Françoise Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan (1646-1705)

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Née le 10 octobre 1646
Baptisée le 28 octobre 1646
Morte le 13 aout 1705 à Mazargues

Fille de Henri, marquis de Sévigné, (né le 16 mars 1623 à Vitré, mort le 5 février 1651 lors d’un duel à Paris contre le chevalier d’Albret), et de son épouse Marie de Rabutin Chantal, la célèbre « Madame de Sévigné » (née le 5 février 1626 à Paris, morte le 17 avril 1696 au château de Grignan chez sa fille Françoise Marguerite).

Françoise Marguerite aura un frère unique :
* Charles de Sévigné (né en mars 1648 au château des Rochers, mort le 24 mars 1713 à Paris) : il épousera 8 février 1684 à Rennes Jeanne Marguerite de Bréhant (1659-1737) dont il n’aura pas d’enfants.

Françoise Marguerite de Sévigné épouse le 29 janvier 1669, à l’âge de vingt trois ans, François de Castellane, comte de Grignan (1632 – 1714) âgé de trente sept ans et déjà deux fois veufs. Ce dernier a épousé en premières noces, le 26 avril 1658, Angélique Claire d’Angennes (1624-1664), et puis en secondes noces, Marie Angélique du Puy du Fou (1641-1667) le 17 juin 1666. Le futur époux a deux filles nées de son premier mariage : Louise Catherine de Castellane (1661-1735), qui sera religieuse à l’abbaye de Gif, et Françoise Julie de Castellane (1662-1739) qui épousera Henri Hurault, marquis de Vibraye.

Devenue comtesse de Grignan, Françoise Marguerite de Sévigné sera une épouse prolifique :
• une fausse couche en octobre 1669.
• Marie Blanche de Castellane, (née le 15 novembre 1670 à Paris, morte en 1735 à Aix en Provence) : sera religieuse aux Visitandines d’Aix en Provence en 1686.
• Louis Provence de Castellane : (né le 17 novembre 1671 à Lambesc, mort en octobre 1704 à Thionville de la variole) : sera brigadier et colonel de cavalerie. Il épousera le 2 janvier 1695 Anne Marguerite de Saint Amans (1674-1736) dont il n’aura pas d’enfants. Il fut élevé en même temps que le duc de Saint Simon (qui l’appréciait beaucoup).
• Pauline de Castellane : (née le 9 septembre 1673 à Paris, morte le 2 juillet 1737) à Aix en Provence ; sera dame de compagnie de Françoise Marie de Bourbon duchesse d’Orléans (fille batarde de Louis XIV et femme du Régent) en 1696. Elle épousera le 29 novembre 1695 Louis marquis de Simiane (1671-1718) à qui elle donnera trois filles.
• Un enfant mort né en novembre 1674 à Paris.
• Jean Baptiste de Castellane (né 9 février 1676 à Aix en Provence, mort en 1713 à Marseille) : il sera lieutenant général en Provence. Il épousera en 1704 Gabrielle Thérèse d’Oraison (morte en 1732) dont il n’aura pas d’enfants.
• Louis de Castellane (né en février 1677 à Aix, mort en juin 1677 à Aix).
• Françoise de Castellane (née en 1679 à Aix, morte le 5 septembre 1731 à Aix) ; sera religieuse aux Grandes Maries à Aix en Provence.
• François de Castellane (né en 1685 à Aix, mort jeune).

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Françoise Marguerite n’a que cinq ans lorsque son père, Henri de Sévigné, meurt bêtement lors d’un duel, concernant l’honneur de sa maitresse nommée Charlotte Bigot plus connue sous le nom de Madame de Gondran.

Marquis de SevigneHenri de Sévigné, père de Marguerite Françoise de Sévigné

L’autre amant de celle-ci, François Amanieu d’Albret (1629-1673) provoque en duel le marquis de Sévigné sur des propos désobligeants qu’il aurait tenu sur leur maitresse commune. Sur place, on convient de l’innocence du marquis, mais les deux hommes tiennent à ne pas s’être déplacés pour rien : on se bat donc, et le marquis de Sévigné reçoit l’épée de son adversaire au travers du corps. On le ramène à son logis à Paris (la marquise de Sévigné est alors en Bretagne, au château des Rochers) mais il meurt le lendemain, sans que les médecins n’aient pu faire quoi que ce soit pour le sauver. Sa veuve apprendra sa mort que quelques jours après. Outre Françoise Marguerite, le marquis de Sévigné laissait un fils Charles, né en mars 1648, qui deviendra marquis de Sévigné, et mourra le 24 mars 1713 à Paris.

La mort de son mari pousse la marquise de Sévigné à quitter la Bretagne pour revenir à Paris loger chez son oncle, l’abbé de Coulanges, avec ses deux enfants.


Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné,
mère de Françoise Marguerite de Sévigné

Comme toutes les jeunes filles de son époque, Françoise Marguerite connaît un passage imposé par le couvent pour y recevoir une “ bonne éducation ”.

Comme sa mère, elle possède une bonne et solide instruction ; elle parle l’espagnol, l’italien, est passionnée par l’étude de la médecine, de l’anatomie et voue une véritable passion au philosophe René Descartes. Blonde, le teint éblouissant, les yeux clairs, à 17 ans, elle fait ses débuts à la cour. Grave et sérieuse, elle admirait Descartes, qu’elle appelait son père. On a d’elle un Résumé du système de Fénelon sur l’amour de Dieu, où elle entre dans les raisonnements les plus subtils de la métaphysique et dans les profondeurs du mysticisme.

grignanPortrait vers l’age de dix ans

« Si j’avais à choisir entre la mère et la fille, à dit Joseph de Maistre, j’épouserais la fille et puis je partirais pour recevoir les lettres de l’autre ».

Dès son plus jeune âge, les liens sont très forts entre la marquise de Sévigné et sa fille Françoise Marguerite. Celle-ci bientôt célébrée pour sa beauté. Très vite, elle participe aux ballets de la cour de Louis XIV : en 1663, au ballet des Arts, Françoise Marguerite de Sévigné eut l’honneur de danser la première entrée avec le roi Louis XIV, aux côtés de Madame, de Mademoiselle de La Vallière et de Mademoiselle de Mortemart. Elle y joue le rôle d’une bergère au côté du jeune roi qui joue, lui, le rôle du berger. Le marquis de Tréville la décrit alors comme une « beauté digne d’enflammer le monde ».

L’année d’après, c’est au tour de Monsieur, frère du roi d’inviter à danser Mademoiselle de Sévigné dans un ballet au Palais Royal (lui est déguisé en dieu des eaux, elle en nymphe).

Louis-xiv-lebrunlLouis XIV par Lebrun

En 1665, elle danse de nouveau avec le roi dans un ballet intitulé « la naissance de Vénus », dans lequel le roi représente Alexandre et Mademoiselle de Sévigné, Omphale. En juillet 1668, Mademoiselle de Sévigné et sa mère sont invitées au souper du roi et installées à la table du roi. Les courtisans soupçonnent alors celle qu’on surnomme « la plus jolie fille de France » de devenir la prochaine maitresse du roi.

Le favori du roi, le duc de la Feuillade envisage un temps d’en faire la maitresse de Louis XIV en remplacement de La Vallière dont le roi se lasse. Si Mademoiselle de Sévigné semble avoir été plutôt sage (conseillée par sa mère, elle se montre froide et distante vis-à-vis du jeune roi), des rumeurs court bientôt sur elle : selon Primi Visconti, l’ambassadeur Giustiniani se vantait « d’avoir possédé madame de Grignan lorsqu’elle était encore mademoiselle de Sévigné » .


Françoise Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan
par Pierre Mignard, en 1669

La Fontaine lui dédie sa fable « le lion amoureux » où le lion n’est autre que le jeune roi Louis XIV,
À Mademoiselle de Sévigné :

Sévigné, de qui les attraits
Servent aux grâces de modèle,
Et qui naquîtes toute belle,
À votre indifférence près,
Pourriez-vous être favorable
Aux jeux innocents d’une Fable,
Et voir, sans vous épouvanter,
Un Lion qu’Amour sut dompter ?
Amour est un étrange maître.
Heureux qui peut ne le connaître
Que par récit, lui ni ses coups !
Quand on en parle devant vous,
Si la vérité vous offense,
La Fable au moins se peut souffrir :
Celle-ci prend bien l’assurance
De venir à vos pieds s’offrir,
Par zèle et par reconnaissance.

Du temps que les bêtes parlaient,
Les Lions, entre autres, voulaient
Être admis dans notre alliance.
Pourquoi non ? Puisque leur engeance
Valait la nôtre en ce temps-là,
Ayant courage, intelligence,
Et belle hure outre cela.
Voici comment il en alla.
Un Lion de haut parentage,
En passant par un certain pré,
Rencontra Bergère à son gré :
Il la demande en mariage.
Le père aurait fort souhaité
Quelque gendre un peu moins terrible.
La donner lui semblait bien dur ;
La refuser n’était pas sûr ;
Même un refus eût fait, possible,
Qu’on eût vu quelque beau matin
Un mariage clandestin.
Car outre qu’en toute manière
La belle était pour les gens fiers,
Fille se coiffe volontiers
D’amoureux à longue crinière.
Le Père donc ouvertement
N’osant renvoyer notre amant,
Lui dit : Ma fille est délicate ;
Vos griffes la pourront blesser
Quand vous voudrez la caresser.
Permettez donc qu’à chaque patte
On vous les rogne, et pour les dents
Qu’on vous les lime en même temps.
Vos baisers en seront moins rudes,
Et pour vous plus délicieux ;
Car ma fille y répondra mieux,
Étant sans ces inquiétudes.
Le Lion consent à cela,
Tant son âme était aveuglée !
Sans dents ni griffes le voilà,
Comme place démantelée.
On lâche sur lui quelques chiens :
Il fit fort peu de résistance.
Amour, amour, quand tu nous tiens,
On peut bien dire : Adieu prudence.

Portrait par Mignard

Benserade, lui, relève et critique la froideur de la jeune fille vis-à-vis du royal amoureux :

« L’ingrate foule aux pieds Hercule et sa massue ;
Quelle que soit l’offrande, elle n’est point reçue :
Elle verrait mourir le plus fidèle amant
Faute de l’assister d’un regard seulement.
Injuste procédé, sotte façon de faire,
Que la pucelle tient de madame sa mère »

Le roi favorise bientôt Mme de Montespan et Melle de Sévigné continue à briller à la cour.

Bussy-Rabutin disait d’elle qu’elle était la plus jolie fille de France, sans pour autant s’abuser : il écrit à une amie, en 1678, « Cette femme-là a de l’esprit, mais un esprit aigre, d’une gloire insupportable, et fera bien des sottises. Elle se fera autant d’ennemis que la mère s’est fait d’amis et d’adorateurs. »

mmedesevigne2Madame de Sévigné (à gauche) et sa fille (à droite)

 

Dès la fin de 1668, la marquise de Sévigné cherche à marier sa fille. En janvier 1668, on chuchote le nom du comte d’Etauges, mais le projet ne se fera pas. Le choix va se porter sur un double veuf, François Adhémar de Castellane, comte de Grignan, qui a le mérite de plaire à sa fille, malgré sa laideur dont il est le premier a en rire.

Sur ce mariage, Madame de Sévigné écrira à son cousin Bussy Rabutin : “Enfin la plus jolie fille de France se marie, elle n’épouse pas le garcon le plus joli, mais l’un des hommes les plus honnêtes du royaume : Monsieur de Grignan »

]
François de Castellane, comte de Grignan (1632 – 1714),
mari de Mademoiselle de Sévigné

Le futur marié n’est pas beau et a aussi l’inconvénient d’être noyé de dettes, mais il plait à la future épouse, et il semble que ce fut un mariage d’amour. Françoise Marguerite de Sévigné lui apporte une dot de 196 000 livres qui serviront à l’amortissement des dettes de son futur mari. Dans le futur, les deux époux auront tellement la folie des grandeurs que les dépenses fastueuses du ménage continuèrent jusqu’à la quasi-ruine. Le roi Louis XIV offre un joli cadeau au futur marié, il le nomme la même année que son mariage, son lieutenant-général en Provence. La marquise de Sévigné n’avait pas prévu que son gendre aurait cette nomination et que sa fille suivrait son mari en Provence. Ce qui était une très belle promotion pour son gendre sera pour elle une déchirure, sa fille ne tardera pas à partir rejoindre son époux en Provence. Elle retarde l’échéance jusqu’au 4 février 1671 où la comtesse de Grignan quitte Paris.

Le 6 février, Mme de Sévigné prend sa plume, “ Ma douleur serait bien médiocre si je pouvais vous la dépeindre ; je ne l’entreprendrai pas aussi…”.

Pour soulager sa peine et rester en contact avec l’absente, c’est pourtant ce qu’elle va faire, lui écrire. C’est l’origine de l’une des correspondances les plus célèbres de la littérature française. Malheureusement, seules les lettres de Mme de Sévigné ont été conservées, la famille ayant détruit les réponses de sa fille la comtesse de Grignan.


miniature de la comtesse de Grignan

La mère et la fille seront pourtant souvent ensemble :

• de 1669 à 1671 : Mme de Grignan est chez sa mère à Paris.
• de 1672 à 1673 : Mme de Sévigné rend visite à sa fille en Provence.
• 1674 : Mme de Grignan est de retour à Paris chez sa mère.
• 1676 à 1679 : Mme de Grignan séjourne chez sa mère à Paris ; elle retourne quelques mois en Provence en 1677.
• 1681 à 1684 : la mère et la fille sont ensemble à Paris.
• 1685 : la mère et la fille sont ensembles à Paris.
• 1688 : retour de Mme de Grignan en Provence.
• 1689 à 1691 : Mme de Sévigné séjourne à Grignan, et revient à Paris avec sa fille et son gendre en 1691.
• 1694 : Mme de Grignan retourne en Provence, sa mère l’y rejoint quelques mois plus tard.
• 1696 : mort de Mme de Sévigné au château de Grignan.


Le chateau de Grignan dans la Drôme

La comtesse de Grignan jouera un rôle très officiel auprès de son époux, lieutenant général en Provence, elle l’accompagnera dans la plupart de ses déplacements (Aix, Marseille, Lambesc). Elle l’assistera dans des finances difficiles, assumera le train de vie de la maison, passera sa vie à reculer l’échéance de la ruine et y laissera sa propre fortune. Au fil des ans, la comtesse de Grignan va donner de nombreux enfants à son époux, et sa mère séjournera fréquemment en Provence chez sa fille. C’est d’ailleurs au château de Grignan que la marquise de Sévigné rend son dernier souffle en avril 1696. Elle est d’ailleurs enterrée dans l’église collégiale Saint Sauveur de Grignan.

Peu maternelle, Françoise Marguerite de Sévigné enverra toutes ses filles au couvent pour y devenir religieuse, sauf Pauline, que sa grand-mère parviendra à soustraire à ce triste sort séduite par les lettres prometteuses de sa petite fille. Quant à ses fils, la comtesse de Grignan tentera de les marier avec des héritières sans toutefois être très regardante sur l’origine de la fortune de sa future bru.

Portrait de Madame de Grignan en « Hébé » avec Jupiter à ses côtés,
par Augustus Terwesten

Lorsque son fils, Louis Provence, épouse essentiellement pour sa dot de 400 000 livres, Anne-Marguerite de Saint-Amans, fille d’un fermier général de noblesse récente, Saint-Simon rapporte que Mme de Grignan « avec ses minauderies en radoucissant ses petits yeux, disoit qu’il falloit bien de temps en temps du fumier sur les meilleures terres ».

Françoise Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan meurt avant son époux, à l’âge de cinquante huit ans le 13 août 1705, « partie de la petite vérole et d’une apoplexie de sang »

L’épitaphe de Saint-Simon est particulièrement cruelle :
« Mme de Grignan, beauté vieille et précieuse dont j’ai suffisamment parlé, mourut à Marseille bien peu après, et quoi qu’en ai dit Mme de Sévigné dans ses lettres, fut peu regrettée de son mari, de sa famille et des Provençaux ».

200px-Princess_des_UrsinsMarie Anne de la Trémoille princesse des Ursins vers 1680 (école française)

La princesse des Ursins, quant à elle, écrivit à cette occasion à Mme de Maintenon :
« Voilà donc la pauvre Madame de Grignan morte entre les mains d’un charlatan! Elle qui avoit beaucoup d’esprit, et qui se piquoit pas moins de savoir la médecine que la philosophie de Descartes, comment a-t-elle pu se mettre en de telles mains ? »

François de Castellane, comte de Grignan ne se remariera pas. Il mourra d’apoplexie dans une auberge de Lambesc, en se rendant à Marseille, le 30 décembre 1714 à l’âge de quatre vingt deux ans. Il sera enterré à Marseille dans la chapelle de Notre Dame du Mont Carmel.


Le château de Grignan dans la Drôme

Saint Simon (qui avait été l’ami du fils, Louis Provence de Castellane) décrira ainsi le père de celui-ci, le comte de Grignan, dans ses Mémoires :
…Le comte de Grignan était un grand homme, fort bien fait, laid, qui sentait fort ce qu’il était, fort honnête homme, fort poli, fort noble, en tout fort obligeant et universellement estimé, aimé et respecté en Provence ou à force de manger et de n’être point aidé, il se ruina….

C’est la fille de Françoise Marguerite de Sévigné, (la seule à avoir échapper au couvent), Pauline de Castellane, qui s’occupera de publier les lettres de sa grand-mère, la marquise de Sévigné. A la mort de Pauline en 1737, le château des Rochers (en Bretagne), le château de Grignan, avec le mobilier et même les portraits de famille sont vendus pour éteindre les dettes des Grignan.

Sources ;
– Wikipedia
– Mémoires de St Simon
– Correspondance de la marquise de sévigné

 

Descendants de Françoise Marguerite de Sévigné

Jusqu’aux petits-enfants.

Françoise Marguerite de Sévigné, née le 10 octobre 1646, Paris, baptisée le 28 octobre 1646, décédée le 13 août 1705, Mazargues, inhumée, église des Grandes Maries du premier monastère de la Visitation de Marseille (à l’âge de 58 ans).
Mariée le 29 janvier 1669, Paris, avec François de Castellane, comte de Grignan, duc de Termes ((par substitution)), marquis d’Entrecasteaux (1678-1714), né le 15 septembre 1632, décédé le 30 décembre 1714, Lambesc (Bouches-du-Rhône), inhumé, église Notre Dame du Mont Carmel Marseille (quartier de Mazargues) (à l’âge de 82 ans), lieutenant général du roi en Languedoc (1668), lieutenant général au gouvernement de Provence, dont

Total: 12 personnes (conjoints non compris).

 

 

5 réflexions sur « Françoise Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan (1646-1705) »

  1. Ce doc est très complet j’y ai tous trouver pour mon exposer une très bonne note m’attend merci pour ce dépannage j’ai juste une question »qu’est-il arrivé à la tombe de Mme Sévigné ». Merci encore essayé de me rep vite continué sur votre lancé
    Laurine

    • Madame de Sévigné est morte « par accident » chez sa fille au château de Grignan dans la Drome. Ne souhaitant pas que la dépouille de sa mère affronte le voyage interminable de la Provence à Vitré, en Bretagne, (là où se trouve le château des Rochers, demeure de Mme de Sévigné), Mme de Grignan enterrera sa mère parmi les membres de la famille de Grignan (famille de son époux) dans la collégiale Saint Sauveur près du château. En 1793, les révolutionnaires ouvrirent les sépultures des Grignan se trouvant dans la Collégiale, pour récupérer le plomb des cercueils (plomb utile à la fabrication des balles et des canons). Parmi ces révolutionnaires figurait un original, un dénommé Frantz Joseph Gall, un soi-disant scientifique, qui s’arrogera le droit de scier le crane de la marquise de Sévigné afin de vérifier la qualité particulière de son cerveau. En 1870, le tombeau fut ouvert une deuxième fois et c’est là qu’on se rendit compte de la profanation du crâne de la marquise, dont la partie supérieure du crâne avait été méticuleusement sciée. En 1996, le tombeau est ouvert pour la troisième et dernière fois : on constate le squelette entier de la marquise, hormis cette partie du crâne qu’on soupçonne avoir pris la direction de Paris, mais où ? et chez quel collectionneur ? l’avenir nous le dira….

  2. Bonjour,
    ==> beaucoup de descendants pour la comtesse de Grignan, puisqu’elle comptait 20 arrière petits enfants, et 2 562 individus à la 13ème génération sur son arbre généalogique (sources : le site généalogique de roglo).

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