Actrice
Portrait par Jean Baptiste Santerre en 1708
Née en 1682 à Copenhague, Danemark
Morte à Saint Germain en Laye le 24 septembre 1753
Christine Charlotte Desmares naquit à Copenhague, capitale du Danemark, en 1682, d’une famille de comédiens reconnus : son père Nicolas Desmares n’était autre que le frère de la tragédienne Marie Desmares (dite « la Champmeslé ») et sa mère, Anne Dennebault, était elle aussi comédienne. Les parents de Christine Charlotte Desmares faisaient partie d’une troupe de comédiens français qui se produisaient sur la scène du théâtre royal danois et étaient fort appréciés du roi de Danemark Christian V.
Ce dernier fut même le parrain de la petite fille, et sa femme, la reine Charlotte Amelie von Hessen Cassel, accepta d’en être la marraine. La petite fille passa les trois premières années de sa vie au Danemark. Son père décida ensuite de revenir à Paris lorsque le succès de sa sœur, la « Champmeslé » (devenue la maitresse de Racine et la principale interprète de ses pièces de théâtre) lui permit d’entrer à la Comédie Française dont elle était devenue l’une des sociétaires. De retour à Paris, il acquit une certaine réussite dans les rôles de paysan. Le retour à Paris fut couronnée d’une deuxième naissance pour le couple Desmares : une autre petite fille, Anne Catherine, vint agrandir la famille : elle allait elle aussi devenir une actrice de théâtre.
A l’âge de huit ans, Christine Charlotte Desmares débute sur les planches. La « Champmeslé », sa tante paternelle, prend vite en main le destin de cette nièce vive, jolie et surdouée. Pendant huit ans, elle va jouer les rôles de petites filles, puis de soubrettes. A l’âge de seize ans, elle débute enfin à la Comédie Française dans la pièce « Oreste et Pylade ». C’est un succès immédiat : le public est ravi, et elle fait son premier ravage amoureux en devenant la maitresse du Dauphin, fils de Louis XIV. Au bout de trois mois de prestation, elle est reçue comme sociétaire à la Comédie Française, où elle remplace sa tante, la célèbre « Champmeslé » morte l’année précédente.
Portrait en 1708 de Charlotte Desmares
La nièce remplace avec succès sa tante dans le rôle d’Iphigénie. Bien que très jeune, son succès va grandissant car son jeu est impeccable : la recette du premier soir est quadruplée dès le 28 février 1699 (elle avait commencé le 25 février 1699). La jalousie de ses collègues se réveille et la jeune actrice est malmenée : c’est son amant, le Dauphin qui s’en mêle alors ; il intervient plusieurs fois pour qu’on la fasse jouer dans des rôles clés.. En mai 1700 elle est admise à jouer pour la première fois un rôle tragique, et au bout d’un an, son talent fait clore les polémiques. Très vite, la jeune fille rencontre aussi un certain succès auprès de la gent masculine. Le Dauphin bientôt se lasse d’elle, ou elle se lasse bientôt de lui et tombe dans les bras du séducteur des actrices de théâtre de l’époque : Philippe d’Orléans, neveu de Louis XIV et cousin du Dauphin. Au printemps 1700, elle devient sa maitresse, et il lui donne le surnom de « Lolotte ».
Philippe d’Orléans en 1717 par Jean Baptiste Santerre
Il a huit ans de plus qu’elle et il l’entraine dans ses diners fins et galants où la jeunesse délurée de la cour de Louis XIV fuit Versailles et l’atmosphère spartiate qu’y fait régner la Maintenon, épouse d’un Louis XIV vieillissant. C’est au Palais Royal, demeure des ducs d’Orléans que Philippe laisse libre court à sa vie de débauche. Charlotte Desmares est alors le clou des soirées qu’il programme et qui finisse souvent en débauche d’orgie et de séduction. La mère de Philippe d’Orléans, la Palatine, écrira dans ses lettres la passion que son fils éprouve pour la jeune Desmares : « mon fils aime les femmes légères, qui ont de l’humour et qui aiment boire et prendre du bon temps ». C’est le cas de Charlotte, elle est talentueuse, belle comme le jour et ne s’embarrasse pas du « quand dira t’on ». La liaison du jeune prince et de la comédienne est instantanée : il la couvre de bijoux et les jeunes gens se retrouvent régulièrement. Très vite, la jeune actrice tombe enceinte et elle accouche en novembre 1700 d’une petite fille qu’elle prénommera Angélique.
Portrait par Antoine Watteau (comédiens de l’Académie Française) la Desmares est à l’extrême gauche en 1712
Philippe d’Orléans ne la reconnaitra pas tout de suite mais s’engage à prendre en charge l’éducation de la petite bâtarde, comme il le fera d’ailleurs avec tous ses enfants naturels. Charlotte Desmares lui accorde volontiers l’avenir de sa fille, elle n’a pas la fibre maternelle et ne l’aura jamais. Le théâtre l’accapare à plein temps et la nuée d’admirateurs qui l’attendent occupent tout son temps libre. Angélique fut donc élevée un premier temps auprès de son père au Palais Royal puis elle est confiée à l’âge de huit ans au couvent de Saint Denis. Il sait qui est sa mère (la Desmares actrice célèbre qui ne viendra jamais la voir) mais ne découvrira l’identité de son père que quelques mois avant son mariage.
Angelique de Froissy, comtesse de Ségur, (fille de la Desmares) avec son petit fils par Carmontelle
La Desmares continue sa carrière fulgurante et elle tombe quelques mois plus tard de nouveau enceinte. Elle attribue la paternité de ce nouvel enfant à Philippe d’Orléans, mais celui-ci refuse de le reconnaitre pour le sien, les liens entre les deux amants s’étant espacés et l’actrice n’ayant jamais caché qu’elle ne serait pas fidèle à Philippe qui ne l’était pas plus vis-à-vis d’elle. A la naissance de l’enfant, un garçon qu’elle prénomme Alexandre, Philippe d’Orléans refuse de le reconnaitre pour sien. A l’étonnement de la Desmares, il répond que cet enfant est trop « Arlequin ». Quand elle lui demande des explications, Philippe d’Orléans répond que cet enfant est fait de trop de « pièces différentes ». Le petit Alexandre sera donc confié à une famille d’accueil, mais pour celui là, la Desmares fait une exception et elle gardera un œil sur l’avenir de cet enfant.
Charlotte Desmares par Pierre Gobert en 1700 en « Cléopatre »
Dès qu’elle est remise de son accouchement, elle retourne sur les planches où le succès continue à la suivre : elle joue avec succès le rôle de Psyché, elle enchaine les rôles de grandes amoureuses (« Athalie », « «Jocaste ») aux rôles de comique (« Thérèse » dans la pièce du « double veuvage »). Dans les mois qui suivent, la passion de Philippe d’Orléans s’estompe, en effet, le prince n’est pas un modèle de fidélité, et ils se séparent en bons termes. La jeune comédienne continue de briser les cœurs : elle change d’amant dès que celui-ci est incapable de la couvrir de cadeaux. De plus, elle est très recherchée : elle est gaie, intelligente, et possède une voix charmante et plait beaucoup en société. C’est à cette époque que le peintre Jean Baptiste Santerre fait son portrait en 1708 : elle y est éclatante de beauté. Pleinement satisfaite de cet éloge à sa beauté, elle rédige elle-même les mots accompagnant la gravure :
A me voir, j’ai les traits d’une beauté divine
Les yeux noirs et brillants un teint vif et charmant
Mais j’ai l’esprit d’une étoffe si fine
Que j’en donne à garder au plus subtil amant
En 1712, l’un de ses nombreux amants la laissent de nouveau enceinte. Elle a alors trente ans : elle accouche d’une petite fille nommée Charlotte qui résidera toute sa vie avec sa mère et qui lui servira de secrétaire particulière. Les années s’enchainent et en 1715 le vieux roi Louis XIV meurt et l’ancien amant de la Desmares, Philippe d’Orléans devient le Régent pendant la minorité de Louis XV.
Trois ans plus tard, le Régent unit sa fille naturelle, Angélique demoiselle de Froissy (âgée de dix huit ans) à un officier de sa maison Henri François comte de Ségur. La cérémonie a lieu au château de Maison Blanche à Gagny le 12 septembre 1718. La jeune mariée aura une dot de 200 000 livres. Le jeune couple aura cinq enfants (dont l’un des descendants épousera Sophie Rostopchine, celle qui deviendra la célèbre femme de lettres sous le nom de « comtesse de Ségur). Bien évidement la Desmares ne sera pas invitée au mariage de sa fille.
Le 22 avril 1722 le Régent légitimera sa fille Angélique comtesse de Ségur, juste avant de mourir quelques mois plus tard. La mort de Philippe d’Orléans coïncide avec la retraite définitive de La Desmares de la scène théâtrale. En effet, à trente neuf ans, elle décide de quitter le théâtre pour l’amour d’un homme riche : un banquier suisse du nom de Antoine Hogguer. Cet admirateur passionné, qui est son amant depuis plusieurs mois, est baron de Presles en Brie, conseiller au conseil royal de commerce de Suède et c’est le plus jeune frère des frères Hogguer, banquiers suisses du canton de Saint Gall qui pendant quatre ans (de 1704 à 1708) ont fourni à Louis XIV des sommes énormes pour ses armées. Antoine Hogguer est immensément riche : il est né à Lyon en 1684 : son père lui a remis 300 000 livres en 1698 à l’occasion de ses seize ans. Un an plus tard, il était millionnaire.
Dans les tout premiers mois de leur relation, le banquier suisse est tellement amoureux de la comédienne qu’il veut absolument l’épouser, et ce malgré le passé amoureux très chargé de la Desmares. Mais la comédienne redoute le scandale pour son amant et refuse de le compromettre. Elle se contentera d’une vie commune à deux cachée. Pour cela, les deux amants concoctèrent un plan pour vivre l’un près de l’autre. La comédienne habitait alors rue du Batoir (rue Serpente) et lui rue du Temple. Pas très pratique pour se rencontrer quotidiennement. Pour se rapprocher hors des regards indiscrets, Hogguer fit construire pour sa maitresse un superbe hôtel à partir de 1724 sur un terrain nu du faubourg Saint Germain qu’il achète. Ce terrain communique avec l’hôtel de Rothelin qu’il va venir habiter (et qui est de nos jours le Ministère de l’Industrie). L’hôtel qui servira de résidence à La Desmares est toujours là, il s’agit de l’hôtel de Villeroy (actuel Ministère de l’Agriculture). Pour que les deux amants puissent communiquer plus aisément et discrètement une porte sépare les deux jardins mitoyens et ils peuvent donc se voir incognito de jour comme de nuit.
Hogguer achète aussi à Chatillon sur Seine une superbe maison qui fut baptisée « la folie Desmares » et qui sera la maison de campagne des deux amants. La décoration est confiée au peintre Watteau qui immortalise la comédienne dans un tableau intitulé « l’embarquement pour Cythere ». De nombreuses célébrités viennent rendre visite au couple, dont Voltaire dont la tragédie « Œdipe » avait été jouée par la comédienne. Outre la résidence de Chatillon sur Seine, le couple possède aussi la terre de Presle en Brie que Hogguer a acheté en 1713. Au fil des années les deux amants vivent sur un grand pied et ne calculent pas les dépenses. Or la Desmares amasse des biens considérables en mobilier de luxe, tableaux, tapis et fait même construire une salle de bains moderne dans toutes ses chambres avec eau chaude et évacuation des eaux usées. Et c’est ainsi qu’en 1724, Hogguer a déjà dépensé un demi million de livres pour les folies de Charlotte. L’argent commence à se faire rare et les créanciers frappent à la porte.
Saint Germain en Laye : rue du vieil abreuvoir
En 1726 Hogguer fait faillite ; il décide de quitter Paris avec sa maitresse pour s’installer à Saint Germain en Laye dans la rue du Vieil Abreuvoir. De son côté l’ex comédienne a du mal à régler les factures de ses fournisseurs. A Saint Germain en Laye, ils vivent des revenus qu’ils tirent de la location de leurs deux hôtels de Paris (l’hôtel de Villeroy et l’hôtel de Rothelin) ce qui permet de faire patienter les créanciers les plus pressants. Au fil des années, la Desmares est contrainte de vendre ses bijoux et ses meubles de prix pour subvenir à ses besoins et à ceux de son amant.
En 1730, un arrêt prononce la faillite du banquier. La terre de Presle en Brie est alors vendue et les hôtels parisiens de Villeroy et de Rothelin sont saisis et vendus sur adjudication en 1735. La « Folie Desmares » à Chatillon est vendue pour 88 500 livres à François Raviere conseiller du roi. La Desmares continue de toucher une pension de 1 000 livres, et lorsqu’elle avait pris sa retraite ses biens avaient été estimés à 400 000 livres. Acculée par les dettes, elle reprend alors de temps en temps des rôles dans des soirées privées. Le temps de sa beauté éclatante est alors passée, la Desmares est devenue obèse mais elle possède toujours ce talent qui l’a porté des années sur la scène des théâtres parisiens. En 1746, les soirées privées ne suffisent plus et elle vend une partie de son mobilier de Saint Germain en Laye pour payer les dettes de son vieil amant.
Dernier portrait de Charlotte Desmares
Le 24 septembre 1753 elle meurt totalement ruinée à Saint Germain en Laye à l’âge de soixante et onze ans. Elle lèguera le peu de biens qui lui reste à sa fille naturelle Charlotte Damour, l’unique enfant qu’elle avait gardé auprès d’elle. Quant à son fils naturel Alexandre, devenu secrétaire du comte de Maurepas, elle lui lèguera 108 000 livres. Rien pour sa fille comtesse de Ségur avec qui elle n’aura jamais entretenu de relations faciles.
Quant à son amant, le banquier Hogguer, il ira mourir à Paris dans un oubli complet en 1767 à l’âge de 85 ans.
Descendants de Christine Charlotte Desmares
Jusqu’aux arrière-petits-enfants.
Christine Charlotte Desmares, née en 1682, Copenhague, décédée le 12 septembre 1753, Saint-Germain-en-Laye (78) (à l’âge de 71 ans), actrice à la Comédie Française.
Relation en 1699 avec Philippe II, duc d’Orléans (2e, 1701-1723), duc de Chartres, de Valois et de Nemours (1701-1723), né le 2 août 1674, Saint-Cloud (92), baptisé le 5 octobre 1676, château de Saint-Cloud, décédé le 2 décembre 1723, Versailles (78), inhumé en 1723, Basilique de Saint-Denis (93) (à l’âge de 49 ans), régent de France (1715-1723) puis premier ministre, commandant des armées royales, dont
- Angélique de Froissy, née le 16 novembre 1700, décédée le 15 octobre 1785 (à l’âge de 84 ans).
Mariée le 12 septembre 1718, château de Maison-Blanche, Gagny, Seine-St-Denis, avec Henri François, comte de Ségur, baron de Romainville, seigneur de Ponchat et de Fougueyrolles, né le 1er avril 1689, décédé le 19 juin 1751, Metz (à l’âge de 62 ans), lieutenant-général, commandant dans les trois évêchés, inspecteur général de la cavalerie et des dragons, dont- Philippine Charlotte, née le 12 juillet 1719, décédée après 8 juillet 1751, religieuse.
- Henriette Élisabeth, née le 20 décembre 1722, décédée après 8 juillet 1751.
- Philippe Henri, marquis de Ségur, baron de Romainville, seigneur de Ponchac et de Pougnérolle, né le 20 janvier 1724, Paris, 75, décédé le 3 octobre 1801, Paris, 75 (à l’âge de 77 ans), ministre et secrétaire d’ Etat au département de la guerre (1780-1787).
Marié le 3 février 1749, Saint-Eustache, Paris, avec Louise Anne de Vernon, née vers 1729, décédée le 12 mars 1778, Paris (à l’âge de peut-être 49 ans), dont- Louis Philippe, marquis de Ségur, comte de Ségur et de l’Empire (8 mai 1808), né le 10 septembre 1753, Paris (75), décédé le 27 août 1830, Paris (75) (à l’âge de 76 ans), ambassadeur en Russie, sénateur et grand-maître des cérémonies sous l’Empire.
Marié le 30 avril 1777 avec Antoinette Elisabeth Marie d’Aguesseau, née le 21 juillet 1756, décédée le 6 mars 1828, Paris (75) (à l’âge de 71 ans), dame pour accompagner Madame Victoire de 1780 à 1789. - Joseph Alexandre Pierre, né le 14 avril 1756, Paris (75), décédé le 27 juillet 1805, Bagnères (à l’âge de 49 ans).
Relation avec Julie Careau, née le 8 janvier 1756, Pézenas (Hérault), décédée le 10 février 1805, Paris (75) (à l’âge de 49 ans), danseuse.
Relation avec Reine Claude Chartraire de Bourbonne, née le 1er septembre 1764, Dijon, décédée en 1812, Paris (à l’âge de 48 ans).
- Louis Philippe, marquis de Ségur, comte de Ségur et de l’Empire (8 mai 1808), né le 10 septembre 1753, Paris (75), décédé le 27 août 1830, Paris (75) (à l’âge de 76 ans), ambassadeur en Russie, sénateur et grand-maître des cérémonies sous l’Empire.
- Philippe Angélique, née le 20 janvier 1724, Paris, décédée le 20 janvier 1724, Paris.
- Henriette Césarine, née le 2 novembre 1726, Paris (75), décédée le 30 avril 1782 (à l’âge de 55 ans).
Mariée vers 1759 avec Bertrand Gaich, baron de La Crozes, né le 17 février 1722, La Crozes, décédé le 14 avril 1794, Montauban (Tarn-et-Garonne) (à l’âge de 72 ans), lieutenant-colonel au Régiment de Montauban, dont- Sophie, née le 5 août 1760, Port-Louis, Ile Maurice, décédée le 30 mai 1847, Paris (75) (à l’âge de 86 ans).
Mariée avec César de Pouzols, seigneur de Beaufort, né le 1er juin 1767, Port-LouIs-de-la-Grande-Terre (Guadeloupe), baptisé le 9 juin 1767, Notre-Dame-de-Bon-Secours, Port-Louis-de-la-Grande-Terre, décédé le 13 octobre 1831 (à l’âge de 64 ans), inspecteur divisionnaire des Ponts et Chaussées.
- Sophie, née le 5 août 1760, Port-Louis, Ile Maurice, décédée le 30 mai 1847, Paris (75) (à l’âge de 86 ans).
Relation avec Antoine, baron Hogguer, né en 1682, Lyon, baptisé le 15 février 1682, Lyon (Temple de Saint Romain de Couzon), décédé en 1767 (à l’âge de 85 ans), banquier Suisse, actionnaire de la Compagnie des Indes.
Relation avec Philippe Poisson, né le 8 février 1682, Paris, décédé le 4 août 1743, Paris (à l’âge de 61 ans), comédien, auteur dramatique, dont
- Alexandre Sallé, premier secrétaire du comte de Maurepas.
Relation avec Nn N, dont