Née le 1er juin 1673 à Tournai
Baptisée le 18 décembre 1673
Morte le 16 juin 1743 à Paris
Elle est le quatrième enfant, et la deuxième fille du roi Louis XIV et de sa maitresse en titre Françoise Athénais de Rochechouart de Mortemart, Madame de Montespan
Sa marraine fut Louise de la Vallière , précédente maitresse du roi et rivale malheureuse de la Montespan.
Avant son mariage, Louise Françoise de Bourbon sera connue sous le nom de Mademoiselle de Nantes.
Elle eut pour frères et sœurs :
• Louise Françoise de Bourbon (née en 1669- morte le 23 février 1672).
• Louis Auguste de Bourbon (né 31 mars 1670 château de St Germain en Laye – mort le 14 mai 1736 château de Sceaux) duc du Maine. Il épousera le 16 mars 1692 au château de Versailles Anne Louise de Bourbon Condé (né le 8 novembre 1676 – morte le 23 janvier 1753 à Paris, sœur de Louis, époux de Louise Françoise), d’où sept enfants.
• Louis César de Bourbon (né le 20 juin 1672 au Genitoy – mort le 10 janvier 1683 à Paris) comte de Vexin, abbé de Saint Denis.
• Louise Marie de Bourbon (née le 12 novembre 1674 à St Germain en Laye – morte le 15 septembre 1681 à Bourbon l’Archambault) Melle de Tours.
• Françoise Marie de Bourbon (née le 4 mai 1677 au château de Maintenon – morte le 1er février 1749 à Saint Cloud) Melle de Blois, duchesse de Chartres, épouse au château de Versailles le 18 février 1692 Philippe d’Orléans (futur Régent) né le 2 aout 1674 à Saint Cloud, mort le 2 décembre 1723 à Versailles, d’où huit enfants.
• Louis Alexandre de Bourbon (né le 6 juin 1678 à Versailles – mort le 1er décembre 1737 à Rambouillet) comte de Toulouse épouse le 2 février 1723 à Paris Marie Victoire Sophie de Noailles (veuve du fils de son demi frère le duc d’Antin), née le 6 mai 1688, morte le 30 septembre 1766 à Paris, d’où un fils.
Louise Françoise de Bourbon, Melle de Nantes épouse le 24 juillet 1685 à Versailles Louis III de Bourbon Condé (né le 11 octobre 1668 à Paris, mort le 4 mars 1710 à Versailles), petit fils du Grand Condé.
Ils eurent neuf enfants :
• Marie Anne de Bourbon Condé, Melle de Condé, Melle de Bourbon, (née le 22 décembre 1690 à Versailles, morte le 30 aout 1760 à Villejuif) abbesse de Saint Antoine des Champs.
• Louis IV Henri de Bourbon Condé (né le 18 aout 1692 à Versailles, mort le 27 janvier 1740 à Chantilly), il épouse le 9 juillet 1713 à Versailles Marie Anne de Bourbon Conti (née le 18 avril 1689 à Versailles, morte le 21 mars 1720 à Paris), sans postérité ; il se remarie le 24 juillet 1728 à Sarry à Caroline von Hessen Rheinfels (voir sa bio) (née en 1714, morte le 14 juin 1741) d’où un fils.
• Louise Elisabeth de Bourbon Condé (née le 22 novembre 1693 à Versailles, morte le 27 mai 1775 à Paris) épouse le 9 juillet 1713 à Versailles Louis Armand II de Bourbon Conti (voir sa bio) (né le 10 novembre 1695 à Versailles, mort le 4 mai 1727 à Paris), d’où cinq enfants.
• Louise Anne de Bourbon Condé, Melle de Charolais (née le 23 juin 1695 à Versailles, morte le 8 avril 1758 à Paris), célibataire.
• Marie Anne de Bourbon Condé, Melle de Clermont (née le 16 octobre 1697 à Paris, morte le 11 aout 1741 à Paris), mariée secrètement en 1719 à Louis de Melun prince d’Epinoy (né en octobre 1694, mort le 31 juillet 1724 à Chantilly), sans postérité.
• Charles de Bourbon Condé, comte de Charolais (né le 19 juin 1700 à Versailles, mort le 23 juillet 1760 à Paris), épouse secrètement vers 1717 Jeanne de Saint Rémy ( ?) dont un fils.
• Henriette de Bourbon Condé, Melle de Vermandois (née le 15 janvier 1703 à Versailles, morte le 19 septembre 1772 à Beaumont les Tours), abbesse de Beaumont les Tours.
• Elisabeth Alexandrine de Bourbon Condé, Melle de Gex, Melle de Sens (née le 5 septembre 1705 à Paris, morte le 15 avril 1765 à Paris), célibataire.
• Louis Henri de Bourbon Condé, comte de Clermont (né le 15 juin 1709 à Versailles, mort le 16 juin 1771 à Paris) épouse secrètement en 1765 une danseuse de l’Opéra, Elisabeth Claire le Duc (née en 1716, morte après 1771).
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Louise Françoise de Bourbon est légitimée l’année de sa naissance le 19 décembre 1673 avec ses frères ainés Louis Auguste duc du Maine (né en 1673) et Louis César comte de Vexin (né en 1672) : dans l’acte de légitimation le nom de sa mère, Mme de Montespan ne sera pas mentionnée étant toujours épouse du marquis de Montespan : le roi et sa maîtresse craignant que le marquis de Montespan ne cherche à reconnaître de jure ces enfants par vengeance. Toute sa vie Louise-Françoise sera considérée comme enfant du seul roi et ne pourra avoir officiellement des rapports filiaux avec sa mère. Par exemple, elle ne pourra porter son deuil.
Louise Françoise de Bourbon fut confiée dès son jeune âge à Madame Scarron (future marquise de Maintenon) en même temps que ses deux frères (Maine et Vexin) et fut élevée dans une maison privée de la rue de Vaugirard. L’année suivante, Louise Marie de Bourbon, Melle de Tours (née en novembre 1674) vient rejoindre Louise Françoise et ses frères. Elle s’attachera beaucoup à cette jeune sœur qui mourra prématurément à l’age de six ans, en 1681.
La douleur de Melle de Nantes sera mentionnée dans une lettre de Mme de Montespan à son fils le duc du Maine :
…Je ne vous parlerai pas de mon chagrin, vous êtes vous-même bien bon pour ne pas l’avoir vécu vous-même, quant à Melle de Nantes, elle l’a ressenti violemment comme si elle était âgée de vingt ans et a reçu à l’occasion la visite de la reine et de Mme la Dauphine…
Louise Françoise de Bourbon ne sera jamais proche de sa demi-sœur Marie Anne de Bourbon (fille de Louis XIV et de la Vallière) ni de sa jeune sœur Françoise Marie de Bourbon Melle de Blois (née en 1677) avec qui elle entrera en compétition très tôt.

Les deux sœurs : Louise Françoise de Bourbon Melle de Nantes, et à droite Françoise Marie de Bourbon Melle de Blois (par Pierre Mignard)
Très vite, elle se passionne pour la musique et la danse et devint une excellente danseuse. Elle héritera de sa mère l’esprit vif et caustique des Mortemart qui aura le mérite de retenir l’attention du roi qui s’amusait de ses répliques et de ses réparties.
Saint Simon la décrit ainsi :
….Tout amusement semblait le sien; aisée avec tout le monde, elle avait l’art de mettre chacun à son aise; rien en elle qui n’allât naturellement à plaire avec une grâce non pareille jusque dans ses moindres actions, avec un esprit tout aussi naturel, qui, avait mille charmes. N’aimant personne, connue pour telle, on ne se pouvait défendre de la rechercher ni de se persuader jusqu’aux personnes qui lui étaient les plus étrangères, d’avoir réussi auprès d’elle. Les gens même qui avaient le plus lieu de la craindre, elle les enchaînait, et ceux qui avaient le plus de raisons de la haïr avaient besoin de se les rappeler souvent, pour résister à ses charmes. Jamais la moindre humeur, en aucun temps, enjouée, gaie, plaisante avec le sel le plus fin, invulnérable aux surprises et aux contretemps, libre dans les moments les plus inquiets et les plus contraints, elle avait passé sa jeunesse dans le frivole et dans les plaisirs qui, en tout genre et toutes les fois qu’elle le put allèrent à la débauche. Avec ces qualités, beaucoup d’esprit, de sens pour la cabale et les affaires, avec une souplesse qui ne lui coûtait rien; mais peu de conduite pour les choses de long cours, méprisante, moqueuse piquante, incapable d’amitié et fort capable de haine, et alors, méchante, fière, implacable, féconde en artifices noirs et en chansons les plus cruelles dont elle affublait gaiement les personnes qu’elle semblait aimer et qui passaient leur vie avec elle. C’était la sirène des poètes, qui en avait tous les charmes et les périls; avec l’âge, l’ambition était venue, mais sans quitter le goût des plaisirs, et ce frivole lui servit longtemps à masquer le solide….
Le 25 mai 1685, à l’age de onze ans, Louise Françoise de Bourbon épouse Louis de Bourbon, duc de Bourbon, petit fils du Grand Condé, âgé de dix sept ans. Il y eut beaucoup de magnificence à sa noce, et peu de véritable joie : elle succombait sous le poids des pierreries. « sa coiffure, disait Mme de Maintenon, pesait plus qu’elle ».
A l’occasion de ce mariage, Louis XIV donnera une dot d’un million de livres à sa fille. Elle quittera alors le nom de « Mademoiselle de Nantes » pour devenir « Madame la Duchesse ». Quelques mois après son mariage, elle attrapera la variole lors d’un séjour à Fontainebleau, alors que son mari désertera son chevet, c’est le Grand Condé qui prit soin d’elle.
Il devait mourir lui aussi de la variole quelques semaines plus tard, maladie qu’il avait probablement attrapée au chevet de la jeune fille.
Le mariage de Louise Françoise ne fut pas heureux. Elle donne naissance à neuf enfants, mais son époux est un être violent, cruel, qui a hérité de la folie issue, semble t-il, du côté de sa grand-mère paternelle née Plessis de Richelieu (famille du cardinal). Cependant, il reste un être fin et intelligent qui fera la fortune de sa famille en se montrant toujours soumis à son royal beau-père.
Mme de Montespan se retira de la cour en 1691 et Louise Françoise visitera souvent celle-ci au couvent des Filles de Saint Joseph, rue Saint Dominique à Paris où elle s’était retirée. Elle se rapprochera ainsi de cette mère méconnue et sera profondément affectée de la mort de la Montespan en 1707. Le roi interdira à la cour de porter le deuil de son ancienne maitresse, mais Louise Françoise et sa sœur Françoise Marie (devenue par son mariage en 1692 duchesse d’Orléans), et son jeune frère le comte de Toulouse décideront de ne pas assister aux manifestations de la cour en signe de deuil, contrairement à leur frère ainé le duc du Maine (plus proche de la Maintenon, leur ancienne gouvernante) et qui ne s’était jamais entendu avec sa mère.
Mal mariée, Louise Françoise de Bourbon tentera de se consoler vers 1695 avec François Louis de Bourbon prince de Conti, le séduisant beau frère de sa demi-sœur Marie Anne de Borubon princesse de Conti.
Ce dernier était marié avec la sœur ainée du mari de Louise Françoise. Certains pensent que la quatrième fille de Louise Françoise, Marie Anne (née en 1697), naquit de la liaison de Louise Françoise avec le prince de Conti.
La liaison de la jeune femme fut protégée par son demi-frère, le Dauphin, qui favorisera les rencontres du couple à Meudon, son lieu de résidence.
Selon Mme de Caylus :
… le prince de Conti ouvrit les yeux sur les charmes de cette princesse, à force de s’entendre dire de ne pas la regarder, il l’aima passionnément, et si de son côté elle a aimé quelque chose c’est assurément lui…ils avaient un confident, Mr le Dauphin…
La jeune princesse était belle, pleine de graces et de malignité. Mais Louise Françoise boitait légèrement ce qui n’empêchera pas Madame de déclarer : « je ne sais pas comment fait la Duchesse, mais eu lieu d’être moins bien, parce qu’elle boite, rien ne lui sied si bien, cela lui donne un agrément de plus ».
Saint Simon rajoutera :
… elle a une taille contrefaite, ce qui s’apercevait peu, elle avait une figure formée par les plus tendres Amours, et son esprit était fait pour se jouer d’eux, à son gré, sans en être dominée, n’aimant personne, connue pour telle, on ne pouvait se défendre de la rechercher….
En 1709, le père de son mari meurt et ce dernier devient Prince de Condé. Louise Françoise devient donc princesse de Condé. Son mari qui a eu vent de son infidélité lui mènera une vie infernale. La même année, François Louis de Bourbon prince de Conti, l’homme qu’elle aime passionnément meurt à son tour, âgé seulement de quarante cinq ans. L’année suivante, en 1710 la mort emportera aussi cet époux détesté la libérant enfin d’un mariage malheureux.
Belle, libre, provocante, elle est redoutée pour son esprit mordant, et anime la vie de la Cour à la fin du règne de Louis XIV.
Mme de Caylus la décrivait ainsi :
… ses graces et ses charmes sont bien au dessus de mes éloges, ce n’est pourtant ni une taille sans défaut, ni ce qu’on appelle une beauté parfaite : ce n’est pas non plus à ce que je crois un esprit d’une étendue infinie »…
Louise Françoise devient alors « Madame la duchesse douairière ». Elle était devenue très proche de son demi-frère, le Grand Dauphin, et régnait sur le château de Meudon : elle espérait beaucoup du futur règne de « Monseigneur », mais celui-ci mourut en 1711, ruinant tous ses espoirs. Louis duc de Bourgogne devint alors le nouveau dauphin, mais l’épouse de ce dernier Marie Adélaide de Savoie, ne s’entendait guère avec Louise Françoise. La mort successive du couple en 1712, puis du roi Louis XIV en 1715, encouragera l’ascension de son beau frère, le duc d’Orléans, qui deviendra le Régent. Par la même occasion, son épouse, jeune sœur de Louise Françoise obtiendra la place très enviée d’épouse de l’homme fort du moment.
Elle fait fortune grâce au système de Law.
En 1722, Louise Françoise commencera la construction de sa résidence parisienne qui deviendra le palais Bourbon. Largement inspiré du Grand Trianon, le palais Bourbon possédera de grandes salles de réception, une Galerie qui donnera sur la Seine, et un salon donnant directement sur les Tuileries à l’est.
C’est l’architecte italien Lorenzo Giardini qui le construira jusqu’à sa mort en 1724, puis Jacques Gabriel prendra la succession, jusqu’à l’achèvement du palais en 1728.
Le fils de Louise Françoise, Louis duc de Bourbon tombera en disgrâce pendant la Régence et mourra en exil en 1740.
Pendant la Régence, Louise Françoise fut fréquemment occupée par les péripéties amoureuses de sa deuxième fille Louise Elisabeth princesse de Conti, qui battue par son mari (à cause de ses infidélités amoureuses) trouvera refuge près de sa mère au Palais Bourbon. Elle n’eut que peu d’influence sur ses autres enfants : sa fille aînée, Marie-Anne, devenue religieuse, était mentalement perturbée (tare familiale) ; son fils aîné, Louis-Henri (M. le Duc) était soumis à sa maîtresse, Mme de Prie ; son fils le comte de Charolais rappelait par bien des points son père étant comme lui cruel et débauché … Quant au comte de Clermont, il ne se maria pas, et entretint très librement de nombreuses maîtresses ..
En 1711, Louise Françoise prit pour amant Léon de Madaillan de Lesparre, marquis de Lassay. Elle lui céda une partie des terrains du côté des Invalides afin qu’il put faire élever un hôtel semblable au sien. L’hôtel de Lassay (1724) fut construit dans le même alignement que le Palais Bourbon et est aujourdhui la résidence du président de l’assemblée nationale. Les deux amants construisirent une galerie qui reliera les deux batiments leur permettant ainsi de se rencontrer plus discrètement tout au moins jusqu’à la mort du roi Louis XIV, en 1715.
En 1737, le roi Louis XV lui demandera de devenir la marraine de son fils Louis, futur Dauphin de France. Louise-Françoise est très appréciée par Louis XV. Elle reste l’une des rares personnalités de la cour à appartenir au temps de Louis XIV et à faire partie de la famille royale. Le jeune roi témoignera toujours de l’amitié et du respect à celle qu’il considère comme sa grand-mère. Souvent, Louise-Françoise évoque ses souvenirs avec le monarque, lui parlant de ses parents et de son grand-père, le Grand Dauphin.
C’est dans son palais Bourbon que Louise Françoise mourra à l’age de soixante dix ans, le 16 juin 1743. Elle sera enterrée au Carmel du faubourg Saint Jacques, un couvent de Carmélites sur la rive gauche du quartier latin.
Dans son oraison funèbre, l’évêque de Valence dira : « Ornement de la cour, elle a enchanté le monde par toutes les vertus que le monde admire, elle en a fait les délices par les bontés de son cœur et la douceur de son caractère ».
Son dernier amant, le marquis de Lassay, lui survivra jusqu’en octobre 1750.
Descendants de Louise-Françoise de Bourbon (Mademoiselle de Nantes)
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Jusqu’aux petits-enfants.
Louise-Françoise de Bourbon, née le 1er juin 1673, Tournai, baptisée le 18 décembre 1673, décédée le 16 juin 1743, Paris (à l’âge de 70 ans), légitimée 19 décembre 1673 (en même temps que Maine et Vexin).
Mariée le 24 juillet 1685, Versailles, avec Louis III de Bourbon-Condé, prince de Condé (6e), duc de Guise (9e), duc d’Enghien, né le 11 octobre 1668, l’Hôtel de Condé à Paris, baptisé le 16 janvier 1680, chapelle du Vieux-Château de Saint-Germain-en-Laye, décédé le 4 mars 1710, Versailles (78) (à l’âge de 41 ans), colonel de Bourbon-Infanterie (28 décembre 1686), maréchal de camp (2 avril 1690), lieutenant général (3 mai 1692), dont
- Marie-Anne, née le 22 décembre 1690, Versailles, baptisée le 4 septembre 1703, abbaye de Fontevrault, décédée le 30 août 1760, Villejuif (à l’âge de 69 ans), abbesse de Saint Antoine des Champs.
- Louis IV Henri, prince de Condé (7e), duc de Bourbon et d’Enghien, duc de Guise (10e), né le 18 août 1692, Versailles (78, Yvelines), baptisé le 24 novembre 1698, en la chapelle du château de Versailles (78, Yvelines), décédé le 27 janvier 1740, Chantilly (60, Oise) (à l’âge de 47 ans).
Marié le 9 juillet 1713, Versailles (78), avec Marie-Anne de Bourbon-Conti, duchesse de Bourbon, née le 18 avril 1689, Versailles (78), décédée le 21 mars 1720, Paris (à l’âge de 30 ans).
Marié le 24 juillet 1728, Sarry, avec Caroline von Hessen-Rheinfels-Rotenburg, née en 1714, décédée le 14 juin 1741 (à l’âge de 27 ans), dont- Louis V Joseph, prince de Condé (8e), duc d’Enghien, duc de Guise (11e), né le 9 août 1736, Paris (75), baptisé le 29 décembre 1742, décédé le 13 mai 1818, Chantilly (Oise) (à l’âge de 81 ans), gouverneur de Bourgogne (1754), grand maître de la maison du Roi.
Marié le 3 mai 1753, paroisse Notre-Dame, Versailles (Yvelines), avec Charlotte Godefride de Rohan, née le 7 octobre 1737, hotel de Soubise à Paris, décédée le 4 mars 1760, Palais Bourbon à Paris, inhumée, couvent des Carmélites du faubourg St Jacques à Paris. (à l’âge de 22 ans).
Marié le 24 octobre 1798 avec Maria Caterina Brignole Sale, princesse de Monaco, née le 7 octobre 1737, Gênes (Italie), décédée le 18 mars 1813, Wimbledon (Grande-Bretagne), inhumée, Cappella di San Luigi Gonzaga di Summerstown (Wimbledon) (à l’âge de 75 ans).
- Louis V Joseph, prince de Condé (8e), duc d’Enghien, duc de Guise (11e), né le 9 août 1736, Paris (75), baptisé le 29 décembre 1742, décédé le 13 mai 1818, Chantilly (Oise) (à l’âge de 81 ans), gouverneur de Bourgogne (1754), grand maître de la maison du Roi.
Relation avec Armande Félice de La Porte Mazarin, née le 3 septembre 1691, décédée le 14 octobre 1729, Notre-Dame,Versailles (78) (à l’âge de 38 ans), dame du palais de la reine Marie Lecszinska le 27 avril 1725 jusqu’en 1729, dont
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- Henriette, née le 23 avril 1725, Paris, décédée le 11 septembre 1780, Beaumont-lès-Tours, Tours (Indre-et-Loire) (à l’âge de 55 ans).
Mariée le 16 novembre 1740 avec Jean Roger de Laguiche, comte de Sévignon, né le 14 juillet 1719, Sivignon, décédé le 28 janvier 1770, Paris (à l’âge de 50 ans), lieutenant-général.
- Henriette, née le 23 avril 1725, Paris, décédée le 11 septembre 1780, Beaumont-lès-Tours, Tours (Indre-et-Loire) (à l’âge de 55 ans).
Relation en 1723 avec Agnès Berthelot de Pléneuf, née en 1698, décédée le 7 octobre 1727, Courbépine (27), inhumée, dans le choeur de l’église de Courbépine (à l’âge de 29 ans), dame du palais de la reine Marie Lecszinska de 1725 à 1726.
- Louise-Elisabeth, princesse de Conti, née le 22 novembre 1693, Versailles (78, Yvelines), baptisée le 24 novembre 1698, en la chapelle du château de Versailles (78, Yvelines), décédée le 27 mai 1775, Paris (75), inhumée, église St Sulpice à Paris (à l’âge de 81 ans).
Mariée le 9 juillet 1713, Versailles (78), avec Louis-Armand II de Bourbon-Conti, prince de Conti, duc de Mercoeur, né le 10 novembre 1695, Versailles (78), baptisé le 30 juin 1704, Versaille (78) (Chapelle royale du château), décédé le 4 mai 1727, Paris (75) (à l’âge de 31 ans), gouverneur du Poitou, dont- Louis, comte de La Marche, né le 28 mars 1715, décédé le 1er août 1717 (à l’âge de 2 ans).
- Louis-François Ier, prince de Conti, comte de La Marche, né le 13 août 1717, Hôtel de Conti – Paris, 75, décédé le 2 août 1776, L’Isle-Adam (à l’âge de 58 ans), gouverneur du Poitou.
Marié le 22 janvier 1732, Versailles, avec Louise-Diane d’Orléans, née le 27 juin 1716, Paris (Palais Royal), baptisée le 19 janvier 1732, décédée le 26 septembre 1736, Chateau d’Issy, inhumée, église St André des Arcs (à l’âge de 20 ans).
Relation avec Marie Claude Gaucher, née en 1747, Charleville, décédée.
Relation en 1761 avec Louise-Jeanne de Durfort, duchesse de Mazarin et de La Meilleraye, née le 1er septembre 1735, Paris, décédée le 17 mars 1781, Paris, France, inhumée, Chilly (à l’âge de 45 ans), dame pour accompagner Madame Adélaïde de 1756 à 1760.
avec Ne N. - Louis Armand, duc de Mercœur, né le 19 août 1720, décédé le 13 mai 1722 (à l’âge de 20 mois).
- Charles, comte d’Alais, né le 5 février 1722, Paris, décédé le 7 août 1730 (à l’âge de 8 ans).
- Louise-Henriette, princesse de Conti, duchesse d’Orléans, née le 20 janvier 1726, Paris, baptisée le 29 décembre 1742, décédée le 9 février 1759, Paris au Palais Royal, inhumée, église royal du Val de Grace (à l’âge de 33 ans).
Mariée le 17 décembre 1743, Versailles, avec Louis-Philippe, duc d’Orléans (4e, 1752-1785), duc de Chartres, de Valois, de Nemours et de Montpensier (1752-1785), né le 12 mai 1725, Versailles, baptisé le 2 juin 1732, Versailles – Notre-Dame, décédé le 18 novembre 1785, Château de Sainte-Assise-en-Brie (à l’âge de 60 ans).
- Louise-Anne, née le 23 juin 1695, Versailles, baptisée le 24 novembre 1698, en la chapelle du château de Versailles, décédée le 8 avril 1758, en son hôtel de la rue de Grenelle, Paris, inhumée le 22 avril 1758, dans la chapelle du couvent des Carmélites, rue Saint-Jacques (à l’âge de 62 ans).
Relation en 1718 avec Louis de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (3e, 1715), duc de Fronsac-1715, né le 13 mars 1696, Paris, 75, décédé le 8 août 1788, en son hotel parisien (à l’âge de 92 ans). - Marie-Anne, née le 16 octobre 1697, Paris, décédée le 11 août 1741, Paris, inhumée, couvent des Carmélites (rue St Jacques) à Paris (à l’âge de 43 ans), dame de compagnie de la duchesse de Berry (Marie Louise Elisabeth d’Orléans) de 1710 à 1716, sa cousine, et chef du conseil et surintendante de la maison de la reine Marie Lecszinska de 1725 à 1741.
Mariée en 1719 avec Louis de Melun, prince d’Epinoy (8e), duc de Joyeuse (octobre 1714), comte de Saint Pol, vicomte de Gand, prince du Saint Empire, né en octobre 1694, tué le 31 juillet 1724, Chantilly (Oise) (à l’âge de 29 ans). - Charles, comte de Charolais, né le 19 juin 1700, Versailles (78), baptisé le 19 février 1710, Notre-Dame, Versailles (78), décédé le 23 juillet 1760, Paris (à l’âge de 60 ans), gouverneur de Touraine.
Marié (mariage secret) avec Jeanne de Saint-Rémy, dont- Louis Thomas, né en 1718, décédé en 1799 (à l’âge de 81 ans).
Relation avec Marguerite Caron de Rancurel, dame de Lassone, décédée le 24 février 1800, Paris, 75, dont
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- Marie Marguerite, née le 17 août 1752, baptisée le 18 août 1752, église St Roch, décédée en 1830 (à l’âge de 78 ans), légitimée en novembre 1769.
Mariée le 16 décembre 1769 avec Denis Nicolas, comte de Puget, seigneur de Villers-le-Sec, de Heiltz-le-Maurupt, de Bignicourt et de Maupas, décédé le 3 octobre 1777, lieutenant-colonel des grenadiers royaux, colonel d’infanterie, gouverneur de Mailly. - Charlotte Marguerite Elisabeth, dame de Lassone, née le 1er août 1754, décédée le 12 septembre 1839 (à l’âge de 85 ans).
Mariée le 2 février 1772 avec François Xavier Joseph, comte de Lowendal (2e), né le 28 décembre 1742, Warszawa, décédé le 20 septembre 1808, Den Haag (à l’âge de 65 ans), brigadier des armées du roi.
- Marie Marguerite, née le 17 août 1752, baptisée le 18 août 1752, église St Roch, décédée en 1830 (à l’âge de 78 ans), légitimée en novembre 1769.
- Henriette, née le 14 janvier 1703, château de Versailles, Yvelines, décédée le 19 septembre 1772, Beaumont les Tours (à l’âge de 69 ans), abbesse de Beaumont les Tours de 1733 à 1772.
- Élisabeth-Alexandrine, née le 5 septembre 1705, Paris, baptisée le 8 octobre 1705, décédée le 15 avril 1765, Paris, inhumée, au couvent des Carmélites (rue St Jacques) à Paris (à l’âge de 59 ans).
- Louis-Henry, comte de Clermont, né le 15 juin 1709, Versailles (78), baptisé le 15 novembre 1718, Louvre, décédé le 16 juin 1771, Paris (75), inhumé le 19 juin 1771, Enghien (à l’âge de 62 ans), comte-abbé de Clermont, grand-maître de la Grande Loge de France.
Relation entre 1733 et 1741 avec Marie Anne de Cupis de Camargo, née le 15 avril 1710, Bruxelles, décédée le 28 avril 1770, Paris (à l’âge de 60 ans), danseuse.
Marié en 1765 avec Élisabeth Claire Le Duc, née vers 1716, décédée après 1771, danseuse de l’Opéra, dont
Relation en 1696 avec François-Louis de Bourbon-Conti, prince de La Roche-sur-Yon, prince de Conti (3e, 1685), roi de Pologne (1697-1699), seigneur de L’Isle-Adam, né le 30 avril 1664, Paris, 75, décédé le 22 février 1709, le matin à Paris après une longue maladie, inhumé après 8 mars 1709, Paris (église de Saint-André des Arcs) (à l’âge de 44 ans).
Relation en 1711 avec Armand de Madaillan de Lesparre, marquis de Lassay, né le 28 mai 1652, Caen (Calvados), décédé le 21 février 1738, Paris, 75 (à l’âge de 85 ans), lieutenant général au gouvernement de Bresse, Bugey, Gex & Valromey.
Total: 21 personnes (conjoints non compris).