clouet
En 1539, Clément Marot lui composa ce poème pour les fêtes de fin d’année :
A la beauté de Lestrange
face d’ange
je donne longue vigueur
pourvu que son gentil cœur
ne se change
(Étrennes aux princesses et dames de la Cour, Clément Marot en 1539-1540)
Et aussi :
Celle qui porte un front cler et serain
semblant un ciel où deux planètes luisent
en entretien, grâce et port souverain
les autres passe autant que l’argent l’erain
et tous ces points à l’honorer m’induisent
les escrivains qui ses vertus déduysent
la nomment tous Madame de Lestrange
mais vu la forme et la beauté qu’elle a
je vous supply, compagnons, nommez là
dorénavant Madame qui et ange
(Epigramme CLXV)
Son mari, échanson du roi François 1er, était aussi l’un de ses familiers. Il accomplit diverses mission pour le roi et devint son ambassadeur en Allemagne en 1541. En 1542, il devenait ambassadeur de François 1er en Flandres. Son épouse, Marie de Langeac, était demeurée à la cour et c’est à cette époque qu’elle devint la maîtresse du troisième fils de François 1er : Charles d’Angoulême, duc d’Orléans tout juste âgé de vingt ans.
Charles d’Angoulème, duc d’Orléans (frère d’Henri II) et amant de Marie de Langeac, par Jean Clouet vers 1540
Le fils aîné, François (l’un des captifs de Madrid) était mort subitement en 1536, à Tournon sur le Rhône après avoir bu un verre d’eau glacée. Le cadet, Henri, qui avait été captif avec François dans les geôles espagnoles devenait alors le Dauphin. Quant au dernier fils de François 1er, Charles d’Angoulême, il était devenu duc d’Orléans en 1536.
Ce jeune prince était réputé comme le plus beau des trois fils de François 1er. Tout jeune, une variole l’avait privé d’un œil. En grandissant, il était devenu nettement plus populaire que le Dauphin Henri au sein de la cour, qui appréciait son caractère gai, galant, plaisantin, extravagant, semblable à celui de son père dont il était d’ailleurs le fils favori.
François d’Angoulème, fils ainé de François 1er (frère d’Henri II) par François Clouet vers 1536
Certains le décrivaient toutefois comme frivole voire efféminé, tel le poète Clément Marot. François 1er accordait à son fils Charles sa préférence au détriment du dauphin Henri, avec lequel il ne s’entendait pas du tout. Le roi et une majorité de la cour reprochait en effet à Henri son côté taciturne, boudeur, rancunier, mélancolique, hypocondriaque. Il est fort probable que ce caractère difficile devait son origine au traumatisme qu’avaient été pour Henri ses trois années de captivité en Espagne. Les deux frères cohabitaient difficilement. Ils avaient pourtant en commun d’avoir pris pour maitresses des femmes bien plus âgées qu’eux : Diane de Poitiers pour le Dauphin Henri, et Marie de Langeac pour Charles duc d’Orléans.
Diane de Poitiers maitresse du Dauphin Henri (futur Henri II) par François Clouet
En 1542, Charles d’Angoulême enchaînera les succès militaires et réussit à prendre Ivoy, Arlon et Luxembourg alors que son frère, le Dauphin Henri faisait face à un fiasco à Perpignan.
La mort soudaine de Charles d’Angoulême fut relatée dans une lettre du nonce du pape le 18 septembre 1545 : le duc d’Orléans était arrivé le 4 septembre au camp du roi entre Abbeville et Montreuil alors que la peste ravageait la région.
Son appartement ne lui plaisant pas, il alla dans une maison où huit personnes venaient de mourir de cette maladie. Mis en garde contre le péril, il déclara « jamais fils de France n’est mort de la peste. » et se coucha sur leurs lits en riant. Il ne tarda pas à éprouver de la fièvre, s’alita et reçu la confession.. Le 9 septembre, malgré une amélioration de son état, il fit une rechute et réclama un prêtre.
On dut empêcher physiquement à trois reprises le dauphin Henri de se rendre au chevet de son frère par crainte de la contagion. Toutefois, Charles eut droit à la visite de son vieux père, François 1er auquel il confia ces derniers mots : « Ah ! mon seigneur, je me meurs, mais puisque je vois votre majesté, je meurs content » juste avant d’expirer. François 1er s’évanouit alors de douleur puis, reprenant ses esprits, ordonna l’évacuation des lieux contaminés.
Marie de Langeac dame de Lestrange par François Clouet en 1540
On dit que la belle Marie de Langeac fut dévastée par la nouvelle. Elle était alors enceinte de sa dernière fille, Charlotte lorsqu’elle apprit la nouvelle (le père en était il son mari ou le plus jeune fils du roi ? ). Elle perdait alors un amant de vingt trois ans, dont elle avait été la maîtresse secrète pendant trois ans. Pendant cette période, elle avait cessé d’assumer son poste de dame d’honneur auprès de la reine Éléonore d’Autriche et avait mis au monde deux filles : Hélène et Charlotte qui seront d’ailleurs ses deux derniers enfants. Lorsque la cour apprit la mort du jeune prince, la reine reprit auprès d’elle Marie de Langeac après que cette dernière est accouchée de sa fille Charlotte.
Les restes de Charles d’Angoulème duc d’Orléans furent rapatriés sur la région parisienne et il repose maintenant dans la basilique Saint Denis.
Les fils ainés de François 1er : Henri (futur Henri II) à gauche et François d’Angoulème (à droite)
En 1547, le roi François 1er mourait à Fontainebleau des suites d’une maladie vénérienne, et son fils, le Dauphin devenait roi sous le nom de Henri II.
A partir de cet instant, sa maîtresse, Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, allait régner en maître sur son cœur et sur la France.
Elle commença par chasser la favorite du défunt roi, Anne de Pisseleu, duchesse d’ Etampes qu’elle ne pouvait souffrir : cette dernière se réfugia auprès de son époux Jean de Brosse, qu’elle avait méprisé et négligé pendant des années. Veuve, Eléonore d’Autriche, l’épouse de François 1er n’avait plus aucune utilité à la cour de France. La nouvelle reine maintenant c’est Catherine de Medicis, l’épouse d’Henri.
Anne de Pisseleu duchesse d’Etampes, maitresse de François 1er
En avril 1547, la maison de la reine Eléonore est dissoute et ses dames d’honneur perdent leur rôle à la cour. La reine Éléonore se retire sans regret à Bruxelles, chez sa sœur Marie d’Autriche, gouvernante des Pays Bas espagnols. Elle se rendra par la suite en Espagne, où elle mourra le 18 février 1558.
Marie de Langeac, dame de Lestrange, maintenant âgée de quarante ans, reste à Paris où son mari a retrouvé une position très enviée à la cour de France. Louis de Lestrange est en effet devenu panetier du roi et échanson du roi Henri II ; il le sera aussi des fils de Henri II, les rois François II et Charles IX. Très vite, le sire de Lestrange engrange les titres : il est nommé gouverneur de Nîmes en 1560, puis lieutenant général pour le roi en Languedoc en 1566.
Louis de Lestrange sera délégué par les États du Languedoc aux États Généraux de Melun en 1561 et présidera à maintes reprises les États du Vivarais entre 1525 et 1567.
Chateau de Boulogne en Vivarais (Saint Michel de Boulogne, Ardèche)
Lorsqu’il n’est pas à la cour, le couple Lestrange embellit son château de Boulogne en Vivarais, en Ardèche. Marie de Langeac avait reçu des sommes importantes de la cassette royale, sur ordre de François 1er, d’abord en 1538, puis en 1541. Sous le règne d’Henri II, elle semble avoir entretenu une certaine amitié avec la duchesse de Valentinois, Diane de Poitiers, qui appuiera et consolidera la position du mari à la cour de son amant Henri II.
En Vivarais, le château de Boulogne qui appartient au couple de Lestrange s’embellit au fil des années, et des rares visites de ses propriétaires retenus à la cour : : le vaste bâtiment Renaissance est construit vers cette époque ainsi que les colonnes d’origines et le pont terrasse. Le mari de Marie de Langeac fera un premier testament en novembre 1562. Il vivait encore en décembre 1566 mais était mort avant le 19 septembre 1568, date du testament de son fils Claude de Lestrange sur lequel il ne figure pas.
Chateau de Boulogne en Vivarais (Saint Michel de Boulogne, Ardèche)
Ce fils Claude sera d’ailleurs l’une des grandes déceptions du couple : reniant la foi catholique de ses parents il se fera protestant. Les protestants d’Aubenas vinrent ainsi le trouver pour réclamer sa protection contre les catholiques en 1562. Mais au lieu de la protéger, il assiégera la ville et ne regagnera son château de Boulogne qu’à l’annonce de l’arrivée imminente d’une armée protestante.
Les autres fils de Marie conserveront leur foi catholique : l’aîné des enfants meurt sans alliance, et le plus jeune, François entrera dans les ordres et deviendra aumônier de Charles IX puis évêque d’Alet en Languedoc. La fille du protestant Claude de Lestrange, Marie de Lestrange, restaurera l’honneur de la famille en épousant le très catholique René de Hautefort.
La jeune reine Catherine de Medicis par François Clouet en 1540
Quant aux cinq filles de Marie de Langeac, elles prendront toutes alliance avec des seigneurs ayant des terres en Ardèche ou dans le pays cevennol. Le château de Boulogne en Vivarais servira de cadre nuptial pour les noces de Suzanne de Lestrange en 1553, avec Antoine de Vogüe, et pour Hélène de Lestrange, en 1563, pour son mariage avec Claude de Nave, seigneur de Mirandol.
De 1568 à 1588, on n’entend plus guère parler de Marie de Langeac, devenue veuve : elle s’était retirée au château de Boulogne en Vivarais pour y finir une vie riche en événements. Elle y rendit le dernier soupir courant de l’année 1588 certainement en tant qu’octogénaire.
Sources :
– « Histoire d’amour de l’histoire de France », Guy Breton, tome II.
– « Les Dames Galantes » de Brantome.
– « Maison de Lestrange » par Henri Lestrange.
Descendants de Marie de Langeac dame de Lestrange :
Jusqu’aux petits-enfants.
Marie de Langeac, dame de Boulogne en Vivarais, née en 1508, décédée en 1588 (à l’âge de 80 ans), dame d’honneur d’Éléonore d’Autriche de 1534 à 1542 puis de 1545 à 1547.
Mariée le 18 août 1527 avec Louis, baron de Lestrange et de Boulogne, décédé avant 19 septembre 1568, panetier et échanson de Henri II et Charles IX, dont
- Françoise, née vers 1528, décédée après 22 septembre 1596, Antraigues, inhumée, église d’Antraigues .
Mariée le 6 avril 1547 avec Guilhaume de Goÿs, seigneur d’Antraigues et de Corbières, décédé avant 17 septembre 1581, dont
- Bertrand.
Marié avec Charlotte de La Farge. - Louis, seigneur de Prunet et de Fougerolles, capitaine de cent hommes d’armes.
Marié en 1588 avec Madeleine de La Vertolaye. - Loys, seigneur de Fougerolles, de Seigallières et de Prunet, né vers 1549, Antraigues (Ardèche), décédé en 1633 (à l’âge de peut-être 84 ans), capitaine de 100 hommes d’armes.
Marié vers 1566 avec Antonie d’Agrain des Hubas. - Marie.
Mariée le 5 avril 1591 avec Jean de Langlade, seigneur de Laval et des Eperviers. - Guillaume.
- Charles.
- Renée, religieuse des Chazes.
- Jean, né vers 1529, décédé après 17 février 1550.
- Claude, vicomte de Cheylane ((après son frère)), baron de Bologne, né vers 1530, tué le 30 octobre 1569, Moncontour (à l’âge de peut-être 39 ans).
Marié le 28 décembre 1558, Madic, avec Catherine de Chabannes, née vers 1537, décédée après 1560, dont
- Marie, vicomtesse de Cheylane, de Lestrange et de Saint-Marsal, née vers 1552, Saint-Michel-de-Boulogne (Ardèche), décédée après 1625.
Mariée le 22 février 1579 avec René d’Hautefort, seigneur de Lestrange et du Teil, vicomte de Cheylane, né en 1549, décédé avant 1622, gouverneur du Puy-en-Velay.
Conseiller d’Etat..
- Suzanne, née vers 1532, décédée après 1614.
Mariée le 26 mars 1553, château de Boulogne en Vivarais, avec Antoine III de Vogüé, seigneur de Saint Maurice, décédé vers 1557.
Mariée le 28 avril 1558, Vezenobres, avec Jean de Montcalm Gozon, baron de Montclus, seigneur de Tresques, d’Issirac, de Saint-André de Roquepertuise et d’Orgnac, décédé après 7 septembre 1595, Bagnols, président au présidial, juge-mage et lieutenant général en la sénéchaussée de Beaucaire et de Nîmes, dont
- Nn, baron de Montclus.
Marié avec ? ?.
- François, né en 1533, décédé le 29 août 1564 (à l’âge de 31 ans), évêque d’Alet (1557).
- Anne, née vers 1535.
Mariée le 26 mai 1555 avec Antoine de Coubladour, seigneur de Talobre, dont
- Hugues, seigneur de Jalasset ((à la mort de son oncle)).
Marié avec Madeleine de Bollon. - Jacques, chanoine du Puy.
Mariée le 11 septembre 1584 avec Jean, chevalier , baron d’Apchier, vicomte de Vazeilles, seigneur de Salvas et de Thoras, né le 29 août 1539, tué le 24 juin 1586, Vissac-Autérac (43, Haute-Loire) – Vissac (à l’âge de 46 ans), gouverneur du Gévaudan.
- Hélène, née vers 1543, décédée après 9 avril 1614, inhumée, église de Saint Paulien .
Mariée le 24 mars 1563, chateau de Boulogne en Vivarais, avec Claude de Naves, seigneur de Mirandol, décédé après 24 novembre 1567, dont
- Marie, dame de Mirandol.
Mariée le 9 février 1579 avec Antoine de Molette, seigneur de Morangiès et de La Garde-Guérin, tué en 1586, la Garde-Guérin en défendant le château contre les protestants.
Mariée le 17 mai 1594 avec Claude de Borne. - Jean.
Mariée le 24 avril 1574 avec François de La Rochelambert, seigneur de Marsillac et du Croiset, décédé après 24 février 1583, enseigne de 100 hommes d’armes, capitaine, dont
- Louis, seigneur de La Rochelambert, gentilhomme de Marguerite de France.
Marié le 28 octobre 1600 avec Françoise Bourbal de Choisinet, née vers 1579, décédée. - François, gendarme de la garde du roi (1614).
- Gilbert, décédé après 1583.
- Anne.
Mariée avant 1614 avec Guillaume de Bertrand, seigneur d’Ours et de Pleyne, décédé le 27 juillet 1627, conseiller du roi en ses conseils d’État et privé, lieutenant général en la sénéchaussée du Velay. - Marie, décédée avant 1627.
Mariée avant 1614 avec André de Frétat, écuyer , seigneur du Chassaing et de La Deyte, lieutenant particulier en la sénéchaussée d’Auvergne et siège présidial de Riom. - Diane, décédée après 1583.
- Charlotte, née vers 1545, décédée avant 1633.
Mariée le 1er juin 1570 avec Gabriel de Plantavit, seigneur de Margon et de Villenouvette, né vers 1537, décédé après 1er février 1614, dont
- Gabriel, écuyer , seigneur de Maraussan, de Saint-Nazaire-de-Ladarez et d’Arboras, seigneur de Villenouvette ((Hérault)), né vers 1571, tué en 1621, Montauban (Tarn-et-Garonne) (à l’âge de peut-être 50 ans), ambassadeur de France à Rome et à Madrid.
Marié avec Marquise de Grave de Sérignan, née vers 1578, décédée entre 1624 et 1625. - François, seigneur de Margon et de Villenouvette, né vers 1573, décédé entre 1641 et 1646.
Marié le 10 novembre 1600 avec Baptiste Rolland.
Total: 30 personnes (conjoints non compris).
Propriétaire du château de Boulogne, je me suis intéressé de près à Marie de Langeac, qui semble avoir été la maîtresse du jeune Dauphin François (le dessin de profil de Clouet se trouve à la galerie des Offices à Florence, tout comme un profil de Marie). Vous semblez bien documenté, mentionnant néanmoins qu’elle a été maîtresse de Charles, vos sources sont elles Guy Breton ?
Non, c’est Brantome….