Elizabeth Vassall, lady Webster, lady Holland (1771-1845)

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Elizabeth Vassall lady Webster  par Louis Gauffier en 1795

Née sur l’ile de la Jamaique le 25 mars 1771
Morte à Londres le 16 novembre 1845
Enterrée à Ampthill Park dans le Bedfordshire

Elizabeth Vassall naquit le 25 mars 1771 sur l’île de la Jamaïque. Elle était l’unique enfant de Richard Vassall, un riche planteur et son épouse Mary Clarke, née à New York. Son père possédait trois plantations de sucre sur l’île de la Jamaïque.

Une légende familiale tenace veut que les premiers Vassall aient été des descendants de John et William Vassall, mentionnés dans la première charte du Massachusetts en 1629. L’éducation de la jeune Elizabeth fut assez sommaire, elle avouera plus tard avoir dévoré les livres et s’être surtout éduquée elle même. La famille vivait principalement en Angleterre.

isle-de-la-jamaique-map-18th-bonneL’ile de la Jamaique au XVIIIème siècle

A l’âge de quinze ans et trois mois, son père la donne en mariage le 27 juin 1786 à un baronnet anglais, Godfrey Webster 4ème baronnet Webster de Battle Abbey dans le Sussex, qui a vingt trois ans de plus qu’Elizabeth.

Dès le départ, le mariage (qui était un mariage de convenance) sera un désastre. Clairement lord Webster n’avait en tête que la dot de la mariée, et les parents d’Elizabeth étaient plutôt fiers de s’allier à l’une des plus anciennes familles du Sussex.

richardvassallRichard Vassall, père d’Elizabeth Vassall

 Le couple ne put s’installer à Battle Abbey qui était le siège de la baronnie, car c’est la tante de Godfrey, Martha Nairne, (veuve du 2ème baronnet Whistler Webster mort en 1776) qui l’occupait : Godfrey Webster et Elizabeth s’installèrent dans une une petite maison à proximité de Battle Abbey.

Dès les premiers mois du mariage, Elizabeth entra en conflit avec la tante de son époux : d’une part parce que dans son esprit elle usurpait sa place légitime, et d’autre part parce que Martha Nairne ne faisait rien pour entretenir Battle Abbey qui tombait peu à peu en décrépitude. Elizabeth devenue lady Webster ne tarda pas à périr d’ennui à la campagne ; elle écrira plus tard qu’elle se languissait de quitter Battle Abbey, ce lieu haï où elle périssait de solitude et où elle avait gâché les meilleures première années de sa vie d’adulte.

es_bab_88227212_624x544Martha Nairne, lady Webster (tante du mari d’Elizabeth Vassall) par Ozias Humphry

 Elle suppliera son époux, dès la naissance de son deuxième enfant, de l’emmener à l’étranger.

Avec beaucoup de réticence, car il était immensément populaire dans ce coin du Sussex, lord Webster consentit à s’embarquer pour l’étranger avec son épouse dès le printemps 1791. Désormais Elizabeth et son époux partageront leur existence entre l’étranger et le continent : lady Webster donnera naissance à cinq enfants de 1789 à 1795 : 4 fils et une fille Harriet Frances. Concernant les garçons, seuls Godfrey (né en 1789) et Henry (né en 1793) parviendront à l’âge adulte.

godfrey.0.websterGodfrey Webster, 4ème baronet Webster, 1er mari d’Elizabeth Vassall, par Louis Gauffier en 1796

 Les première années de sa vie maritale, Elizabeth les passent le plus souvent à l’étranger, elle tiendra d’ailleurs un journal de ses voyages en Espagne et en Italie. Le couple maintiendra un bonheur de façade jusqu’en 1792 où l’attitude de lord Webster vis à vis d’Elizabeth changera du tout au tout.

Il développera des crises de jalousie (pour la plupart non justifiées notamment à cette époque), des périodes où il se renfermait et qui le conduiront jusqu’à la dépression, et enfin des crises de violence bien souvent causées par de lourdes pertes au jeu.  De plus, la différence d’age accentua le mécontentement mutuel qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.

BATTLE-ABBEY-SUSSEX-by-Thomas-Dugdale-c-1835-1860Battle Abbey, Sussex

 Lady Webster n’avait pas le profil d’une femme soumise, et lorsqu’elle était à l’étranger, elle redoutait le retour en Angleterre dans cette campagne confinée où sa jeunesse périssait à petit feu.

Dans ses lettres de « voyages » elle décrira son mari comme « son tourmenteur » ou « l’homme à laquelle la calamité m’a unie ».

florencepontevecchio2Florence au XVIIIème siècle

Profondément malheureuse, elle avouera avoir songé de nombreuses fois au suicide. Elle n’aspire qu’à aimer et à être aimée. Alors qu’elle est à Florence, en Italie, où elle entame sa cinquième grossesse elle apprend la mort de son père Richard Vassall, à Londres, le 28 février 1795.

A la mort de son père, sa fortune personnelle est versée à son mari avec la condition que son époux relève le nom de Vassall. Ce que fait lord Webster avant de laisser sa jeune épouse enceinte à Florence pour poursuivre son voyage tout seul jusqu’à Rome.

Henry_Vassall-Fox_3rd_Baron_Holland_(1795)Henry Richard Fox, 3ème baron Holland (2ème mari d’Elizabeth Vassall) par François Xavier Fabre en 1795

Pendant l’été 1795, alors qu’elle est enceinte de six mois Elizabeth va rencontrer celui qui sera l’homme de sa vie. Il se nomme Henry Richard Fox, et il est depuis quelques mois le 3ème lord Holland. Il a deux ans de moins qu’Elizabeth et vient d’entreprendre depuis 1791 son Grand Tour avec quelques amis étudiants à la sortie de ses études à Oxford.

Il est le neveu du grand leader du parti Whig, Charles James Fox. Son père, Stephen 2ème lord Holland est mort lorsqu’il avait un an, et sa mère lorsqu’il avait cinq ans. Il avait été élevé par ses deux oncles, Charles James Fox et lord Ossory, frère de sa mère.

elizabethvassallladyhollandElizabeth Vassall lady Webster en « vierge du soleil » par George Romney vers 1793

C’est un jeune homme affable, au caractère doux et qui tombe fou amoureux de lady Webster pourtant lourdement enceinte. Lorsque son mari, de retour de Rome, l’enjoint de le rejoindre sur le chemin du retour en Angleterre, Elizabeth se refuse à se séparer de lord Holland et refuse tout net de suivre son époux.

L’enfant qu’elle met au monde en octobre 1795 ne survit pas. Elle est prête à renoncer à tout pour rester près de son amant, lord Holland, quitte à renoncer à sa fortune et à ses enfants restés en Angleterre, mais elle a gardé près d’elle sa fille Harriet Frances âgée d’un an. Son mari réclame la restitution de la fillette. C’est alors qu’Elizabeth, effrayée, va concocter un plan voué à l’échec, elle annonce dans une lettre à son époux la mort de l’enfant, organise un faux enterrement et annonce qu’elle a adopté une fillette du même age qu’Harriet (pour la consoler de la perte de l’enfant) pour expliquer la présence d’une petite fille auprès d’elle. Mais son époux est loin d’être sot, il débusque la supercherie en interrogeant les serviteurs et récupérera sa fille trois ans plus tard.

bluepicElizabeth Vassall lady Webster par Robert Fagan en 1793

En attendant Elizabeth Webster et son amant lord Holland filent le parfait amour. Elle le suit en Angleterre en avril 1796 et devient sa maîtresse déclarée. Elizabeth a consenti à rencontré son époux dans la maison de celui-ci à Albemarle Street, puis après une rencontre plus que houleuse (elle est enceinte de son amant), elle décide de prendre un logement à Brompton Row.

Elle y donne naissance en novembre 1796 à un fils, Charles Richard Fox, dont le père est lord Holland. Furieux, Lord Webster n’a pas perdu de temps depuis leur dernière rencontre et a demandé le divorce en arguant de l’infidélité de sa femme. Il réclame la garde de leurs enfants. Il obtiendra par un Acte de Parlement que son ex femme renonce à sa fortune personnelle en sa faveur, et qu’elle ne garde que 800 livres de pension annuelle. Vis à vis de lord Holland, lord Webster obtiendra une compensation financière de 10 000 livres en raison de l’atteinte morale encourue.

Holland-HouseHolland House à Londres

Le 4 juillet 1797, le divorce entre les époux Webster est prononcé, et deux jours plus tard Elizabeth Vassall épouse lord Holland à Rickmansworth, Malheureusement pour leur premier fils, né huit mois auparavant, le fait même qu’il soit né avant le mariage de ses parents le soustrait à l’héritage de son père car déclaré illégitime. Le 3 juin 1800, lady Holland apprend la mort de son premier époux, lord Webster, qui s’est suicidé chez lui en se tirant une balle dans la tête, ayant perdu quelques jours auparavant une forte somme d’argent au jeu. La fortune du père d’Elizabeth sera alors reversée sur les enfants d’Elizabeth (ceux de son premier mariage et ceux nés de son deuxième mariage).

es_bab_88227204_624x544Elizabeth Vassall lady Webster par John Hoppner

Lord Holland, de bonne grâce, relevera le nom des Vassall (vœu exprimé dans le testament du grand père d’Elizabeth, Florentius Vassall). Une licence royale du 18 juin 1800 lui accordera ce droit. Les revenus des plantations en Jamaïque s’élevaient en 1800 à 7 000 livres annuels (somme qui déclinera graduellement lors de la suppression du marché aux esclaves dans les années postérieures). A la mort de lord Webster, Elizabeth tentera de récupérer ses enfants nés de son premier mariage : sa requête fut refusée et M. Chaplin, beau frère de lord Webster maintiendra sa garde des enfants de lord Webster qui lui avait expressément recommandé avant de mourir d’interdire toute communication entre eux et leur indigne mère. Un tribunal en 1801 refusera définitivement la garde à lady Holland.

es_bab_img_0127_624x544Godfrey Webster 5ème baronet Webster (fils ainé d’Elizabeth Vassall et de son premier mari) par Gilbert Stuart

Profondément affectée, Elizabeth incitera son époux à quitter l’Angleterre dès 1802. La santé fragile de leur premier fils les poussera à se rendre sur le continent. Mais le mépris affiché de la haute société londonienne vis à vis de lady Holland ne fut pas étrangère à leur départ. Seules quelques amies fidèles avaient ouvert leur porte à la « divorcée » : la duchesse de Devonshire et lady Bessborough. Ce rejet intensifiera son caractère autoritaire qu’elle n’hésitera pas à afficher dans le futur lorsque Holland House deviendra le salon le plus huppé de Londres. Les Holland demeurèrent deux ans en Espagne et ne retournèrent en Angleterre qu’en 1805. En 1806 son mari fera parti du ministère de lord Grenville et deviendra Lord Privy Seal. Les Holland retourneront en Espagne en 1808 pour revenir à nouveau en Angleterre en août 1809.

henry_vassall_webster_largeHenry Vassall Webster, (2ème fils de Elizabeth Vassall et de son premier mari) par Martin Archer Shee en 1814

Le couple aura en tout six enfants : trois fils et trois filles et Elizabeth donnera naissance à son dernier enfant, une fille, morte née en 1812, à l’age de quarante et un ans. En attendant, sa vie en Angleterre ne sera pas si facile : méprisée par la haute société qui la considère comme une paria depuis son divorce avec Webster, elle aura la chance de récupérer sa place parmi les gens influents par le biais de son époux lord Holland universellement apprécié par tout ceux qui l’approchait. Lady Holland prendra sa revanche en organisant des dîners somptueux à Holland House, la maison des Holland à Londres qui deviendra le lieu le plus couru des hommes politiques influents de la capitale londonienne. Là, lady Holland va tenir une sorte de salon. Ne pouvant se rendre à la cour considérant son statut de « divorcée » elle va prendre sa revanche grace à ses soirées à Holland House.

Talleyrand_01Charles Maurice de Talleyrand Périgord sera un hôte de Holland House

Cyrus Redding décrira lady Holland ainsi : « elle était polie, froide, hautaine pour ceux qu’elle rencontrait pour la première fois, elle était agressive vis à vis de ceux qu’elle n’appréciait pas ». Lady Holland n’hésitait pas à fustiger ses invités.

A lord Porchester qui s’apprêtait à publier les poèmes qu’il venait d’écrire elle déclarera : « je suis désolée d’entendre que vous allez publié un poème, ne pouvez vous vous abstenir ? » à un autre qui souhaitait lire un de ses poèmes lors de ses soirées elle dira « votre poésie est très mauvaise, aussi épargnez nous votre prose ». En vieillissant, elle acquit une réputation de femme rude et désagréable. 

Gauffier, Louis (1761-1801) - Portrait of Elizabeth VassalPortrait d’Elizabeth lady Webster par Louis Gauffier en 1795

Lord Dudley déclarera qu’il refusait les invitations de lady Holland car « il ne souhaitait pas être tyrannisé pendant qu’il dînait ».

Quant à lord Melbourne à qui elle intima un jour de se lever de table et de changer de place avec un autre convive, il déclara en jetant sa serviette dans son serviette « je suis damné si je remets un jour les pieds ici » et il sortit furieux hors de la salle.

Louis_Gauffier_-_Portrait_d'Elizabeth_Holland_avec_son_filsPortrait d’Elizabeth lady Webster par Louis Gauffier (avec son fils Godfrey Vassall) en 1796

En règle générale, lady Holland continuait d’attirer à elle tous les beaux esprits de Londres. Elle conservait sa beauté, une vivacité et une aptitude à mener la conversation de ses hôtes de façon à ce qu’ils n’ergotent pas indéfiniment sur le même sujet.

Sa maison de Holland House était devenue un terrain neutre où les Whigs et les Tory pouvaient s’entretenir avec respect et tolérance. Bien qu’elle ait été elle même une nature sceptique, elle se refusera à tolérer un manque de respect vis à vis de la religion. Sa seule peur était celle des orages : lorsque le tonnerre grondait elle demandait que les domestiques allument les chandeliers dans toutes les pièces de Holland House.

Henry_Richard_Vassall_Fox,_3rd_Baron_Holland_by_Sir_George_HayterHenry Richard Fox Vassall 3ème baron Holland en 1820 (2ème mari d’Elizabeth Vassall) par George Hayter

La présence de Lord Holland à ces fameux dîners attiraient aussi beaucoup de monde : lord Holland était aimable, féru d’anecdotes variées et capable de fasciner une audience sans aucun problème.

C’est un homme féru de belles lettres, il possède une bibliothèque contenant près de 10 000 livres.

Au gré de la politique, Holland House devint peu à peu le bastion de l’opposition au gouvernement. Lorsque le ministère de lord Goderich s’écroula en 1828, lady Holland envisagea de contribuer à l’élévation de son mari à la plus haute carrière politique. Elle ambitionnait pour lui le poste de ministre des Affaires Étrangères.

Holland_House,_Middlesex,_1815_by_John_Preston_NealeHolland House à Londres

Lorsque ce projet échoua, elle alla trouvé lord John Russell et amèrement lui relata ses illusions perdues, ce dernier lui fit remarquer avec diplomatie que comme elle avait l’habitude d’ouvrir toute la correspondance de son mari, ceci pouvait expliquer l’échec de l’entrée en vie politique de Lord Holland. L’amour entre les époux n’a pas diminué avec les années : à l’age de soixante ans, lord Holland écrit encore des vers à son épouse :

Je vous aimais énormément à l’age de vingt quatre ans

Je vous aime encore mieux à l’age de soixante

Curieusement lady Holland (ainsi que son époux) était une fervente admiratrice de Napoléon 1er qu’elle avait rencontré à la Malmaison au cours de l’un de ses voyages en 1802 en France. Elle lui enverra une lettre de sympathie et de support lorsque ce dernier sera exilé sur l’île d’Elbe en 1814, puis lors de l’exil à Sainte Hélène, elle n’hésitera pas à lui faire parvenir des livres et des pâtisseries de Naples.

napoleon_1804.pngl’empereur Napoléon 1er

A sa mort, Napoléon 1er lui léguera une tabatière en or qui sera transmis à lady Holland par le général Gatien, fidèle de l’Empereur.

Elle conservera en souvenir de lui une bague et une croix de la Légion d’Honneur qui lui avait appartenu, une paire de chaussettes qu’il avait porté à Sainte Hélène, et une copie de la Revue d’Edinbourg couverte d’annotations personnelles de la main de l’Empereur.

En 1835, la mère de lady Holland, Mary Clark, mourut à Dalham Hall dans le Suffolk (à l’age de 86 ans) dans la demeure de son deuxième mari sir Gilbert Affleck, 2ème baronnet qu’elle avait épousé en 1796.

Dalham Hall 2 before 1955 fireDalham Hall, Suffolk

La mort brutale de lord Holland survint le 22 octobre 1840. En mauvaise santé, il devait passer les dernières années de sa vie dans un fauteuil roulant.

C’est sa femme qu’il désignera comme héritière et non pas son fils Henry Edward qui est une source de mécontentement pour les deux époux. Les soirées de Holland House s’altérèrent peu à peu. Elizabeth décida de se retirer à South Street, à Grosvenor Square, résidence qu’elle avait hérité de sa mère, et d’y entretenir une assemblée un peu plus intime.

NPG 4026(26); Henry Edward Fox, 4th Baron Holland by Alfred, Count D'OrsayHenry Edward Fox Vassall, 4ème baron Holland (fils cadet de Elizabeth Vassall et de son 2ème mari)

En novembre 1843, elle louera une maison au 9 Great Stanhope Street.à Londres.

L’approche de sa propre mort ne lui apporta ni crainte ni chagrin, et c’est à deux heures du matin le 16 novembre 1845 qu’elle rendit le dernier soupir à l’age de soixante quatorze ans.

Elle fut enterrée à Ampthill Park dans le Bedfordshire. Elle laissera un testament dont elle exclura entièrement ses enfants (ses liens avec les enfants de son premier mariage étaient inexistants et ses liens avec son fils héritier Henry Edward étaient exécrables) mais rétribuera certains de ses fidèles serviteurs.

charles_richard.0.foxCharles Richard Fox (fils ainé d’Elizabeth Vassal et de son 2ème mari)

Concernant sa descendance, ses deux fils nés de son premier mariage atteindront l’âge adulte : l’aîné Godfrey succéda à son père et devint le 4ème lord Webster. Le cadet, Henry entrera dans l’armée et finira colonel : il mettra fin à sa vie à l’aide d’un canif.

Sa fille Harriet se mariera en 1816 avec un capitaine de la Royal Navy, Fleetwood Pellew.

Quand au fils aîné de son deuxième mariage, Charles Richard Fox, (celui qui naquit avant le mariage de ses parents), il entrera dans l’armée et épousera en 1824 lady Mary Fitzclarence, la deuxième fille du roi William IV et de sa maîtresse l’actrice Dorothy Jordan.

35770191_136709678460Mary Augusta Coventry, 4ème lady Holland, épouse d’Henry Edward Fox (bru d’Elizabeth Vassall)

C’est son troisième fils, Henry Edward, qui relèvera le titre de lord Holland. Il était bel homme mais il boitait et devait s’aider d’une canne.

Il passera la majeure partie de sa vie en Italie refusant d’envisager une vie politique en Angleterre comme le réclamait vivement ses parents. Il décèdera sans enfants de son épouse, fille du comte de Coventry. Pour l’anecdote, lady Holland est aussi connue pour avoir introduit le dahlia en Angleterre. En effet, en 1804, elle expédia quelques graines de Madrid à Holland House et les dahlias prirent racine.

Sources :

  • The spanish journal of Elizabeth lady Holland par le comte de Ilchester.

  • The journal of Elizabeth lady Holland, par le comte de Ilchester.

Descendants d’Elizabeth Vassall

Jusqu’aux petits-enfants.

Elizabeth Vassall, née le 25 mars 1771, Jamaica, décédée en novembre 1845, London, England (à l’âge de 74 ans), english political hostess.
Mariée le 27 juin 1786 avec Godfrey, Baronet Webster (4e), né vers 1748, décédé le 3 juin 1800, Londres (à l’âge de peut-être 52 ans), member of Parliament for Seaford, MP for Wareham, divorcés, dont

  • Nn, né en 1790.
  • Henry Vassall, né en février 1793, décédé le 19 avril 1847, London, inhumé, Kensal Green Cemetery, London borough of Brent, London (à l’âge de 54 ans), lieutenant colonel.
    Marié avec Grace Boddington, née en 1796, décédée en 1866 (à l’âge de 70 ans), dont

 

 

Mariée le 6 juillet 1797 avec Henry Richard Fox, Lord Holland (3e), Baron Holland of Foxley (3e), né le 21 novembre 1773, Winterslow House, Wiltshire, England, décédé le 22 octobre 1840, Holland House, Kensington, London, England (à l’âge de 66 ans), pC, chancellor of the Duchy of Lancaster, dont

 

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