fille de chambre de Mme de Montespan
Portrait par Pierre Mignard
Née en 1638 en Provence.
Morte le 18 mai 1687 à Paris
Enterrée dans l’église Saint Eustache, Paris
Claude de Vin était la fille ainée de deux comédiens du roi : Nicolas de Vin (également orthographié Devintz ou Devis), et Louise Faviot dite la « des Oeillets ».
Elle était née en Provence vers 1638 (sa date exacte est inconnue) et sa mère avait été une actrice reconnue du célèbre Hôtel de Bourgogne. Louise Faviot, dite la « des Oeillets » avait joué le rôle de « Sophonisbe » dans la tragédie de Corneille, et l’ »Andromaque » de Racine, puis malade d’un poumon s’était retirée du théâtre dix mois avant de mourir à quarante neuf ans, en 1670, d’un abcès au poumon que les médecins de l’époque furent incapables de guérir.
Portrait par Pierre Mignard en 1670
Outre sa fille aînée Claude (alors âgée de trente deux ans), elle laissait au moment de son décès deux fils : François de Vin (qui sera plus Commissaire de guerre) et Gaston Jean Baptiste, et deux filles Jeanne Catherine de Vin, et Marie Anne de Vin, qui étaient entrées en religion dès leur plus jeune âge et qui décidèrent de finir leur vie en tant que religieuse.
La jeune Claude avait passé la plus grande partie de sa jeunesse sur les routes, partageant la vie nomade de ses parents. La vie de théâtre ne l’avait guère attirée, et elle s’était résolue à entrer aux services des autres en tant que femme de chambre. L’un des admirateurs de sa mère n’était autre que Gabriel de Rochechouart de Mortemart, devenu vraisemblablement l’un des amants de la comédienne « des Oeillets ». Il remarqua très vite la fille aînée de cette dernière, pas très jolie, mais discrète et douce, et il la recommanda vivement à sa fille Françoise Athénais de Rochechouart, marquise de Montespan. En 1663, cette dernière venait tout juste de se marier avec Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan. Enceinte de son premier enfant, la marquise consentit à prendre Claude de Vin à son service. Elle ne devait jamais le regretter.
Portrait de la marquise de Montespan vers 1672 par Pierre Mignard
La marquise de Montespan mit au monde une première fille, Marie Christine en 1663 (qui devait mourir en 1675), puis deux ans plus tard, elle accouchera de son fils Louis Antoine futur duc d’Antin.
A chaque accouchement, Claude de Vin s’avérera une aide précieuse. Lorsque la marquise de Montespan fit ses premières apparitions à la cour de Versailles, sa femme de chambre lui emboîta le pas. A l’époque, vers 1666, le roi Louis XIV était encore amoureux de sa discrète favorite la timide Louise de la Vallière. Mais la beauté de la Montespan, son charme, sa prestance et son esprit ne tardèrent pas à enivrer le roi soleil.
Portrait de la marquise de Montespan vers 1675 par Pierre Migard (en déesse “Europe”)
Grâce à la complicité de la duchesse de Montausier et de celle des membres de la maison de la marquise, dont Claude de Vin, le roi fit d’Athénais sa maîtresse dans le courant de l’année 1667, au nez et à la barbe du mari qui ne remarque rien pendant un certain temps. Mais au fil du temps, le roi Louis XIV finira par exiler le trop bruyant marquis de Montespan qui se refusait à accepter le rôle de « cocu » magnifique que voulait lui faire jouer le roi. Il finit par se retirer à Toulouse où il finira sa vie séparée d’Athénais, ne voulant plus la ravoir même au soir de sa vie.
Le statut de favorite d’Athénais de Rochechouart, marquise de Montespan accélère la richesse de ceux qui suivent son destin. Sa femme de chambre est la première à bénéficier de l’ascension de la Montespan. Elle acquiert une maison à Paris qui servira de nurserie aux premiers enfants d’Athénais nés de ses amours coupables.
Portrait de la marquise de Montespan en 1672 par Pierre Mignard
En avril 1669, dans un acte notarié, Claude de Vin est mentionnée comme demeurant près du « palais des Tuileries ». Les premiers enfants adultérins du couple furent confiés à Claude de Vin qui se transforma en gouvernante : il s’agissait d’une fille, Louise Françoise (née en 1669 qui mourra en 1672), puis de Louis Auguste (né en 1670) futur duc du Maine.
Mais Claude de Vin fut rapidement débordée par la tâche qu’on lui avait confiée et la marquise s’employa à chercher une gouvernante discrète et plus instruit pour ses royals rejetons, c’est ainsi qu’il furent confiés le 25 janvier 1670 à Françoise d’Aubigné, veuve Scarron.
Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon par Pierre Migard
L’année suivante, le roi donne à la des Oeillets les biens d’un étranger, Michel de Moronia, qui reviennent aux Domaines en vertu du droit d’aubaine. L’enrichissement de Claude Vin continue d’autant plus que la favorite, maintenant toute puissante l’écoute et elle a toute sa confiance. Bientôt à la cour, qui voulait une faveur du roi devait se rapprocher de la favorite, et auparavant gagner les faveurs de sa femme de chambre, Claude de Vin. Cette dernière recueillait les requêtes des uns et des autres en contrepartie d’une gratification financière qui contribuèrent grandement à son enrichissement personnel. Par sa discrétion et sa loyauté, la « des Oeillets » comme on l’appelait en hommage à sa mère conservait toute l’estime et la confiance de la favorite sans cesse aux aguets et à l’affût de toute rivale potentielle pouvant lui ravir l’amour du roi.
Et le roi fut fort amoureux d’Athénais et ce, pendant plus de douze ans sans ombrage. Pendant ses douze ans, de 1669 à 1678, la favorite accouchera de huit enfants nés de ses amours avec le roi. Les périodes de grossesses et de maladie éloignaient durablement le roi Louis XIV qui se prit à apprécier la présence de Mlle des Oeillets venue lui tenir compagnie lorsque sa maîtresse était indisposée. C’est par Claude de Vin que Louis XIV savait s’il pouvait pénétrer dans le boudoir de sa favorite ou pas. Il finit par l’apprécier énormément car elle savait rester discrète. De plus, la des Oeillets acceptait les faveurs du roi et ses étreintes sur le canapé lorsque la Montespan n’ouvrait pas sa porte au roi ou bien se refusait. Ses étreintes fugitives comblaient la sensualité du roi qui sut ne pas être ingrat vis à vis de la femme de chambre de sa favorite.
Le chateau de Clagny, demeure de Mme de Montespan
En reconnaissance des services rendus (!) par Mlle des Oeillets, le roi lui fera don le 26 décembre 1672 de soixante cinq toises carrées de terrain à Clagny près de Versailles pour qu’elle s’y fasse construire une maison à deux corps de logis et qui portera comme enseigne l’image de Saint Jérome. C’est aussi à Clagny que la Montespan fit construire une superbe maison où elle régna en maitresse absolue, demeure qui fut parée des plus beaux meubles et de jardins spécialement créés par Le Notre.
La famille de la des Oeillets ne fut pas en reste : les deux frères de Mlle des Oeillets furent eux aussi promus, François de Vin fut nommé la même année commissaire des poudres et salpêtres en Languedoc, et Gaston Jean Baptiste de Vin fut nommé lieutenant d’une compagnie d’Infanterie.
Portrait de Mme de Montespan entourée de ses enfants en 1677 par Charles de La Force
On serait surpris de ces faveurs pour la famille d’une simple femme de chambre si l’histoire ne nous avait pas révélé que Claude de Vin avait été la maîtresse secrète de Louis XIV pendant plusieurs années.
C’est Primi Visconti qui, le premier, le relate dans ses Mémoires après un entretien avec la demoiselle : « cette demoiselle me laissait entendre que le roi avait eu commerce avec elle par diverses fois ; elle paraissait même se vanter d’en avoir eu des enfants. Elle n’est pas belle, mais le roi se trouvait souvent seul avec elle quand sa maîtresse était occupée ou malade. La des Oeillets me dit que le roi avait ses ennuis et qu’il se tenait parfois des heures entières près du feu, fortement pensif, et poussait des soupirs ».
Claude de Vin, Melle des Oeillets par Pierre Mignard
Or, le roi avait un appétit sexuel solide, et il aimait toutes les femmes qu’elles soient fermières, duchesses ou simple servantes. Lorsque Mme de Montespan était indisposée (elle eut huit grossesses avec le roi!) ou victime de vapeurs, c’est auprès de Mlle des Oeillets que le roi portait ses ardeurs. Claude de Vin était simple, soumise, et s’abandonnait volontiers au désir du monarque. Elle sera sa maîtresse de 1673 à 1677.
Les amours de sa femme de chambre avec le roi parvinrent un jour aux oreilles d’Athénais,notamment lorsque Mlle des Oeillets ne put cacher une grossesse devenue visible, mais la marquise n’y prit pas ombrage. Les amours ancillaires ne la menaçaient en rien. Ses inquiétudes se tournaient plutôt vers ces marquises et ces comtesses qui papillonnaient autour du roi et étaient prêtres à tout pour souffler la place de favorite à la Montespan.
Catherine Deshayes dite “la Voisin”, l’empoisonneuse
C’est ainsi qu’en 1675, la Montespan et sa femme de chambre donnèrent naissance à six mois d’intervalle à un bâtard du monarque.
Lorsque l’affaire des Poisons éclata, Claude de Vin sut habilement s’innocenter au contraire de sa maîtresse qui fut frappée de plein fouet par les accusations de la Voisin.
Dans ses Mémoires, pourtant la Reynie qui fut chargé d’enquêter sur les empoisonneurs de la cour décrit la des Oeillets comme une coupable :
« Il résulte des faits particuliers qu’un jour la demoiselle des Œillets, avec un étranger qu’on disait être anglais, qu’on appelait milord, vinrent chez la Voisin où Guibourg, après s’être revêtu d’une aube, prit une étole et le manipule ; avait mis des menstrues de des Œillets et de la semence de l’étranger dans le calice, du sang d’un enfant égorgé par la Voisin, des poudres, du sang de chauve-souris, de la farine pour donner corps à cette composition ; Guibourg dit une messe qu’il commença à l’endroit du canon au Te igitur, qu’il appelle « messe sèche », à laquelle il dit une conjuration où était le nom du roi. Le dessein était de faire un charme contre le roi ; ce malheureux s’explique : pour faire mourir le roi. Ce dessein était commun à des Œillets et au milord. Des Œillets parlait avec emportement, faisait des plaintes contre le roi, témoignait d’être sortie de chez Mme de Montespan ; l’Anglais l’adoucissait. [Ils] prétendaient qu’en mettant de la composition sur les habits du roi, ou bien où il passerait, ce que des Œillets prétendait faire aisément, ayant été à la Cour, cela ferait mourir le roi en langueur. C’ était un charme selon la méthode du livre de la Voisin. Des Œillets emporta cette abominable composition : l’Anglais était le galant de des Œillets, promettait de l’épouser. »
Portrait de La Reynie, le policier qui géra “l’affaire des Poisons”
Le roi fut souvent victime de malaises à cette époque et on ne s’en étonne guère lorsqu’on lit le descriptif de la composition des poudres d’amours qu’on lui faisait ingurgiter incognito.
En 1677, âgée de trente neuf ans, la des Oeillets décida de se retirer de Versailles et abandonna le service de Mme de Montespan et ce, pour des raisons de santé. Riche, libérée des accusations qu’on avait porté contre elle (Colbert, sur ordre du roi reçut l’ordre de ne pas inquiéter plus avant la des Oeillets qui ne sera ni poursuivie ni inquiétée par la justice), elle résolut de porter son domicile de la rue du Regard à la rue Montmartre où elle louait un hôtel. C’est dans cet hôtel qu’elle élèvera les trois enfants qu’elle aurait eu du roi lors de ses années de service auprès de la Montespan. Elle veillera attentivement sur la dernière, Louise, plus connue sous le nom de Louise de Maisonblanche.
Le chateau de Grisy Suisnes en Seine et Marne
Pendant les dix ans qu’il lui restait à vivre, Claude de Vin mena un train de vie confortable. Elle possédait trois domestiques, deux carrosses, trois chevaux, et une garde robe fournie. Elle était propriétaire de la maison de la rue Comtesse d’Artois qu’elle avait hérité de sa mère. Elle possédait toujours sa maison à Clagny, et recevait des rentes sur les Aides et Gabelles. Il lui arrivait de prêter de l’argent avec intérêt aux femmes de la noblesse qui n’hésitaient pas à emprunter à la femme de chambre de l’ancienne favorite du roi.
Portrait de Mme de Montespan, agée de 60 ans
En effet, c’est à partir de 1680 que la faveur de la Montespan déclina à la cour, le roi ayant tourné ses regards vers Françoise d’Aubigné qu’il venait de faire marquise de Maintenon. Dès 1683, la Montespan n’avait pus aucun titre à la cour : son titre de surintendante de la maison de la Reine avait été supprimé. Elle finit par quitter définitivement Versailles où personne ne la retenait pour aller s’enterrer sur ses terres d’Oiron en Poitou. Elle devait mourir empoisonnée lors d’une cure à Bourbon l’Archambaud le 27 mai 1707 à l’âge de soixante six ans.
Il est peu vraisemblable qu’elle soit restée en contact avec son ancienne femme de chambre. Pourtant en 1684, cette dernière vivait sur un grand pied, puisque Claude de Vin se mit à acheter le château de Suisnes situé à Grisy près de Brie Comte Robert.
Le chateau de Grisy Suisnes en Seine et Marne
C’est dans cette demeure qu’elle passera les trois dernières années de sa vie. Elle était devenue pieuse et comme toutes les anciennes pécheresses fréquentait assidûment les aumôniers, et notamment l’abbé de Moisy, ancien aumônier de la reine Anne d’Autriche. La maladie l’a surpris dans sa demeure rue de Montmartre et c’est là qu’elle devait rendre l’âme le 18 mai 1687. Elle ne s’était jamais mariée. Elle sera inhumée à l’église Sainte Eustache vers le milieu de la chapelle de la Sainte Vierge.
L’inventaire de ses biens permit de constater sa relative aisance : elle possédait plusieurs rentes à l’Hôtel de Ville et sur les aides et gabelles, des riches tapisseries de Flandre à verdure, de la vaisselle d’argent et de vermeil, des porcelaines de Hollande, des miniatures encadrées de bois doré, un collier de quarante-huit perles estimé à 1 700 livres, une croix de diamants, des bracelets de perles et de diamants, un joli lot de dentelles et plus de 23 000 livres en louis d’or et d’argent
Dans son testament, elle lègue 24 000 livres à l’hôpital des Incurables pour la fondation de trois lits et demande que le curé de sa paroisse dise chaque soir une oraison pour la santé et la prospérité de Sa Majesté.
Chateau de Montfort l’Amaury (Yvelines)
Le roi n’avait pas reconnu la fille survivante de Claude de Vin prénommée Louise, mais il s’occupa activement de son mariage et lui donnera une dot de 40 000 livres. La jeune fille épousera le 17 avril 1696 Bernard marquis de Prez et baron de la Queue en Yvelines. Son acte de mariage la déclarera née de « Philippe de Maisonblanche, capitaine de cavalerie et de Gabrielle de Litour. Saint Simon relatera ce mariage dans ses Mémoires :
« le roi fit La Queue capitaine de cavalerie, maître de camp par commission, grâce qu’il se fit demander par M. de Vendôme et qui n’a guère mené cet officier plus loin. Ce La Queue, seigneur du lieu dont il portait le nom, à six lieues de Versailles et de Dreux, était un gentilhomme fort simple et assez médiocrement accommodé qui avait épousé une fille que le roi avait eue d’une comédienne »…
Louise de La Maison Blanche savait qu’elle était fille du roi, elle devint par son mariage baronne de La Queue et vécut à Montfort l’Amaury, puis à La Queue. Elle fit avec son mari quelques séjours à Versailles, où on les logeait « dans la petite maison de Raffeneau qui touche aux écuries des Gardes », mais elle sortait toujours avec une dentelle sur le visage car elle « ressemblait fort au roi ». Le mariage de Louise fut plutôt heureux, elle donnera onze enfants à son mari en vingt deux ans de mariage. Deux de ses filles entrèrent à la maison de Saint Cyr fondée par Mme de Maintenon.
Louise de Maison Blanche décédera le 12 septembre 1718 à La Queue les Yvelines.
Sources :
– “aventurières et intrigantes du Grand siècle” de Maurice Rat.
Descendants de Claude de Vin (Mademoiselle des Oeillets)
Jusqu’aux arrière-petits-enfants.
Claude de Vin, née vers 1638, en Provence, décédée le 18 mai 1687, Paris, inhumée, église Saint Eustache (chapelle de la Sainte Vierge) (à l’âge de peut-être 49 ans), femme de chambre de Madame de Montespan de 1664 à 1677.
Relation en 1675 avec Louis XIV le Grand de Bourbon, dauphin du Viennois, roi de France (1643-1715), roi de Navarre (Louis III, 1643-1715), né le 5 septembre 1638, Château neuf de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), baptisé le 21 avril 1643, Château de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), décédé le 1er septembre 1715, Palais de Versailles (Yvelines), inhumé le 23 octobre 1715, Basilique Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) (à l’âge de 76 ans), dont
- Louise de Maisonblanche, née vers 17 juin 1676, Paris, décédée le 12 septembre 1718, La Queue-les-Yvelines (78), inhumée, Chapelle Saint-Nicolas de Galluis (78) (à l’âge de peut-être 42 ans).
Mariée le 17 avril 1696, Chapelle séminaire des Missions étrangères, rue du Bac, Paris., avec Bernard de Prez, chevalier , baron de La Queue, seigneur de La Queue, né le 25 mai 1670, Saint-Martin-de-Galluis (78), décédé le 4 avril 1740, La-Queue-les-Yvelines (78) (à l’âge de 69 ans), Exempt des gardes de corps du roi, lieutenant de cavalerie au régiment de Bourgogne, dont
- Louise Renée, née le 27 octobre 1699, Montfort l’Amaury (78), décédée en 1705 (à l’âge de 6 ans).
- Louis Bernard, né le 17 mars 1701, Montfort l’Amaury (78), décédé (mort jeune).
- Charlotte Angélique, née le 11 octobre 1703, Montfort-l’Amaury (78, Yvelines), décédée en 1723 (à l’âge de 20 ans).
- Louis Charles Timothée, chevalier , baron de La Queue, seigneur de La Queue, né le 14 octobre 1704, décédé avant 1748, lieutenant au régiment d’infanterie de Conti.
Marié le 22 novembre 1745 avec Madeleine Marguerite Soulaigre, née le 9 juin 1723, décédée, dont
- Hélène Victoire, née en 1746, Montfort l’Amaury (78), décédée.
- Louis Auguste, né le 26 octobre 1747, la Queue, décédé après 1780, major de cavalerie, colonel-général, page de la Grande Ecurie.
- Nn, né le 4 septembre 1706, Montfort l’Amaury (78), décédé (mort jeune).
- Alexandre Paul Cyr, marquis de Prez, né le 5 août 1708, Montfort l’Amaury (78), décédé le 8 octobre 1777, Neauphle le Vieux (à l’âge de 69 ans), capitaine au régiment d’Artois.
Marié le 3 février 1755 avec Marie-Jeanne de Malebranche, née entre 1724 et 1726, décédée en 1762.
Marié en 1763 avec Claude Le Couturier du Meny. - Louise Catherine, née le 16 juin 1709, La Queue-les-Yvelines (78, Yvelines), décédée.
Mariée le 10 octobre 1745 avec Timothée de Vaultier, né en 1700, décédé le 8 juillet 1780, Montfort l’Amaury (78) (à l’âge de 80 ans), dont
- Marie-Constance Adélaïde, née le 2 décembre 1749, Montfort l’Amaury (78), décédée en 1809 (à l’âge de 60 ans).
Mariée le 26 janvier 1768, Montfort l’Amaury (78), avec Henri-Noël Auguste Viart, né le 22 décembre 1739, décédé en 1778 (à l’âge de 39 ans), capitaine au corps des mineurs de l’artillerie.
- Françoise, née le 5 janvier 1711, décédée en 1715 (à l’âge de 4 ans).
- Guillaume Jacques, seigneur d’Andrivon, né le 15 novembre 1713, Gallais, décédé le 5 octobre 1804, La Queue les Yvelines (78) (à l’âge de 90 ans), chevau-léger de la garde du roi, capitaine de cavalerie.
Marié en 1754 avec Françoise-Perrette Le Bœuf, dont
- Ne.
- Louis Auguste, seigneur d’Andrivon, baron de La Queue, né le 26 octobre 1757, La Queue les Yvelines (78), décédé, officier.
- Claude-Alexandre Amable, né le 18 octobre 1765, Galluis, décédé.
Marié avec Françoise-Angélique Henrion de Saint-Amand, née en 1781, décédée le 25 novembre 1867, Paris (à l’âge de 86 ans).
- Marguerite Françoise, née le 15 mai 1715, Gallins-la-Queue, décédée en 1786, Montfort l’Amaury (78) (à l’âge de 71 ans).
- Philippe Charles, né le 8 août 1718, Galluis-la-Queue, décédé (mort jeune).
Article très intéressant.
Y-aurait-il des descendants vivants de la Desoeuillet ?
Bonjour, oui Claude de Vin a une descendance actuelle….l’un de ses descendants le plus célèbre est Xavier Dupont de Ligonnes … cordialement